Loading AI tools
œuvre de Camille Saint-Saëns De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Fantaisie pour piano
Africa op. 89 (R 204) Fantaisie pour piano | |
Page de titre de la partition (éditions Durand, 1891). | |
Genre | Pièce concertante pour piano et orchestre |
---|---|
Musique | Camille Saint-Saëns |
Effectif | piano et orchestre symphonique |
Durée approximative | 11 min |
Dates de composition | 1891 |
Dédicataire | Marie-Aimée Roger-Miclos |
Création | Théâtre du Châtelet (Paris) |
Interprètes | Marie-Aimée Roger-Miclos (piano), Concerts Colonne, Édouard Colonne (dir.) |
modifier |
Africa, op. 89, est une pièce concertante pour piano et orchestre composée en 1891 par Camille Saint-Saëns.
La composition d'Africa, fantaisie pour piano avec accompagnement d'orchestre, est achevée le au Caire[1].
La partition de Saint-Saëns est destinée et dédiée à la pianiste Marie-Aimée Roger-Miclos[1]. Outre la version originale pour piano avec accompagnement orchestral, l'auteur réalise une version de la pièce pour piano seul ainsi qu'une version pour deux pianos, toutes publiées par Durand en 1891[2].
La création de l’œuvre se déroule le au théâtre du Châtelet, par la dédicataire au piano accompagnée des Concerts Colonne, sous la direction d'Édouard Colonne[3],[4].
L'instrumentation de l'accompagnement orchestral nécessite[1] :
Instrumentation d'Africa |
Bois |
---|
2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons |
Cuivres |
2 cors, 2 cornets, 3 trombones |
Percussions |
timbales, triangle, cymbales |
Cordes |
premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles, contrebasses |
L’œuvre, d'une durée moyenne d'exécution de onze minutes environ[5], comprend 594 mesures, Molto allegro, à
, puis Andantino espressivo, à
, notamment[1].
Jean Gallois relève que « quatre motifs, aisément mémorisables, sous-tendent cette rapsodie énergique et libre. Le premier, en sol mineur, s'impose par sa métrique heurtée, tandis que le second, en mi bémol, se fait plus expressif. Après leur opposition en style de variation, un troisième élément apparaît, en sol majeur, sautillant et léger, progressant aux côtés du quatrième, sorte de marche rythmée qui, pour la conclusion, facilitera le retour du dessin initial[6] ». Le musicologue énumère également les quelques effets orientalisants de la pièce : « demi-tons, secondes augmentées, modes à quinte diminuée, ostinatos répétés[6] ».
Pour Alfred Cortot, « on serait tenté de voir dans ce morceau une réplique, moins pittoresque et moins savoureuse, quoique — ou parce que — inclinée vers une virtuosité plus active, de certains passages du Concerto Egyptien. Même souci d'extériorité dans le choix des thèmes, qui ne sont orientaux que de seconde main ; identité de leur contour mélodique qui va parfois jusqu'à l'utilisation d'un motif commun aux deux œuvres ; analogie des rapports de timbres entre le piano et l'orchestre[7] ».
Africa porte le numéro d'opus 89 et, dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par la musicologue Sabina Teller Ratner, le numéro 204[1].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.