Achladókampos

Géographie
Pays	Grèce
Périphérie	Péloponnèse
District municipal	Achladokabos Municipal Unit (d)
District régional	district régional d'Argolide
Communauté démotique	Commune of Achladokabos, Argolida (d)
Dème	dème d'Árgos-Mycènes
Localisation géographique	Péloponnèse
Altitude	450 m
Coordonnées	37° 31′ N, 22° 35′ E
Population	407 hab. (2021)
Statut	Village
Code postal	210 57
Indicatif téléphonique	2751

Achladókampos^[1] (grec moderne : Αχλαδόκαμπος) est un village grec du Péloponnèse, en Argolide. Depuis 2011, c'est un district municipal du dème d'Argos-Mycènes.

Faits en bref Pays, Périphérie ...

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Le village compte environ 500 habitants.

Situation

Le village est situé en contrebas de la route nationale^[2] qui relie Argos à Tripoli, à peu près à mi-distance entre ces deux villes. Il domine une vallée cultivée qui débouche, après un passage resserré, sur la plaine de Lerne et le golfe Argolique.

Au sud-ouest se dresse le mont Parthénion qui fait la frontière entre l'Argolide et l'Arcadie.

Transports

La ligne de chemin de fer de Corinthe à Kalamata par Argos et Tripoli, ligne à voie unique et écartement métrique, passait par Achladókampos. Une gare assez importante se trouvait au fond de la vallée, au pied du bourg. Le tronçon correspondant a ouvert le 1^er février 1892 et a fermé définitivement le 10 décembre 2010.

Le toponyme signifie la « plaine des poiriers » (grec moderne : αχλάδα, « poirier sauvage »), en rapport avec les poiriers sauvages qui poussaient sur les pentes de la vallée^[3].

À environ 1 km au sud du bourg se trouve le site de l'antique Hysiai (de). Près de ce site eut lieu, en 669 ou 668 av. J.-C., selon Pausanias^[4], la bataille d'Hysiai dans laquelle les Spartiates, qui tentaient une expansion vers le nord-est, furent vaincus par les Argiens, peut-être conduits par Pheidon, tyran d'Argos. La cité fut détruite par les Spartiates en 417 av. J.-C.^[5]

Achladókampos a eu une certaine importance pendant la guerre d'indépendance grecque, notamment en raison de sa position entre Tripoli et l'Argolide. En juillet 1822, Theódoros Kolokotrónis y rassemble les troupes qui vont lui permettre de faire face à l'offensive ottomane de Dramali Pacha en Argolide. Le village, déjà pillé par les Turcs en 1821, est complètement détruit par Ibrahim Pacha en juin 1825.

Ruines d'Hysiai.

[1]
Parfois transcrit aussi Achladokambos.
[2]
La route antique d'Argos à Tégée traversait au contraire la cuvette d'Achladókampos, avant de franchir par un col la zone du mont Parthénion. W. Kendrick Pritchett, Studies in Ancient Greek Topography, University of California Press, 1989, chap. VII : « The Tegea-Hysiai Roads », p. 107 et suiv. (en ligne).
[3]
Pausanias, Description of Greece, Commentary on books II-V: Corinth, Laconia, Messenia, Elis par James George Frazer, Macmillan, 1913, p. 214.
[4]
II, 24, 7.
[5]
Thucydide, Guerre du Péloponnèse, 5,83,2.

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Articles connexes

Ligne de Corinthe à Kalamata

Portail de la Grèce

[1] [1]
Parfois transcrit aussi Achladokambos.

[2] [2]
La route antique d'Argos à Tégée traversait au contraire la cuvette d'Achladókampos, avant de franchir par un col la zone du mont Parthénion. W. Kendrick Pritchett, Studies in Ancient Greek Topography, University of California Press, 1989, chap. VII : « The Tegea-Hysiai Roads », p. 107 et suiv. (en ligne).

[3] [3]
Pausanias, Description of Greece, Commentary on books II-V: Corinth, Laconia, Messenia, Elis par James George Frazer, Macmillan, 1913, p. 214.

[4] [4]
II, 24, 7.

[5] [5]
Thucydide, Guerre du Péloponnèse, 5,83,2.

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