Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Abderazak el Para, de son vrai nom Amari Saïfi, également surnommé Abou Haydara, est né le à Guelma en Algérie d’une mère française et d’un père algérien . Il est un dirigeant du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Il est actuellement à la prison de Koléa, à Tipaza, depuis sa capture, selon des sources.
Amari Saïfi | |
Surnom | Abderazak el Para |
---|---|
Naissance | Guelma |
Origine | Algérien |
Allégeance | Algérie (1987-1991) GIA (1993-1998) GSPC (1998-2004) |
Grade | Émir |
Années de service | 1987 – 2004 |
Conflits | Guerre civile algérienne Guerre du Sahel |
Faits d'armes | Combat de Teniet El-Abed |
modifier |
Il est né le à Guelma en Algérie. Il a vécu à Bouhachana (daïra de Bouchegouf dans la wilaya de Guelma)[1].
En 1987, il s'engage dans les troupes aéroportées (d'où son surnom d'el Para) de Biskra de l'armée nationale populaire algérienne (ANP). Il rencontre à l'armée Hassan Hattab et Abdelaziz Abi dit Okacha El Para. Il est condamné en 1987 à trois mois de prison ferme pour infraction aux consignes générales de l’armée[1]. En 1991, il déserte de l'ANP en compagnie de plusieurs autres engagés et rejoint le maquis[1]. Il a déclaré avoir été chef des gardes du corps du ministre de la défense, Khaled Nezzar, entre 1990 et 1993[2].
Il est donné pour avoir été « membre de la direction du GIA à l'époque de Zitouni » avant de rejoindre le GSPC de Hassan Hattab.
Abderrezak El Para s'est rallié en 1996 à Hattab, au moment où ce dernier « complotait » avec Abdelaziz Abi et d'autres contre l'« émir » du GIA Djamel Zitouni et préparait la dissidence de la « zone II » (Kabylie) qu'il dirigeait, et qui deviendra le noyau dur du futur GSPC. Il est connu qu'après l'assassinat de Zitouni (), Abderrezak a entamé, à la tête d'une demi-douzaine d'« Afghans », une tournée qui l'a menée dans les principaux maquis terroristes du GIA dans l'est du pays pour amener les katibas à rallier la dissidence qui prenait forme.
Les « zones V » (Batna) et VI (Jijel) le rejoindront dans leur majorité et proclameront leur « allégeance » à Hattab en 1998, tout autant que la « zone IX » (Sud) dirigée par Mokhtar Belmokhtar.
Le rôle d'Abderrezak El Para n'a jamais été précisé au sein du GSPC jusqu'à son départ de la « base principale » de l'organisation (Sidi Ali Bounab) vers la « zone V », à la fin de l'année 1999.
Le , la Libye extrade El Para vers l'Algérie[8].
El Para a toujours été jugé par contumace, malgré sa détention en Algérie, « car les procédures judiciaires engagées dans le cadre de cette affaire ont débuté avant qu’’El Para’ ne soit remis aux autorités algériennes et, donc, <alors qu'il était> considéré comme étant en fuite »[10].
Une enquête de Salima Mellah et Jean-Baptiste Rivoire[4] laisse entendre qu'Abderazak el Para serait proche du département de renseignement et de sécurité (DRS, ex-Sécurité militaire) et que ses opérations avaient soit pour but de favoriser le soutien des États-Unis, soit pour but de discréditer le GSPC.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.