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La 3e division d'infanterie coloniale (3e DIC) est une grande unité française qui regroupe des troupes coloniales pendant les deux guerres mondiales et la guerre d'Indochine.
3e division d'infanterie coloniale | |
Défilé des troupes parisiennes de la 3e DIC en mars 1932. | |
Création | 1902 |
---|---|
Dissolution | 1946 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie coloniale |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale Deuxième Guerre mondiale Guerre d'Indochine |
Batailles | 1914 - Combats de Rossignol 1914 - Bataille de la Marne (Bataille de Vitry) 1915 - 1re bataille de Champagne 1915 - 2e bataille de Champagne 1916 - Bataille de la Somme 1917 - Chemin des Dames 1918 - 3e bataille de l'Aisne 1918 - 4e Bataille de Champagne 1918 - 2e bataille de la Marne 1918 - Bataille de la Serre - 1940 - Bataille de France 1945 - Reconquête de l'Indochine |
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La division est créée le [2].
Affectation organique : 1er CAC d' à
La 3e division d'infanterie coloniale est dissoute le [2].
Elle est recréée en 1929[2]. D'après le décret du 28 juin 1928 portant sur l'organisation des troupes coloniales, elle doit être formée de trois régiments d'infanterie coloniale et un régiment d'artillerie coloniale, mixte malgache [4]. La division est constituée des unités suivantes[5] :
Sa structure est ensuite modifiée et en 1939 la division est organisée comme suit[6] :
La division est considérée comme une unité d'élite en 1939-1940[7],[8].
Pendant la drôle de guerre, la 3e division d'infanterie coloniale, formation d'active série A et de type Nord-est, est rattachée à la 2e armée (général Huntziger) au sein du XVIIIe corps d'Armée (général Rochard). Elle renforce le 155e régiment d'infanterie de forteresse qui occupe le sous-secteur de Montmédy (secteur fortifié de Montmédy) disposant de fortifications plutôt solides, englobant notamment la tête de pont de Montmédy sur la Chiers[4]. La division n'est dans son ensemble pas concernée par les plans d'interventions en Belgique, elle doit continuer à défendre le front qu'elle occupe, entre la 3e division d'infanterie nord-africaine (du Xe corps d'armée) à sa gauche et la 41e division d'infanterie sur sa droite.
En revanche, son groupe de reconnaissance de division d'infanterie, le 73e GRDI, doit participer à la manœuvre retardatrice de l'invasion allemande en Ardenne, en renforçant le détachement sud de la 2e division légère de cavalerie ; cette division agit en avant de la 2e armée en direction de la frontière belgo-luxembourgeoise au sud de Martelange[9]. Un des bataillons de la division, le II/1er régiment d'infanterie coloniale doit également avancer en Belgique pour se placer en recueil de la cavalerie sur la Semois[9].
Face à l'attaque allemande par les Ardennes, la division doit défendre à partir du 16 mai 1940 la région pivot entre la Chiers et la Meuse[7],[8]. Elle tient cette région jusqu'à l'ordre de retraite exécuté à partir du [8]. Se repliant en combattant avec le groupement Dubuisson (sl), la division se rend sur ordre le [10].
Selon[11].
La division est formée le à partir de la 1re division coloniale d'Extrême-Orient (1re DCEO, qui a elle-même été renforcée par des éléments de la 2e division coloniale d'Extrême-Orient dissoute mi-juin). La 3e DIC ne conserve que les soldats européens de la 1re DCEO[12],[13].
La division débarque à Saïgon en janvier-février 1946 et commence à opérer contre le Việt Minh en Cochinchine, en relève de la 9e division d'infanterie coloniale[14]. La 3e DIC est responsable de la garde de la partie du Viêt Nam située au sud du 16e parallèle, avec le soutien de la 1re brigade d'Extrême-Orient et de deux régiments de Légion étrangère (3e REI et 13e DBLE). La division est affaiblie par le détachement d'éléments au Cambodge, au Laos et au Tonkin[15].
Elle a lieu le , la division prenant le nom d'État-major des troupes françaises en Indochine du Sud[2],[15], ses régiments devenant autonomes.
L'insigne de 1939 présente une nef, référence aux troupes de marine[2].
La division reprend en 1946 l'insigne de la 1re division coloniale d'Extrême-Orient[17] : une ancre chargée d'un dragon (symbole de l'Extrême-Orient), avec une croix de Lorraine (symbole de la France libre)[2]. L'insigne est fabriqué en Indochine[17].
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