Le 97erégiment d'infanterie territoriale est mobilisé à Riom le en 13erégion militaire. Il est formé de 4 bataillons de 4 compagnies chacune et de 2 sections de mitrailleuses "Châtellerault"[précisionnécessaire]. Il comprend 4 113 officiers, sous-officiers et militaires du rang.
17 - : dès la fin de sa mobilisation, 3 bataillons constituant le 97e RIT sont envoyés assurer la défense de Lyon. Le régiment est déployé dans la région sud, sud-est et est de la zone fortifiée de Lyon, sur la rive gauche du Rhône entre les forts de Feyzin et de Meyzieux. Le 4ebataillon est envoyé pour renforcer la défense de Besançon. Dans un premier temps, il est placé aux ordres du 64e RIT. Puis, le , il est associé avec deux bataillons du 98e RIT de Montluçon pour former le 298erégiment d'infanterie territoriale à trois bataillons.
- : le régiment retrouve ses positions dans la défense de Lyon, le mouvement vers Montluel.
11 - : mouvement vers le front par voie ferrée (VF). Il est débarqué à la gare de Livry sur Vesle.
- : le , le régiment est mis à la disposition de la 24edivision d'infanterie. Il occupe un secteur le long de l'actuelle départementale 931 dans un quadrilatère, ferme des Marquises, Prosnes, Villers Marmery, Verzy. Il subit son baptême du feu par un bombardement sur le village de Wez. Il alterne les missions logistiques et la garde aux tranchées. Ses pertes sont essentiellement concentrées dans le secteur de la Ferme des Marquises.
1915
- : mouvement de rocade, occupation d'un secteur du front vers Prosnes.
1er avril: les deux sections de mitrailleuses «Chatellerault» et une section de mitrailleuses «Puteaux» sont fusionnées pour former une compagnie de mitrailleuses.
- : travaux d'aménagement du terrain et tâches de soutien logistique, occupation de secteur vers Marcaulieu, bois de Barmont, bois de Selouze-Mélèze.
- : retrait du front, transport par VF dans la région d'Épernay, repos.
3 - : mouvement vers le secteur de Souain. Il est débarqué dans la région de la ferme du Piémont, employé à la confection de tranchées.
- 1er octobre: en appui des 10e et 15edivisions d'infanterie coloniale qui avancent de Souain vers la Ferme de Navarin et la Butte de Souain. Le régiment est chargé d'occuper les tranchées de deuxième ligne au fur et à mesure de la progression. Malgré son positionnement en recul, il connaît des pertes non négligeables, 7 tués, 18 blessés, 1 disparu, dès le .
1er octobre - : organisation des positions conquises, le régiment est chargé de nombreuses missions de soutien, escorte des prisonniers, ravitaillement en munitions, transport des blessés, collection et enterrement des cadavres, récupération des armements et des matériels laissés sur le terrain sous une forte réaction allemande. Au cours de cette période, le régiment déplore la perte de 177 hommes.
- : poursuite de l'organisation du terrain et des lignes arrière au bois Sabot, au bois de l'Obus et à Suippes.
1916
1er - : retrait du front, repos et instruction sur le tir et sur le service en campagne dans la région de Pogny, puis transport par VF en direction de Verdun au Faubourg Pavé.
15 - : engagé dans la bataille de Verdun, travaux d'aménagement du terrain et de logistique dans la région du ravin des Vignes, du bois de Fleury, Thiaumont, la Caillette et le ravin de la Mort, tout cela sous les obus allemands qui occasionnent des pertes quotidiennes. Les compagnies de mitrailleuses renforcent la ligne des unités d'active.
: dans la nuit du 22 au , fort bombardement allemand d'obus à gaz.
23 - : rattaché lors de l'attaque allemande à la 130edivision d'infanterie, il occupe un secteur autour du bois de Fleury et de la route de la chapelle Sainte-Fine.
