Bernard Bloch(en) et George L. Trager(en) proposent le symbole oméga fermé‹ɷ› en 1940 et le symbole petite capitale etréma‹ᴇ̈› en 1942 pour représenter la voyelle moyenne postérieure non arrondie et le symbole petite capitale oméga‹ꭥ› pour représenter la voyelle moyenne postérieur arrondie[1],[2].
Terence H. Wilbur utilise l’oméga‹ꞷ› pour représenter la voyelle moyenne postérieure arrondie dans une description du basque publiée en 1979[3].
En sinologie, Hongkai Sun et Di Jiang recommande en 2004 l’utilisation du o cédille‹o̧› pour transcrire la voyelle moyenne postérieure arrondie[4].
Occitan (moderne), transcrit une réalisation du -a atone final étymologique[6] (chez quelques auteurs[7]): casèla, calòta > [kaˈzɛlo̞] («cabane, cahute, caselle»), [kaˈlɔto̞]Écouter.
Le /o/ espagnol comme le /o/ japonais a un degré d'aperture plus bas que le /o/ allemand, comme le symbolise le diacritique descendant; il se confond avec une voyelle moyenne.
Voir la description du phone dans Hélène Coustenoble, La phonétique du Provençal moderne en terre d’Arles, , reprise par Jòrdi Deledar et Patrici Poujade, L’Occitan parlé en Ariège, Pamiers, Cercle occitan Prosper Estieu/IEO edicions, et (ca + oc) Patrici Poujade et Claudi Balaguer, Diccionari occità-català / catalan-occitan, Ediciones de La Tempestad, ; une description similaire et détaillée du phone dans Pierre Monteil, Le Parler de Saint-Augustin: description linguistique d'un micro-dialecte occitan de Corrèze, Presses universitaires du Limousin, (ISBN2-84287-056-5), qui soutient qu'on le retrouve également dans le a tel qu'il est réalisé dans plusieurs autres contextes phonétiques dans le parler limousin auquel est consacré son étude —il soutient qu'il correspond à un phonème distinct et fait la démonstration de l'opposition avec ò tonique issu de Ŏ latin—; Robert Lafont, Éléments de phonétique de l'occitan, Valence-d'Albigeois, Vent Terral, , 2eéd. (1reéd. 1983) distingue pour sa part [o] —-a atone final— de [ɔ] —ò tonique et a vélarisé caractéristique de façon variable dans certains parlers du Massif central, notamment en rouergat et limousin, en quoi il s'oppose donc à Monteil 1997—; la plupart des auteurs —notamment (oc) Louis Alibert, Gramatica occitana segon los parlars lengadocians (1reéd. 1935)— ne le distinguent néanmoins pas de la voyelle mi-ouverte postérieure arrondie (en API [ɔ]) tonique (graphiée ò en norme classique) et transcrivent donc: casèla, calòta > [kaˈzɛlɔ], [kaˈlɔtɔ]
(en) Bernard Bloch et George L. Trager, Tables for a system of phonetic description, New Haven, (lire en ligne)
(en) Bernard Bloch et George L. Trager, Outline of linguistic analysis, Baltimore, Linguistic Society of America, coll.«Special publications of the Linguistic Society of America», (lire en ligne)
(zh) Sun Hongkai (孙宏开) et Jiang Di (江荻), «描写中国语言使用的国际音标及附加符号 Alphabet phonétique international et symboles additionnels pour la description du chinois», Minzu Yuwen (民族语文), vol.1, , p.47-52 (lire en ligne)
(en) Luanne von Schneidemesser, Lewis Lawyer, Ken Whistler et Deborah Anderson, Proposal for Two Phonetic Characters (noL2/12-266), (lire en ligne)
(en) Terence H. Wilbur, Prolegomena to a grammar of Basque, Amsterdam, Benjamins, (lire en ligne)