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division allemande (Seconde Guerre mondiale) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La 7e Panzerdivision est une division blindée de la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale. Elle existe d'abord en tant que 2e division légère (allemand : 2. Leichte-Division) créée le .
7e Panzerdivision | |
Création | 1938 |
---|---|
Dissolution | 1945 |
Pays | Allemagne |
Allégeance | Troisième Reich |
Branche | Wehrmacht |
Type | division blindée |
Rôle | Panzer Division |
Fait partie de | Wehrkreis IX |
Ancienne dénomination | 2. Leichte-Division (2e division légère) |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Commandant historique | Erwin Rommel |
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À l'automne 1939, après avoir participé à la campagne de Pologne, elle est transformée en division blindée et prend part à la campagne de l'Ouest où, sous le commandement d'Erwin Rommel, elle gagne le surnom de « division fantôme » (allemand : Gespensterdivision)[note 1]. Elle est engagée dans l'invasion de l'Union soviétique puis retourne en France à l'été 1942 et participe ainsi à l'occupation de la zone libre en , avant de retourner, définitivement, sur le front de l'Est.
La 2. Leichte-Division (2e division légère) est créée le à Gera[1]. En , elle participe à l'invasion de la Pologne. En raison des lacunes que la campagne a révélées dans l'organisation des divisions légères, qui font alors partie de la cavalerie, elle est réorganisée en division blindée. Le , elle est renommée 7. Panzer-Division et Erwin Rommel en prend la tête en [2].
La division doit alors prendre part à l'offensive à l'ouest (plan Jaune) au sein du 15e corps d'armée (motorisé) lequel, progressant en avant de la 4e armée, doit gagner la Meuse au niveau de Dinant[3]. Le 15e corps comprend une deuxième division, la 5e Panzerdivision.
Panzer I | Panzer II | Pz.Befehlswagen 38(t) | Total chars légers | Panzer 38(t) | Panzer IV | Total chars moyens et lourds | Total | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7e Panzerdivision | 34 | 68 | 8 | 110 | 91 | 24 | 115 | 225 |
Menée tambour battant, la campagne de France est bouclée en 6 semaines et met en évidence les talents de commandement de Rommel.
La division reçoit le surnom de Gespensterdivision (division fantôme) qu'elle gardera jusqu'à la fin de la guerre parce que sa rapidité de manœuvre et ses déplacements sur de grandes distances ne permettaient pas à l'ennemi de localiser la division, mais c'était également le cas pour le Haut Commandement allemand. Rommel évaluait l'importance d'être avec ses hommes et de les commander depuis la ligne de front, quitte parfois à être coupé des communications avec le Haut Commandement s'il ne souhaitait pas être perturbé, son sentiment était qu'il était préférable d'agir d'abord et tout expliquer plus tard. Rommel a été critiqué sur ses manières d'agir qui étaient en dehors des usages militaires. Rommel a décrit la campagne française, dans ses lettres à son épouse comme « un voyage éclair en France ».
À la fin de la campagne, elle reste en France jusqu'au printemps 1941 comme force d'occupation. Puis elle retourne en Allemagne se réorganiser avant de participer en juin 1941 à l'opération Barbarossa au sein du Groupe d'armées centre.
À la veille de l'opération Barbarossa, la 7e Panzerdivision avait une force totale de 265 blindés :
Elle combat à Minsk, Smolensk et aux portes de Moscou. Pendant l'hiver 1941-1942, elle subit durement la contre-offensive russe.
En mai 1942, la division est rapatriée en France dans la région de Bordeaux pour se reconstituer et participe à l'invasion de la zone libre en novembre 1942.
Elle revient sur le front de l'Est et prend part à des combats défensifs à Rostov, puis en juillet 1943, elle participe à la bataille de Koursk au sein de l'opération Zitadelle avec le Groupe d'armées Sud dans le secteur de Biglerons. L'opération étant un échec, la division prend part à la retraite allemande à travers l'Ukraine et subit de lourdes pertes à Kiev en octobre puis à Jitomir en novembre de la même année.
L'année 1944 commence mal où la 7e Panzerdivision évite de justesse sa destruction près de Tarnopol avec la 1re Panzerarmee dans la poche de Kamenez-Podolsk. Toujours sollicitée, la division est transférée en Lituanie et combat à Raseiniai, puis pendant l'offensive russe de l'hiver 1944-1945 sur le secteur de Dantzig subissant encore de lourdes pertes.
La division prend part ensuite à la bataille de Berlin avant de se replier et de se rendre aux forces britanniques dans la région de Schwerin en mai 1945.
Date | Grade | Commandant |
---|---|---|
- | Generalleutnant | Georg Stumme |
Début | Fin | Grade | Nom |
---|---|---|---|
Generalleutnant | Georg Stumme | ||
Generalmajor | Erwin Rommel | ||
Generalmajor | Hans Freiherr von Funck | ||
Oberst | Wolfgang Gläsemer | ||
Generalmajor | Hasso von Manteuffel | ||
Generalmajor | Adelbert Schulz | ||
Oberst | Wolfgang Gläsemer | ||
Generalleutnant | Dr Karl Mauss | ||
Generalmajor | Gerhard Schmidhuber | ||
Generalleutnant | Dr Karl Mauss | ||
Generalmajor | Hellmuth Mäder | ||
Generalleutnant | Dr Karl Mauss | ||
Generalmajor | Max Lemke | ||
Generalleutnant | Dr Karl Mauss | ||
Oberst | Hans Christern |
Date | Grade | Commandant |
---|---|---|
- | Major | Otto Heidkämper |
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