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Le 9e régiment de cuirassiers (ou 9e RC) est un régiment de cavalerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment d'Artois cavalerie, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime, sous le nom de 9e régiment de cavalerie avant de prendre sous le Premier Empire sa dénomination actuelle.
9e régiment de cuirassiers 9e régiment de cavalerie | |
Insigne régimentaire du 9e cuirassiers. | |
Création | 1866 |
---|---|
Dissolution | 1946 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de Cuirassiers |
Rôle | Cavalerie |
Inscriptions sur l’emblème |
Hohenlinden 1800 Austerlitz 1805 La Moskowa 1812 Fleurus 1815 L'Aisne 1917 Le Matz 1918 Argonne 1918 |
Anniversaire | Fête: le 16 juin (Fleurus, 1815) |
Guerres | Guerres de la Révolution Guerres napoléoniennes Guerre de 1870 Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Fourragères | Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918. |
Décorations | croix de guerre 1914-1918 Deux palmes |
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Le 9e régiment de cuirassiers a fait les campagnes de 1805 (guerre de la troisième coalition) au corps de cavalerie de réserve de la Grande Armée. Lors de la campagne d'Autriche de 1805, pendant la guerre de la troisième coalition, le régiment combat le 2 décembre à la Bataille d'Austerlitz
De 1806 à 1808, le régiment est rattaché au 1er corps de cavalerie de la Grande Armée. Lors de guerre de la quatrième coalition, il combat le à la bataille d'Iéna, le 8 février 1807 à la Bataille d'Eylau et le à la Bataille de Friedland.
En 1809 et 1810, il participe à la campagne d'Allemagne et d'Autriche. Il combat à la Bataille d'Eckmühl le , du 19 au 23 avril à la Bataille de Ratisbonne et les 5 et 6 juillet à la Bataille de Wagram avec le corps de réserve de cavalerie. Le bulletin de la Grande Armée note « Les cuirassiers se sont, comme à l'ordinaire, couverts de gloire. ».
En 1811 et 1812, le régiment est au corps d’observation de l’Elbe. Lors de la Campagne de Russie, il fait partie de la 1re division de cuirassiers du 25 au 27 juillet à la Bataille d'Ostrowno, le 7 septembre à la Bataille de la Moskova/Borodino et 18 octobre à la Bataille de Winkowo.
De 1813 et 1814, le régiment au 1er corps de réserve de cavalerie et à la garnison de Hambourg. Lors de la Campagne d'Allemagne de 1813, il combat le 2 mai à la Bataille de Lützen, le 20-21 mai à la Bataille de Bautzen, le 26-27 à la Bataille de Dresde et du 16 au 19 octobre à la Bataille de Leipzig. Lors de la Campagne de France de 1814, il combat à la Bataille de Saint-Dizier, à la Bataille de Brienne-le-Château, à la Bataille de La Rothière, à la Bataille de Champaubert, le 14 février 1814 à la Bataille de Vauchamps, à la Bataille de Craonne,à la Bataille de Fère-Champenoise et le 28 mars à Bataille de Claye et au combat de Villeparisis.
En 1815, lors de la Campagne de Belgique, il est à la 3e division de réserve de cavalerie. Il combat à la Bataille de Ligny et à la Bataille de Waterloo. Le maréchal Soult écrit « Le 9e cuirassiers a exécuté une charge qui a mis l'ennemi en déroute »[Quand ?].
Le fond du 9e régiment de cuirassiers, licencié, a été versé dans le 6e régiment de cuirassiers, qui a également reçu le fond[Quoi ?] de l’ancien Commissaire général.
Le régiment est recréé en 1825 à partir du 9e régiment de dragons de la Saône.
Le , lors de la Bataille de Frœschwiller il s'illustre par ses charges[1] désespérées au sein de la 3e brigade du général Michel, division de cavalerie du 1er corps d'armée, sur l'ennemi retranché dans le village de Morsbronn. Par son sacrifice il permet à la 4e division d'infanterie du général Marie Hippolyte de Lartigue de battre en retraite en ordre.
De 1880 à 1889, il est en garnison à Lyon[2]. Il rejoint de 1889 à 1894 le Quartier Ordener de Senlis[réf. nécessaire]. Le régiment est en garnison à Noyon (Oise) de 1890 à 1913[réf. nécessaire] puis à Douai[2].
Le , le 9e régiment de cuirassiers, est démonté, devient « régiment de cuirassiers à pied » et prend le nom de 9e régiment de cuirassiers à pied
En avril 1917, le 9e régiment de cuirassiers à pied est rattaché, avec les 4e et 11e régiments de cuirassiers à pied, à la 1re division de cavalerie à pied sous les ordres du général Brécart.
En 1929, le régiment rejoint la garnison de Lyon, caserné à la Part-Dieu. En 1939, il est formé d'un escadron mixte motorisé (4 pelotons motocyclistes et un peloton motorisé de mitrailleuses et d'engins), de 4 escadrons à cheval et d'un escadron de mitrailleuses et engins à cheval[2].
Le groupement de Cavalerie est destiné à former à la mobilisation des groupes de reconnaissance. Aussi, dès la déclaration de guerre, le 9e régiment de cuirassiers disparaît-il en tant que tel pour se répartir et donner naissance à quatre groupes de reconnaissance[2] :
Il est recréé en décembre 1944 à Lyon à partir de contingents FFI. Sans équipement, il est surtout employé dans des corvées de garnison jusqu'au printemps 1945[4]. Il est dissout en 1946.
En 1804, il est accordé à chaque escadron une aigle et un étendard de « type Challiot »[5].
IÉNA EYLAU FRIEDLAND ECKMÜHL WAGRAM |
En 1812, il est accordé au régiment un étendard avec les noms des batailles suivantes[5]
L'étendard fut perdu, le , à Vilna[5].
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6] :
Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes.
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
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