Elle collabore avec des scientifiques de la recherche archéologique et avec des historiens pour retransmettre le sport antique et médiéval sous forme de spectacles grand public avec ses professionnels des combats historiques. Elle intervient également en milieu scolaire et en démonstration sur les sites spécialisés, en privilégiant l'authenticité des pratiques gréco-romaines, le côté sportif et non sanglant de la gladiature.
L'association Institut Ars Dimicandi France, créée en 2000, bénéficie de toutes les découvertes des organisations italiennes et européennes sur les disciplines de combats antiques[1]. Devant les demandes de prestations de plus en plus nombreuses, la société Acta[2] est créée en 2005[3].
La société coopère à la diffusion des découvertes sur le sport antique et moyenâgeux avec les musées, sites archéologiques et journées du patrimoine urbaines. L'échange d'informations dans le cadre de l'archéologie expérimentale
aspire à faire connaitre par l’expérimentation les pratiques sportives et les combats de gladiateurs du monde antique authentifiés dans un but heuristique et didactique en évitant certaines idées reçues comme l'exclusivité masculine des gladiateurs, le pouce renversé ou la mise à mort du gladiateur[4].
Dans le cadre le l'archéologie expérimentale et démonstrations de combats historiques.
François Chamoux, Histoire et historiographie dans l'antiquité: actes du 11e colloque de la villa Kérylos à Beaulieu-sur-Mer les 13 & 14 octobre 2000, (ISBN9782877541244, lire en ligne)
Gilles Rof spécial), «Profession gladiateur», Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ):
«Acta, la société fondée en 2005 avec sa compagne et sa garde rapprochée d’amis, emploie aujourd’hui une quinzaine d’intermittents, et travaille, entre autres, pour le MuséoParc d’Alésia et celui de l’Arles antique. Ses démonstrations de combats de gladiateurs, mais aussi de lutte, de pentathlon grec ou de duels à l’épée médiévale touchent, chaque année, 7 000 scolaires de Provence-Alpes-Côte d’Azur, du primaire au lycée. Acta a inventé un module pédagogique, « le latin par le sport », – en alternance, une heure de culture romaine, deux heures d’éducation physique et sportive – qui séduit les professeurs de lettres classiques.»
«L’une des fiertés de Brice Lopez et de son équipe est de contribuer à dissiper les idées reçues colportées par le cinéma et les jeux vidéo. « Tout ce que l’on croit savoir des gladiateurs est faux et découle des tableaux des peintres pompiers du XIXesiècle, siffle le patron d’Acta. L’Europe vivait alors dans une ambiance de colonisation, de compétition capitaliste et ne pouvait concevoir un monde fait pour le spectacle. » Au premier rang des erreurs historiques, figure ainsi le pouce renversé. « Le peintre Jean-Léon Gérôme l’a popularisé avec son œuvre Pollice verso, assure Meryl Ducros. Dans l’Antiquité, cela n’existait pas. Les gladiateurs combattaient entre membres de la même école. Le but était la soumission de l’adversaire, pas sa mise à mort, qui restait extrêmement rare. »»
Jean-Michel Martinez, «Les combats de gladiateurs: mythes et réalités, conférence à l'UPVD - Le Journal Catalan», (consulté le ) : «Dans un premier temps, une conférence sera proposée sur le thème des «Gladiateurs, mythes et réalités». Animée par Brice LOPEZ (d’ACTA combats historiques) et une doctorante de l’Université de Montpellier 3 (en cours de détermination), cette conférence permettra de mettre à mal un certain nombre d’idées reçues, mais aussi, par le biais d’un échange avec le public, de donner aux étudiants de la licence professionnelle les éléments nécessaires à une utilisation dans le cadre d’une visite.»