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professeur française de lettres De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Adeline Wrona est une essayiste et enseignante-chercheuse française spécialisée dans la communication connue pour ses travaux sur la littérature du XIXe siècle et sur l’œuvre d’Émile de Girardin.
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Professeur d’université (depuis ), maître de conférences |
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Directeur de thèse |
Élève de l’ENS (Ulm), agrégée de Lettres modernes, Adeline Wrona étudie d'abord la littérature du XIXe siècle: en 1997, avec George Sand (édition scientifique de Lettres de George Sand : histoire d'une vie, 1804-1876, avec Maupassant (édition de Bel-ami, avec Émile Zola (Germinal et Zola et le journalisme)[1],[2],[3], avec Tourgueniev (Le journal d'un homme de trop, et avec les frères Goncourt (Charles Demailly précédé par une « intéressante présentation »)[4].
En 1999, elle soutient une thèse sur Le désir d'épopée : vitalité d'un genre littéraire au XIXe siècle, à travers les Rougon-Macquart d'Émile Zola (sous la direction de Philippe Hamon) à l’Université de la Sorbonne Nouvelle[5]. En 2000, elle est élue maitresse de conférences au CELSA (Sorbonne Université)[réf. souhaitée].
Elle oriente sa carrière vers l’étude des médias et des formes journalistiques. En 2010, elle est habilitée à diriger les recherches en présentant un dossier sur Écrire pour lier : figures de l'individu collectif, entre littérature et communication[6][source insuffisante]. En 2011 elle est élue professeure des universités[source secondaire souhaitée]. En 2013, elle dirige le master « Journalisme » du CELSA[source secondaire souhaitée].
Responsable du thème « Formes et écritures médiatiques » du GRIPIC, le laboratoire de recherche en communication de la Sorbonne, elle en prend la direction de 2013 à 2018[7][source insuffisante].
De 2007 à 2011, elle est membre du Conseil national des universités (CNU, 71e section)[réf. souhaitée].
En 2011, pour son étude sur Zola et le journalisme[1], elle publie ses chroniques conservées dans les collections de la BNF.
En 2012, elle publie une étude historique sur le portrait et ce qu'elle appelle la « portraitomanie »[8][source insuffisante] qui, pour certains, est « exemplaire : l’approche est à la fois historique et informative, replaçant fort justement Zola journaliste dans les pratiques commerciales de la presse française »[9]. « L’ouvrage s’impose indéniablement par l’originalité du dialogue qui est instauré ici entre le littéraire et le journalistique, en particulier dans tous les chapitres centrés sur le XIXe siècle, toujours plaisants et admirablement informés. »[9] Son étude est citée par Le Monde dans un article sur la place des photos dans la recherche d'emploi et dans Libération sur la démarche (« remonter aussi loin que possible pour redescendre ensuite au plus près d'aujourd'hui »)[10].
En 2015, son travail sur Zola est qualifié de « penetrating study of the role of the press within the novel, enhanced by cross references to Zola’s own newspaper articles of 1869. »[11]
En 2017, elle se lance dans l'étude d'un corpus numérisé de lettres manuscrites de Girardin[12]
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