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Les Aït Aïdel (en Kabyle At Σidel, en Tifinagh ⴰⵜ ⵄⵉⴷⴻⵍ) forment une confédération tribale Kabyle a cheval entre les Bibans et les Babors, en Basse Kabylie près de la vallée de la Soummam en Algérie.
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| (Sur leur territoire)
|
60 669 (2017) |
|---|---|
| Autres régions
|
Inconnu |
| Régions d’origine |
Algérie Soummam, Petite Kabylie |
|---|---|
| Langues | Kabyle |
| Religions | Islam (majoritaire) |
| Ethnies liées | Berbères, Kabyles |
C'est notamment sur le territoire de cette confédération que se trouve le delta de la Soummam, nommé Tasfart en Kabyle
La tribu des Aït Aïdel se situe à l'est de la ville d'Akbou et au nord-est de la tribu des Ait Abbas.
Elle est traversée par le fleuve Bousselam (l'affluent Est de l’Oued Soummam). Elle bordée au Sud par la Aït Abbes (At Ɛebbas), A l'est par les Aït Yadel (At Yeɛdel) et les Aït Ouartilane (At Wertiren); au nord par les Aït Maouche (At Mɛuc), les Imoula (Imula) et les Aït Yemmel (At Yemmel), et à l'Ouest par les Ouzellaguen (U-Zellagen) et les Illoula Oussamer (Illulen usammar)[4].
Elle comprend les communes de Tamokra, Bouhamza, Amalou, Sedouk et M'cisna (partiellement pour cette dernière), dans la wilaya de Bejaia, en plus d'un village de la commune d'El Maïn (Adrar n Sidi Idir), dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj.
| Tamokra (14 villages) |
Bouhamza (25 villages) |
Amalou (19 villages) |
Seddouk (18 villages) |
M'cisna (10 villages) |
El Maïn (6 villages) |
|---|---|---|---|---|---|
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Boukerdous, Bicher, Boutouab, Tassira, Toufirt.
Tamokra, Taourirthe n'Tizi Aïdel et Tizi Aïdel.
Amalou, Touddart, Ighil N'tala, Bouhithem, Ighil Igueni, Timessririne, Takhelicht Ichaâchouaen, Thala Abdellah, Tizi Ouzro, Aït Brahem.
Seddouk Ouadda, Seddouk Oufella, Ighil Ouantar, Zounina, Tibouamouchine, Ighil N'Djebar.
Dans l'antiquité, la tribu des Ait Aidel correspondait à celle des Massissenses, tribu qui faisait partie d'une confédération appelée confédération des Quinquégentiens
Aujourd'hui les massissenses sont identifié à la tribu des Ait imcissen. Fraction des Ait Aidel.
En 1871, la guerre sainte fut déclarée chez les Ait Aidel contre le colon français[5].
Les Ait Aidel parlent le dialecte kabyle oriental central, également parlé par les Aït Waghlis et les Ait Khiar[6]. Leur langue est nommé "ta3aidelt" et est marqué par la transformation du "g" en "y"
Comme dans "dayi" (ici) prononcé dagi dans les autres parlers. Ce parler est considéré comme étant conservateur ce qui atteste de l'antériorité des Ait Aidel sur le reste des tribu de la soummam[7].
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