Le canon de 37 S. A. pour chars légers[2], ou 37 mm SA 18 L/21 Puteaux, est une arme mise en service durant la Première Guerre mondiale par l'armée française et montée sur des véhicules de combat.
Canon de 37 SA pour chars légers ou 37 mm SA 18 L/21 Puteaux | ||||||||
Caractéristiques de service | ||||||||
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Type | Canon de char | |||||||
Utilisateurs | France Pologne |
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Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Production | ||||||||
Concepteur | Atelier de construction de Puteaux (APX) | |||||||
Année de conception | 1918 | |||||||
Constructeur | Atelier de construction de Puteaux (APX) | |||||||
Variantes | Hotchkiss-SS | |||||||
Caractéristiques générales | ||||||||
Poids du canon et de l'affût | 110 kg | |||||||
Longueur du canon seul | 777 mm | |||||||
Longueur en calibre | L/21 | |||||||
Longueur du canon et de l'affût | 880 mm | |||||||
Support | Renault FT Renault R-35 Hotchkiss H35 Hotchkiss H38 FCM 36 white Laffly WL-50 Samochód pancerny wz. 28 Samochód pancerny wz. 29 Samochód pancerny wz. 34 |
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Calibre | 37 mm | |||||||
Cadence de tir | 10 à 20 obus par minute | |||||||
Vitesse initiale | 367–600 m/s | |||||||
Portée pratique | 400 m [1] | |||||||
Portée maximale | 2 500 m | |||||||
Munitions | 37 × 94 mm R Voir article |
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Alimentation | Manuelle au coup par coup Éjection automatique |
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Mécanisme | Culasse semi-automatique à glissement vertical | |||||||
Syst. d'absorption du recul | frein hydropneumatique | |||||||
Organe de visée | Viseur optique x1 | |||||||
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Historique du 37 mm SA 18
L'utilisation de canons sur des véhicules débute dans l'armée française en 1914 par l'installation de 37 mm modèle 1885 sur des Peugeot 146[3].
L'origine du canon de 37 mm SA 18[4] remonte au canon de 37 mm TR Mle 16 d'infanterie[5]. Cette arme est créée par Gilbert Garnier à l'arsenal de Puteaux (APX)[6], à l'instigation du général Estienne et de Ferdinand Foch. Il l'adapte dans des versions pour avion, tir antiaérien et à usage sous blindage, sous le nom de 37 mm Mle 1917 pour automitrailleuses.
Le modèle 37 mm SA 18 est une nouvelle version avec une culasse semi-automatique, d'où l'appellation « SA ». Le 37 mm Mle 18 modifié 37 est à nouveau mis en production en 1937 et jusqu'en pour équiper les blindés fabriqués à cette période[7].
Il est remplacé par le 37 mm SA 38.
Caractéristiques
Cette arme simple et fiable est conçue pour une utilisation contre l'infanterie et les nids de mitrailleuse. Le chargement par la culasse et une alimentation semi-automatique assure une cadence de tir de vingt coups par minute[8]. Le tube long de 21 calibres permet le tir en site négatif (vers le bas). L'arme est dotée d'une lunette de pointage et servie par une personne. Sa faible vitesse initiale la rend peu efficace sur les blindages mais suffisante contre des véhicules légèrement protégés.
Munitions
Plusieurs types d'obus en 37 × 94 mm R sont développés comme munition pour le 37 mm SA 18[9] :
L'obus de rupture Mle 1935 est capable de percer 21 mm de blindage incliné à 35° à 400 m de distance.
Production et utilisation
France
Le canon 37 mm SA 18 est mis en production pour équiper en 1918 une part importante des chars Renault FT, produits à plus de 4 700 exemplaires[10] et l'automitrailleuse de cavalerie White sortie à 230 exemplaires[11].
Les automitrailleuses de cavalerie Citroën P 4, Schneider P 16 et AMR Citroën-Kégresse P28 reçoivent l'arme en 1923, 1929 et 1931[12], ainsi que la version modernisée de la White, la Laffly 50 AM en 1933-1934[13], et l'automitrailleuse de découverte Panhard 165/175 TOE[14].
Cette arme est standardisée sur les chars d'accompagnement d'infanterie Renault R35, Hotchkiss H35 et FCM 36 construits à plus de 1 450, 400 et 100 exemplaires[15]. Elle est utilisée ici dans son rôle premier de suppression de l'infanterie et des nids de mitrailleuse.
Pologne
Plusieurs blindés polonais[16] sont équipés du canon 37 mm SA 18, l'automitrailleuse semi-chenillée Samochód pancerny wz. 28 (en) sur base Citroën Kégresse B2 en 1928[17], l'automitrailleuse Samochód pancerny wz. 29 Ursus (en) en 1929[18] et l'automitrailleuse Samochód pancerny wz. 34 (en) en 1935[19].
Galerie photographique
- Le futur général George Patton posant devant un Renault FT en 1918.
- FCM 36 exposé au musée des blindés de Saumur
- Renault R35 exposé au musée des blindés de Saumur
Notes et références
Sources et bibliographie
Liens externes
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