En 1918, la 50edivision d'infanterie est une division de choc qui attaque en Picardie lors de l'offensive Michael puis sur l'Aisne. Durant l'été et l'automne 1918, elle livre des combats défensifs violents sur cette partie du front. Après la signature de l'armistice, la division est rapatriée en Allemagne et dissoute au cours de l'année 1919.
Composition
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source: US Army 1920, p.489.
avril: occupation d'un secteur en Champagne dans la région sud de Sommepy.
mai - fin octobre: occupation d'un secteur vers Tahure, au nord de Perthes et du Mesnil. À partir du , la division est engagée dans la bataille de Champagne et subit de fortes pertes[n 1].
fin octobre - : retrait du front, réorganisation de la division dans la région de Vouziers et de Juniville.
- : mouvement vers le front, occupation d'un secteur dans la région de Prosnes et de Prunay à l'est de Reims.
1916
4 - : retrait du front, mouvement vers Verdun dans la région d'Ornes.
1er - : attaque allemande entre le bois de la Caillette et Damloup vers le fort de Vaux.
: capture du fort de Vaux par le 158erégiment d'infanterie[1].
juin - juillet: retrait du front, réorganisation et repos dans la région d'Étain, éléments en secteur dans la plaine de la Woëvre. Puis à nouveau engagée dans la bataille de Verdun à la fin du mois de juillet au sud de Vaux.
1er août: attaque allemande sur La Lauffée.
: contre-attaque française.
- : subit l'attaque française, la division est repoussée. Le fort de Vaux est abandonné le . Les pertes de la division sont importantes durant ces combats.
- : retrait du front, mouvement de rocade vers l'Argonne. Occupation d'un secteur vers Vauquois.
1917
- : retrait du front, repos dans la région de Saulces-Champenoises, puis au camp de Sissonne et enfin vers Thenailles; en réserve de la VIe armée allemande.
8 - : mouvement vers le front. À partir du , engagée vers Juvincourt dans la bataille du Chemin des Dames[1]. La division subit de lourdes pertes après les attaques françaises.
- : retrait du front, repos et réorganisation de la division dans la région de Nizy-le-Comte à proximité du camp de Sissonne.
- : mouvement vers le front, à nouveau engagée dans la bataille du Chemin des Dames vers Allemant.
- : occupation et organisation d'un secteur entre Neuville-sur-Ailette et Chamouille.
1918
- : retrait du front par extension des longueurs de front occupé par les divisions voisines, mouvement par V.F. dans la région de Chimay, à partir du repos et instructions.
- : mouvement vers La Capelle et Fontenelle; instruction, mise en réserve de la XVIIIe armée allemande.
- : mouvement vers le front, engagée dans la bataille de la Marne au sud-ouest de Reims pour s'opposer à la progression des troupes alliées.
- : retrait du front, reconstitution et repos.
- : mouvement vers le front au nord-ouest de Reims vers Prouilly et Cormicy. Impliquée dans les combats défensifs de l'armée allemande dans la région. La division est contrainte de se replier devant la pression des troupes alliées par Brimont, Guignicourt et Banogne[2].
7 - : retrait du front, à nouveau en ligne le du côté de Mézières jusqu'au . Après la fin du conflit, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source: Wegner 1990, p. 138.
(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne)
(de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol.1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN3-7648-1780-1)