: création de la 126e demi-brigade de bataille, à partir du 2e bataillon du régiment d’infanterie, auquel sont associés le 2e bataillon des volontaires de l’Ain et le 3e bataillon de volontaires de la Nièvre[2].
1810: création du 126erégiment d'infanterie de ligne à partir du 5erégiment d'infanterie et du 1erbataillon du 8erégiment d'infanterie du royaume de Hollande, lors de l'annexion de celui-ci[2].
1811: affecté à la surveillance des côtes du nord de la France, face aux Anglais[3].
25 mars 1871: par décision ministérielle, quatre régiments provisoires sont formés avec des militaires rentrés de captivité. Le 19e RI prend naissance le 19 mai 1871 à Lyon[2].
4 avril 1872: par décret du Président de la République, le régiment est définitivement constitué et prend le nom de 126e RI, composé de 4 bataillons à 4 compagnies[2].
5 juillet 1875: le régiment se déplace vers le midi pour aider les populations sinistrées à la suite d’inondations[2].
juillet 1876: le régiment cantonne à Toulouse jusqu’en 1907[2].
1944: reconstitué officiellement en à partir des maquis de la Résistance de la Corrèze et de la Dordogne[4], participe à la prise de Karlsruhe et Rastatt[2].
1999, il rejoint la 3e brigade mécanisée. Il est ensuite engagé au Tchad, en Afghanistan, au Kosovo, en République de Côte d’Ivoire et en République centrafricaine[3].
2004: envoyé à Abidjan pour participer à l'évacuation des ressortissants français[3].
Le , le régiment reçoit la Croix de guerre 1914-1918, avec deux palmes et de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre[3].
Le , il a reçu la Croix de la Valeur militaire avec une palme de bronze (une citation à l'ordre de l'armée) au titre de l'opération Pamir en Afghanistan[3].
Marie-Georges Picquart, Acteur central de l'affaire Dreyfus, il découvre les preuves de la trahison de Ferdinand Walsin Esterhazy, à la place duquel le capitaine Dreyfus a été accusé, dégradé et condamné sur de fausses preuves, et participe au rétablissement de la vérité, malgré la pression de sa hiérarchie. Tout comme Dreyfus, il est condamné bien qu'innocent, et incarcéré. Les deux hommes sont réhabilités en même temps, en 1906. Il reprend ensuite le cours de sa carrière militaire au grade de général de division et rejoint la même année le premier gouvernement Clemenceau en tant que ministre de la Guerre.
Louis Godefroy, alias Marcel, alias Robert, alias Auriac, alias Rivière, il a été militant communiste, connu pour ses faits de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Il commande le 126e RI, jusqu'à sa dissolution le après neuf mois d'occupation en Allemagne.
Martial Brigouleix, officier de réserve et commandant de la 5e compagnie du 126e RI de à . Démobilisé, il est arrêté en tant que membre actif de la résistance. Torturé à Limoges, il tombe sous les balles allemandes dans les douves du Mont Valérien le . Chevalier de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération[12], titulaire de trois citations, il est mort pour la France.
Raymond Farro, officier saint-cyrien, capitaine au 126e RI en 1939. Blessé pendant la campagne de France[13], il s'engage dès 1941 dans la résistance et devient le chef départemental puis régional de l'Armée secrète. Arrêté une première fois en 1943, il parvient à s'échapper et poursuit sa lutte contre l'occupant. Arrêté par la Gestapo le , il est torturé puis fusillé le .
La devise du régiment est "Fier et vaillant!"[14].
L'insigne est composé de:
un Bison: symbole de force et de puissance;
la Croix de Lorraine: en souvenir du 156e RI venu se fondre avec le 126 et dont le régiment garde la lointaine tradition;
les épis de blé: qui figurent dans les armes de la ville de Brive-la-Gaillarde[15].
René Grando, Jacques Queralt et Xavier Febrés (préf.Bartolomé Bennassar), Camps du mépris: des chemins de l'exil à ceux de la Résistance, 1939-1945, Perpinya, Editorial Trabucaire, , 192p. (ISBN978-2-905-82832-3, OCLC807012104), p.186
«Unités décorées dans leur garnison», sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr. Outre douze unités décorées, vingt-quatre unités recevront la Croix de la valeur militaire ultérieurement. Le 126e RI page 22.