: le lieutenant-colonel Belmon commandant le régiment est tué, le régiment déplore pendant ces combats la pertes de 58 tués, 226 blessés et 71 disparus.
- : retrait progressif du front, remplacé par des unités d'active. Repos et réorganisation au faubourg pavé. Le , le 3ebataillon est supprimé. Ses effectifs sont distribués aux deux bataillons restants pour les recompléter.
7 - : mouvement vers le front dans le secteur de Souville, vers la cote 263 et la cote 337 au nord de la caserne Marceau, très violent bombardement allemand.
- : retrait du front, placé en seconde position vers Belrupt-en-Verdunois, Landrecourt-Lempire où le régiment est employé pour aménager les chemins d'accès au tunnel de Tavannes. Au cours des mois de juin à août, le régiment a perdu 14 officiers et 580 hommes de troupe.
- : retrait du front par camions, repos dans la région de Dormans.
: les 1re et 8ecompagnies sont transformées en compagnies muletières pour ravitailler les troupes en première ligne. Elles perçoivent des mules à Jumel
25, : le régiment est rassemblé à Abbeville-Saint-Lucien. Un nouveau décompte fait état de 1971 officiers, sous-officiers et militaires du rang.
- : retrait du front, repos.
1917
- : le régiment est embarqué à la gare de Hermes pour Neuilly Saint-Front où il est utilisé par le service des routes pour remettre en état les voies de communication de l'avant dans la région de Fère en Tardenois.
1er avril: réorganisation en deux bataillons de trois compagnies à quatre sections. Deux compagnies sont dissoutes et servent à augmenter les autres d'une section.
- : un détachement est mis à disposition du sous-préfet de Baume-les-Dames pour effectuer des travaux agricoles, un autre à la disposition du sous-préfet de Remiremont.
- : le régiment est rassemblé pour être transféré dans la région de Corcieux, Moyenmoutier à la disposition de la 170edivision d'infanterie, travaux de soutien.
: le lieutenant-colonel Gardin quitte la tête du régiment. Il est remplacé par le lieutenant-colonel de Verna. Au , le régiment compte 1587 officiers, sous-officiers et militaires du rang.
1918
- : concentration du régiment, puis transport par VF de la gare de Bruyères vers Lure. Il y est mis au repos puis participe à des travaux de soutien dans la région et notamment, la construction du terrain d'aviation de Lure-Malbouhans. IL effectue par ailleurs des travaux forestiers en forêt du Mont de Vannes.
: il assure la liaison entre les 22e et 26edivisions le long d'une ligne Broyes, Royaucourt. Les deux divisions se replient laissant le régiment seul face aux troupes allemandes. le régiment résiste ensuite sur une ligne Grivesnes - Montdidier - Le Cardonnois. Repli vers Quinquempoix, puis organisation d'une ligne de défense en avant de Folleville.
- : il est amené à Pont Sainte-Maxence pour y être embarqué en chemin de fer en direction de Lunéville et de Charmes. Il y reçoit une mission opérationnelle sur le front dans la forêt de Parroy, une mission de logistique d'exploitation des scieries et diverses missions de soutien. Le , le 97e RIT est dissous pour donner naissance à deux bataillon de pionniers à 3 compagnies. Le 1erbataillon est mis à la disposition de la 154edivision d'infanterie. Les deux compagnies de mitrailleuses sont regroupées avec deux autres compagnies du même type du 112e RIT pour former le 6ebataillon de mitrailleuses de corps d'armée.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4]:
Service historique de l'état-major des armées, Les armées françaises dans la Grande guerre, vol.2, t.X: Ordres de bataille des grandes unités: divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, Paris, Impr. nationale, , 1092p. (lire en ligne), p.170-171, 672-673, 848-849
Service historique de l'état-major des armées, Les armées françaises dans la Grande guerre, vol.1, t.X: Ordres de bataille des grandes unités: grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, Paris, Impr. nationale, , 966p. (lire en ligne), p.662-663