Vers 830-821 av. J.-C.: règne de Mattan Ier, roi de Tyr[1]. Il a deux enfants, Élyssa (Didon) et Pygmalion. Son règne est troublé par des querelles politiques, qui se poursuivent sous le règne d’Élyssa qui lui succède à sa mort. Pour renforcer son autorité, Élyssa épouse Sychée, grand prêtre de Melkart, mais celui-ci est assassiné par Pygmalion qui prend le pouvoir à Tyr. Élyssa se réfugie à Chypre avec ses partisans. Puis après avoir enlevé plusieurs jeunes filles de Chypre, elle débarque en Afrique en 814 av. J.-C. et fonde Carthage[2].
827 av. J.-C.: en Assyrie, Assur-danin-pal, allié à la petite noblesse et à 27 cités (dont Assur, Ninive, Erbil et Arrapha), déclenche la guerre civile contre son père Salmanazar III. Le vieux roi confie à son autre fils Shamshi-Adad V le soin de mater la révolte (fin en 820 av. J.-C.). La révolte d’Assur-danin-pal est celle des cités Assyriennes et de la petite noblesse rurale contre les «grands» du royaume, les riches et puissants gouverneurs des provinces nouvellement annexées et certains dignitaires de la cour, comme le turtânu Daiân-Ashur qui conduit depuis cinq ans toutes les campagnes à la place du roi[3].
825 av. J.-C.: trafic attesté entre l’Eubée et la Syrie du Nord par la présence de céramique grecque sur le site araméen d’Al-Mina(en), à l’embouchure de l’Oronte[5] (aujourd'hui Samandağ).
824-806 av. J.-C.: règne d’Ishpuini Ier, roi d’Urartu[3]. Il s’empare de la région de Musasir, entre les lacs de Van et d’Urmiah et de la région de Parsua, peuplée de Mèdes et de Mannéens (Mannaï).
823-811 av. J.-C.: règne de Shamshi-Adad V, roi d’Assyrie. Période d’instabilité en Assyrie à la mort de Salmanazar III. Shamshi-Adad ne parvient à réprimer la révolte des 27 villes allumée par son frère que vers 820 av. J.-C.[3].
Otar Lordkipanidzé et Pierre Lévêque, Le Pont-Euxin vu par les Grecs: sources écrites et archéologie, Presses Univ. Franche-Comté, , 348p. (ISBN978-2-251-60427-5, présentation en ligne)