Remove ads
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le 120e régiment d'infanterie (120e RI) est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française créé sous Napoléon Ier à partir de deux régiments provisoires de l'armée d'Espagne en 1808. Dissous en 1814, il est brièvement recréé pendant la guerre franco-allemande de 1870 puis en 1872. Il participe à la Première et à la Seconde Guerre mondiale. Il est dissous depuis 1940.
120e régiment d'infanterie | |
Insigne régimentaire du 120e régiment d'infanterie | |
Création | 1808 |
---|---|
Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | régiment d'infanterie |
Rôle | infanterie |
Devise | Cave Canem (Prends garde au chien) |
Inscriptions sur l’emblème |
Rio Seco 1808 Santander 1809 Arapiles 1812 Toulouse 1814 La Marne 1914 Verdun 1916 Champagne 1915-1918 |
Guerres | Guerres napoléoniennes Guerre de 1870 Première Guerre mondiale bataille de France |
Fourragères | aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 deux palmes |
modifier |
Période | Nom |
---|---|
Du au | Colonel Antoine Lafond (1750 - 1826) |
Du au 12/11/1808 | Colonel Antoine Lafond (1750 - 1826) |
Du au | Colonel Étienne Gauthier (1761 - ?) |
Du au | Colonel Joseph Bouthmy (1774 - 1813) |
Du à 1814 | Colonel Louis Nicole (1767- ?) |
Du au | Lieutenant-colonel Jules Désiré Hecquet (1824 - 1884) |
Du au | Lieutenant-colonel Édouard Louis Maxime de Boisdenemets |
Du au | Lieutenant-colonel Toussaint Marie Donniot |
Du au | Colonel Jules Désiré Hecquet (1824 - 1884) : |
Du au | Colonel Édouard Louis Maxime de Boisdenemets |
Du au | Colonel Duval |
Du au | Colonel Vinciguerra[1] |
Du au | Colonel Nicolas Lebel (1838 - 1891) |
Du au | Colonel Servières |
Du à ? | Colonel Paul Émile Ferdinand Dietrich |
(...) | |
1905 | Colonel Louis Leguay |
(...) | |
Du au | Lieutenant-colonel Nicolas Georges Girard |
(...) | |
Du au | Colonel Nicolas Georges Girard |
(...) | |
1939 | Colonel Louis du Couëdic de Kergoaler |
De 1939 à 1940 | Colonel Chrétien |
De 1815 à 1870, le numéro 120 reste vacant jusqu'à ce que la défaite du Second Empire pendant la guerre franco-allemande de 1870 force à la création de nouveaux régiments[2].
En août 1870, le 20e régiment d'infanterie de marche est mis sur pied à partir des dépôts des 73e, 83e et 87e régiments d'infanterie, afin de défendre Paris menacé par les Prussiens. Le 1er novembre 1870, ce régiment de marche devient le 120e régiment d'infanterie de ligne. Le régiment, est d'abord rattaché au 14e corps d’armée[2], puis à partir du au 2e corps de la 2e armée de Paris et le au 1er corps de cette même armée[3]. Du au , le régiment tient le front pendant la bataille de Champigny restant à son poste pilonné par l'artillerie allemande[4]. Le , il combat au Bourget[5]. Resté dans la zone du Bourget, le régiment souffre fortement du froid[6]. Il participe le à la vaine tentative de sortie à Buzenval[7]. À l'issue du cessez-le-feu du , le régiment est désarmé le mais reste en garnison à Paris[8]. Le 120e régiment d'infanterie est licencié le [9].
Le 120e régiment d'infanterie est recréé le , par changement de nom du 135e régiment d'infanterie[10].
Le régiment est dissous le [12].
Formé le sous les ordres du colonel Chrétien, il appartient à la 71e division d'infanterie. Celle-ci est d'abord affectée au renforcement du 136e régiment d'infanterie de forteresse qui occupe en Belgique le sous-secteur de Mouzon (secteur fortifié de Montmédy), elle est alors l'une des deux divisions du Xe corps d'armée (2e armée) dont elle constitue l'aile droite[13]. En avril 1940, la 71e DI est remplacée par la 3e division d'infanterie nord-africaine et se place alors en réserve de la 2e armée dans la région de Machault – Semide, derrière l'aile gauche de l'armée[13].
Lors de la bataille de France, le régiment disparait dans le chaos de la percée de Sedan. Une partie des rescapés recrée le 83e régiment d'infanterie en juin[14].
Le drapeau du régiment porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[15] :
Le régiment est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes (deux citations à l'ordre de l'armée et a reçu la Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918[16].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.