Loading AI tools
maison de disques indépendante française créée en septembre 1997 à Paris De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Abeille Musique est une maison de disques indépendante française créée en à Paris par Yves Riesel. Abeille Musique produit et distribue des disques de musique classique, de jazz, de musiques du monde, des musiques pour enfants et des documents sonores ou littéraires.
Type | |
---|---|
Forme juridique | |
Domaine d'activité |
Enregistrement sonore et édition musicale |
Pays |
Fondateur |
---|
SIREN | |
---|---|
OpenCorporates |
Les activités de ventes de CD ont débuté effectivement en . Parmi les premiers labels qui figuraient au catalogue Abeille Musique à sa création ou dans les premiers mois d'exercice de la société on peut citer : Alpha, Alia Vox, Testament, Ars Musici, Col Legno, etc.
Au cours des années qui ont suivi, le catalogue Abeille Musique s'est considérablement étoffé. À la date du , il ne comportait pas moins de 57 labels dont Abeille Musique détenait les droits de distribution pour la France avec des périmètres variables. Tous les labels distribués en CD et DVD (115 au ) sont également distribués par Abeille Musique en numérique auprès des plateformes de musique en ligne légales, au minimum pour la France. Les labels distribués en numérique (257 au ) ne sont pas toujours distribués en physique par Abeille Musique, certains au terme d'un accord avec le groupe Naxos.
En termes de modèle d'activités ("business model") Abeille Musique est une société atypique dans la mesure où sa stratégie dès 2004 a consisté à conserver et étendre sa présence sur le marché français en se mettant en position de devenir un distributeur numérique de musique « B2B », qui commercialise auprès des plateformes de musique en ligne légales les éditeurs phonographiques qu'Abeille Musique commercialise en CD.
En offrant aux éditeurs discographiques français et étrangers une solution mixte de distribution physique et numérique ; en utilisant sa propre technologie, Abeille Musique en tant que distributeur numérique diffère des "agrégateurs numériques" et se définit selon Yves Riesel comme « une maison de disques ayant avalé la technique » et non pas comme un « pure player » numérique.
La société met toutefois fin à ses activités de distributeur de disques compacts et de DVD en , le groupe LyraMediaGroup, dont elle était une filiale, ayant décidé, pour des raisons financières, de se concentrer sur Qobuz[1],[2].
Au cours de la saison 2005/2006, Abeille Musique a réussi un énorme succès de vente avec le coffret Intégrale Mozart / Brilliant Classics (210 000+ coffrets vendus), succès qui a connu des répliques au cours des saisons suivantes avec les intégrales Bach (80 000 coffrets vendus), Chopin, 45 000 coffrets vendus, Beethoven (27 000 coffrets vendus), Brahms (9000 coffrets vendus) et Haydn (4000 coffrets vendus). Ces intégrales sont nées d'une collaboration proche entre Pieter van Winkel, Directeur Artistique de Brilliant Classics et de Yves Riesel, et de la volonté de ce dernier de parvenir à convaincre les magasins français de vendre cette intégrale à 99 euro, à l'occasion de 2006, Année Mozart. Les premières commandes furent modestes de la part des magasins, l'accueil très enthousiaste de la part des acheteurs, jusqu'à ce qu'un article élogieux de Alain Lompech dans le journal Le Monde le , « Tout Mozart pour 99 euros », mette le feu aux ventes. S'ensuivirent six mois de succès ininterrompu et exceptionnel pour ce coffret, qui constitue sans doute l'un des plus gros succès du disque classique de tous les temps par le chiffre d'affaires et le nombre de CD vendus. Une polémique et même une pétition menée dans Le Monde contre ce coffret (« Mozart en tête de gondole », ) devait par la suite compléter la publicité donnée à ce coffret, bien involontairement sans doute, par ses adversaires, qui s'exprimaient en ces termes :
" L'article paru dans l'édition du Monde du « Tout Mozart pour 99 euros » permettra à ce coffret de l'intégrale de l'œuvre de Mozart de figurer en bonne place dans les têtes de gondole des hypermarchés et des grandes surfaces spécialisées (Fnac, Virgin...). Par contre, en ce mois de décembre, beaucoup de productions nouvelles vendues à un prix normal - correspondant au juste prix d'un enregistrement de qualité mais n'ayant pas la chance de bénéficier de la « une » du Monde et d'un éloge en pleine page - ne trouveront pas la même place dans les rayons des disquaires. Ainsi, cet article vient ajouter à la confusion qui existe sur le prix du disque, parfois entretenue par les producteurs phonographiques eux-mêmes. Depuis quelques mois, avec la mise en vente des disques de musique classique à 1 euro - voire à moins encore dans le cas de ce coffret Mozart -, on a donné à croire aux acheteurs que la valeur d'un disque était celle de la rondelle du CD. Évidemment, il faut ajouter à cela les frais de promotion et de publicité, les frais généraux et de distribution, les royalties aux différents interprètes et, le cas échéant, les droits d'auteur payés à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) pour les compositeurs. (...) "
En réponse, Yves Riesel répliquait le à ses détracteurs avec un humour teinté de méchanceté féroce sous le titre : « C'est moi l'assassin de Mozart » :
" Récemment, la tribune publiée par Le Monde sous le titre « Mozart en tête de gondole » mettait en cause la société que je dirige, diffuseur de l'intégrale Mozart dont le succès exceptionnel dérange les deux signataires. Leur argumentation reprend de vieilles lunes qui n'ont pour l'instant jamais permis aux producteurs de disques classiques de faire face aux défis qui se présentent à eux. Les deux compères prônent l'exercice du métier comme il y a vingt ans, comme si, en ce monde et pour leur confort, seul le disque classique devait ne jamais changer, ni ses acheteurs, ni son prix, ni son modèle économique. Si la solution aux problèmes du disque classique consistait à le rendre obligatoirement cher, ce serait une trouvaille géniale. "
À la suite de la création de la holding LyraMediaGroup SA en , dans laquelle la société de capital-risque Innovacom a pris une participation significative en , les activités de Abeille Musique SARL ont été filialisées au sein de LyraMediaGroup.
La société Abeille Musique constitue désormais l'une des trois SARL détenues par le groupe. Les deux autres sociétés sont :
La société est dirigée par Yves Riesel et Alexandre Leforestier.
Abeille Musique est membre du SNEP (Syndicat National de l'Édition Phonographique) et de la SCPP (Société Civile des Producteurs Phonographiques) et membre du Conseil syndical et du conseil d'Administration de ces deux organismes.
Les labels discographiques édités en propre par Abeille Musique sont :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.