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une des 38 divisions de la Waffen-SS de l'Allemagne nazie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La 3e division SS « Totenkopf » ou la division « Totenkopf », Totenkopf signifiant « tête de mort » (appellations allemandes successives : la SS-Division Totenkopf, puis la SS-Panzergrenadier-Division „Totenkopf“ et enfin la 3. SS-Panzer-Division „Totenkopf“), est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale.
3e division SS « Totenkopf » Appellations allemandes successives : SS-Division « Totenkopf » SS-Panzergrenadier-Division « Totenkopf » 3. SS-Panzer-Division « Totenkopf » | |
Emblème de la division. | |
Création | 1934 |
---|---|
Dissolution | Mai 1945 |
Pays | Allemagne |
Branche | Waffen-SS |
Ancienne dénomination | SS-Totenkopf-Division SS-Panzergrenadier DivisionTotenkopf |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Bataille de France Siège de Léningrad Poche de Demiansk Koursk |
Commandant | Theodor Eicke Matthias Kleinheisterkamp Georg Keppler Hermann Priess Heinz Lammerding Max Simon Hellmuth Becker |
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La présence dans les effectifs de cette division de gardes des camps de concentration et d'extermination nazis en a fait l'une des unités de la Waffen-SS qui s'est distinguée le plus par son fanatisme et sa brutalité ; elle a de ce fait commis de nombreux crimes de guerre.
La division Totenkopf avait pour origine les unités de garde des camps de concentration, les SS-Totenkopfverbände (« unités SS à tête de mort »). Celles-ci étaient dirigées par Theodor Eicke à partir du , lors de sa nomination comme inspecteur des camps de concentration.
Ces unités étaient organisées en régiments basés dans différents camps :
C'est sous le commandement d'Eicke que débute la transformation des SS-TV (il ne faut pas confondre les SS-VT pour SS-Verfügungstruppe, destinés dès l'origine à faire des Waffen-SS, avec les SS-TV pour SS-Totenkopfverbände, initialement uniquement destinés à la garde des camps de concentration) en vue d'en faire des unités aptes à combattre sur le front. Dès sa prise de fonction, Eicke mobilise tous ses contacts au sein de la SS pour assurer un bon équipement à sa division, notamment en armes antichars, pour la motoriser et la doter d'un groupe de reconnaissance[1].
À partir de ce moment, Eicke entame une nouvelle carrière et n'a plus de responsabilités dans l'organisation des camps de concentration. L'homme change de fonction, mais ses convictions restent les mêmes. Anti-catholique convaincu, il arrive, en 1940, à « convaincre »[pas clair] une compagnie entière de sa division de renoncer à la religion chrétienne, en le faisant acter par un tribunal administratif[2]. Tout au long de sa période de commandement, il veille scrupuleusement au respect des drastiques critères de recrutement de la Waffen-SS, n'hésitant pas à renvoyer des candidats pourtant acceptés mais qu'il juge personnellement non conformes aux normes physiques, raciales ou morales de la SS[3] et rechigne à voir ses officiers quitter la division Totenkopf pour renforcer d'autres unités[4].
Rejoignant la « Leibstandarte SS Adolf Hitler » (« régiment SS de garde d'Adolf Hitler ») et la SS-Verfügunsgstruppe (littéralement « troupe SS à disposition »), les unités Totenkopf constituent l'un des trois piliers de la future Waffen-SS.
Après la réorganisation de la dénomination et de la numérotation des divisions SS en 1943, elle reçoit la dénomination officielle de 3. SS-Panzer-Division „Totenkopf“, aux côtés, entre autres, de la 1re division SS « Leibstandarte SS Adolf Hitler » et de la 2e division SS « Das Reich », issue de la SS-Verfügungstruppe.
Le , Adolf Hitler autorise le regroupement des régiments « Totenkopf » pour former une division Waffen-SS. Cette division est intégrée à la 2e armée pendant les opérations de la campagne de France en mai 1940.
Comme en Pologne, pendant la campagne de France, Eicke et sa division se distinguent par leur brutalité sans bornes et leurs crimes de guerre.
Pour le déclenchement de l'invasion de l'Union soviétique, Eicke insiste pour que sa division soit dotée de camions militaires conçus pour le transport de troupes à la place des divers véhicules qu'elle a reçus ; « Abstraction faite que nous avons l'air de romanichels et qu'une telle apparence ne sied pas à la SS, on ne peut conduire aucune guerre à l'Est avec ce genre de véhicules »[5]. Son insistance lui permet d'obtenir gain de cause.
En , en Finlande, deux régiments de la division[6] s'enfuient devant une contre-offensive des troupes de l'Armée Rouge, s'attirant de sévères jugements d'officiers de la Wehrmacht[7].
Sous le commandement de Theodor Eicke, abattu lors d'une reconnaissance aérienne, puis de ses successeurs, la division Totenkopf continue à faire preuve d'un fanatisme inégalé et de férocité lors de l'avancée en 1941, de l'offensive de l'été 1942, de la conquête de Kharkov[8], de la bataille de la poche de Demiansk, et lors de la défense de Varsovie puis de Budapest début 1945. Elle fait preuve de remarquables aptitudes au combat défensif contre l'Armée rouge[9].
Début | Fin | Grade | Nom |
---|---|---|---|
Obergruppenführer | Theodor Eicke | ||
Obergruppenführer | Matthias Kleinheisterkamp | ||
Obergruppenführer | Georg Keppler | ||
Obergruppenführer | Theodor Eicke | ||
Obergruppenführer | Hermann Priess | ||
Standartenführer | Heinz Lammerding | ||
Gruppenführer | Max Simon | ||
Obergruppenführer | Hermann Priess | ||
Brigadeführer | Hellmuth Becker |
La 3e division SS « Totenkopf » est engagée dans l'invasion de la France en tant que division de réserve du groupe d'armées A, sous le commandement du général Gerd von Rundstedt qui avait comme objectif la percée dans les Ardennes.
Son point de rassemblement était Korbach, situé près de Cassel.
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