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architecte français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Adolphe Thiers est un architecte français né le à Lyon 3e et mort le à Lamalou-les-Bains[1].
Adolphe Thiers | |
Immeuble du 36 avenue Junot (Paris). | |
Présentation | |
---|---|
Naissance | Lyon 3e |
Décès | Lamalou-les-Bains |
Nationalité | France |
Mouvement | Art déco |
Activités | Architecte |
Formation | École nationale supérieure des beaux-arts (maître : Jean-Louis Pascal) |
Œuvre | |
Réalisations | Théâtre des Nouveautés (1921) Immeubles avenue Junot et rue Leconte-de-Lisle (1925) Moulin Rouge (reconstruction 1925) Hôtel Lejeune (1927) Cité Montmartre-aux-artistes (1929-1936) |
Distinctions | Prix national (ancien prix du Salon des artistes français) 1910 |
Publications | Étude sur les églises byzantines de Constantinople |
Entourage familial | |
Famille | Adolphe Thiers (apparenté) |
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Adolphe Thiers naît le dans le 3e arrondissement de Lyon[2]. Il est apparenté à la famille de l'homme d'État Adolphe Thiers, son homonyme. Après un baccalauréat littéraire, il entre à dix-sept ans à l'École nationale supérieure des beaux-arts où il suit les cours de Jean-Louis Pascal[3].
Le concours pour le prix de Rome, auquel il ne peut participer, le trouve au Proche-Orient où il est chargé, en 1908, d'une mission par l'Institut de France et le ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. Avec l'archéologue Jean Ebersolt, secrétaire général de l'Association pour l'encouragement des études grecques en France[4], il relève à Constantinople un ensemble d'une dizaine d'églises byzantines[5], dont la plus ancienne date du Ve siècle, à propos desquelles il donne une communication à l'Académie des inscriptions et belles-lettres[6]. L'exposition de ces études lui valent le prix national, ancien prix du Salon des artistes français en 1910, prix habituellement attribué à un peintre ou à un sculpteur[3].
En 1921, il construit le théâtre des Nouveautés à Paris dans le 9e arrondissement et se voit confier en 1925 la reconstruction du Moulin Rouge à Montmartre[7]. Il réalise la même année plusieurs immeubles parisiens dont ceux de l'avenue Junot dans le 18e, trois bâtiments sur trois niveaux en duplex[7] et ceux de la rue Leconte-de-Lisle dans le 16e, ensemble de cinq maisons en brique avec linteaux et corniches en béton armé[8].
En 1927, il construit sur la parcelle située 28 avenue Junot - 22 rue Simon-Dereure dans le 18e, l'hôtel particulier du sculpteur et prix de Rome Louis-Aimé Lejeune. L'hôtel Lejeune est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[9].
Louis Lejeune lui confie la construction de la cité Montmartre-aux-artistes, 189 rue Ordener, également dans le 18e, réalisée entre 1929 et 1936. « La pureté de son écriture, la force plastique de ses immenses façades vitrées font de cette cité une œuvre majeure de l'architecture moderne parisienne »[7],[10].
Il est encore l'un des architectes chargés en 1937 de la restructuration de la fontaine du Trocadéro[11] et le maître d'œuvre de l'hôtel de la sous-préfecture de Béziers (Hérault) en 1953[12].
Adolphe Thiers meurt en 1957 à Lamalou-les-Bains.
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