Abbaye d'Essômes
abbaye située dans l'Aisne, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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L’abbaye d'Essômes est une ancienne abbaye de chanoines de Saint-Augustin, située sur la commune d'Essômes-sur-Marne, dans l'Aisne. Fondée en 1090 par l'évêque de Soissons, Thibaut de Pierrefonds, pour les chanoines réguliers de Saint Augustin.
Abbaye d'Essômes | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Type | Ancienne abbaye | |||
Rattachement | Chanoines réguliers de Saint-Augustin | |||
Début de la construction | XIe siècle | |||
Fin des travaux | XIIIe siècle | |||
Style dominant | Gothique | |||
Protection | Classé MH (1846) | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Hauts-de-France | |||
Département | Aisne | |||
Ville | Essômes-sur-Marne | |||
Coordonnées | 49° 01′ 46″ nord, 3° 22′ 27″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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À la suite des ravages de la guerre de Succession de Champagne, Henri III de Champagne fit des dons aux moines pour réparer les dommages, ceux-ci comptaient le château d'Essômes et d'autres propriétés.
Elle résista en 1370[1] aux destructions de la guerre de Cent Ans. Le siège d'Essômes et de Château-Thierry par les Anglais dura 6 semaines, sans succès. Le , le général anglais décida de lever le siège et les habitants saluèrent et attribuèrent cette délivrance au saint du jour Ferréol de Vienne qui devint le nouveau patron, alors que la dédicace précédente était à la Vierge. L'église fut de nouveau consacrée en 1548 par l'abbé Claude Guillart[2] après une rénovation. Une rénovation par la venue de génovéfains se fit par réaction aux abandons de la commende mais une partie de la nef fut jetée bas en 1765 à cause de son état.
Il ne subsiste aujourd'hui qu'une partie de l'église abbatiale Saint-Ferréol, construite au cours de la première moitié du XIIIe siècle. Les bâtiments conventuels, la tour furent détruits après la saisie des biens nationaux en 1793.
Très endommagée par la Première Guerre mondiale, une campagne de restauration se poursuivit de 1919 à 1930 sous la direction de l'architecte Jules Tillet.
Cette église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1846[3].
« Spes mea Deus ».
D'azur chargé d'un chevron d'or, deux étoiles de même en chef et une rose pourpre en pointe[4].
La partie conservée de l'église était celle dédiée aux moines, elle recèle encore aujourd'hui des stalles du XVIe siècle[5], une pierre tombale [6] en pierre bleue de l'abbé Claude Guillart et un tombeau plus ancien, XIIIe siècle[7], d'un abbé non nommé.
Des vitraux classés[8] remontent aux XIIIe, XIVe et XVIe siècles.
Un grand tableau, non signé La Colère de Noé qui a été restauré.
Une chaire à prêcher du XVIIIe siècle[9].
L'église de l'abbaye a retrouvé son clocher-flèche perdu en 1812[10]. Les travaux sur la toiture se finissent en 2012 par la restauration de cette flèche. L'abbaye est ouverte l'été avec la présentation d'expositions organisées par l'association de l'abbaye d'Essômes.
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