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Fiche qui indique les performances énergétiques d'un produit au consommateur De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'étiquette-énergie est une fiche destinée au consommateur qui résume les caractéristiques d'un produit, en particulier ses performances énergétiques, afin de faciliter le choix entre différents modèles.
L'efficacité énergétique de l'appareil est évaluée en termes de classes d'efficacité énergétique notées de A+++ à D ou G. La classe A+++ est celle au rendement optimal, G la moins efficace. Cependant toutes les catégories d'appareil ne comportent pas encore les classes A+ à A+++.
Introduit en 1992 pour la plupart des appareils électroménagers, le principe a depuis été étendu à d'autres domaines comme l'automobile et l'immobilier pour permettre au consommateur de comparer plus facilement les performances environnementales d'un produit et l'inciter à se tourner vers les moins énergivores.
Depuis le , une nouvelle étiquette remplace l'ancienne sur cinq groupes d'appareil[1],[2] :
Les performances de ces appareils s'étant grandement améliorées, les anciennes étiquettes étaient devenues désuetes.
À la suite de la directive 92/75/CEE du Conseil du , la plupart des appareils électroménagers, les ampoules électriques doivent avoir une étiquette-énergie.
Les modalités par type d'appareil sont décrites dans un ensemble de directives de la Commission :
Dans le cadre de la directive EUP (Energy Using Products), la Commission Européenne a décidé la mise en place à partir de 2011 d'une nouvelle étiquette énergie. Celle-ci sera commune aux 27 pays de l'Union Européenne, plus lisible grâce à l'utilisation de logos facilement identifiables et introduisant les classes A+, A++ et A+++.
L'article 9, paragraphes 1 et 2, de la directive 2010/30/UE9 sur l’étiquetage énergétique devait être modifié par une future directive (en projet[3]).
En 2021 apparaît l'utilisation de code QR[4].
Prévue de 2019 à 2030, une simplification de l'étiquette-énergie doit supprimer les catégories supérieures à A (A+, A++ et A+++)[5]. En effet, pour les réfrigérateurs par exemple, les appareils classés de A à G ne peuvent déjà plus être vendus ; le consommateur est donc induit en erreur vis à vis des performances énergétiques d'un réfrigérateur A+[5]. Les exigences seront désormais rendues plus sévères dès que 30 % des appareils vendus seront classés A ou que 50 % seront classés A ou B[5].
Tous les nouveaux appareils sur le marché seront enregistrés dans une base de données en ligne, afin d'améliorer la transparence et faciliter la surveillance par les pays. Car, selon la Commission européenne, de 10 à 25 % des produits mis sur le marché ne seraient pas conformes aux exigences d’étiquetage énergétique en raison de contrôles insuffisants[5].
Depuis mars 2021, les sept classes énergétiques vont à nouveau de A à G. L’échelle colorée reste identique. Dans ce nouveau classement, la classe A est la plus performante et la classe G la plus énergivore[6].
Les étiquettes-énergie comprennent au moins quatre parties :
Depuis le 1er septembre 2021, chaque étiquette de réfrigérateur, comprenant les petits réfrigérateurs installés sous les plans de travail, les réfrigérateurs classiques une porte, les réfrigérateurs combinés deux portes et les réfrigérateurs grand volume dit frigo américain, comporte les informations suivantes :
Il n'y a pas d'équivalence directe entre la consommation électrique et la catégorie d’efficacité énergétique, celle-ci dépendant aussi du type de réfrigérateur (un petit réfrigérateur peu performant consommera moins qu'un frigo american efficace).
Depuis le 1er septembre 2021, chaque étiquette de lave-vaiselle comporte les informations suivantes :
Depuis le , chaque étiquette de Lave-linge sèchant comporte les informations suivantes :
Depuis le 1er septembre 2021, chaque étiquette de lave-vaiselle comporte les informations suivantes :
Une étude comparative de laboratoires de tests attribuant les classes d'efficacité aux lave-vaisselles a été effectuée en 2009 afin d'évaluer la répétabilité et la reproductibilité de la dernière version de la norme de test EN 50242, datant de . D'après cette étude, les résultats des tests varient entre les laboratoires de la valeur d'une classe pour la consommation d'énergie et de trois classes pour l'efficacité de lavage et celle de séchage[8].
On retrouve sur l'étiquette :
L’efficacité énergétique est ici le rapport entre l'électricité absorbée et la chaleur obtenue. Elle augmente donc quand la valeur du rendement diminue. On peut noter que les échelles d'efficacité glissent en fonction du type de four.
Type de four | A | B | C | D | E | F | G |
Petits (de 12 à 35 ℓ) | <0,60 | <0,80 | <1,00 | <1,20 | <1,40 | <1,60 | >1,60 |
Moyens (de 35 à 65 ℓ) | <0,80 | <1,00 | <1,20 | <1,40 | <1,60 | <1,80 | >1,80 |
Grands (65 ℓ et plus) | <1,00 | <1,20 | <1,40 | <1,60 | <1,80 | <2,00 | >2,00 |
Les classes énergétiques des fours sont définies par l'annexe IV de la Directive 2002/40/CE[9].
Depuis le 1er septembre 2021, chaque étiquette de téléviseur et écran comporte les informations suivantes :
Il n'y a pas d'équivalence directe entre la consommation électrique et la catégorie d’efficacité énergétique, celle-ci dépendant des dimensions de l'écran (un petit écran peu performant pourra consommer moins qu'un écran de grande taille avec un bon indice).
On retrouve sur l'étiquette, obligatoire de [10] à janvier 2019[5],[11] :
Lors de l'introduction en 2014 puis à partir de 2017, les aspirateurs doivent répondre à des critères minimums[12]. Les aspirateurs d'une puissance supérieure à respectivement 1 600 watts puis 900 watts sont notamment interdits.
À la suite d'une saisie du tribunal de l’Union européenne par Dyson en 2005, celui-ci a annulé le règlement sur l’étiquetage énergétique des aspirateurs[5]. En effet, les aspirateurs étaient notamment testés avec leur sac ou bac vide, ce qui n'était pas représentatif des conditions normales d’utilisation[5],[11].
Une révision de l'étiquette-énergie des aspirateurs est prévue entre 2021 et 2025[5].
L’efficacité énergétique est ici le rapport entre le refroidissement obtenu et l'électricité consommée. Elle croît donc avec la valeur du rendement. On peut noter que les échelles d'efficacité glissent en fonction du type de climatiseur.
Type de climatiseur | A | B | C | D | E | F | G | |
Appareils refroidis à l'air | Split / multi-split / split mobiles | >3,20 | >3,00 | >2,80 | >2,60 | >2,40 | >2,20 | <2,20 |
Monoblocs à double conduit (pour fenêtre ou mur) | >3,00 | >2,80 | >2,60 | >2,40 | >2,20 | >2,00 | <2,00 | |
Monoblocs à simple conduit (mobiles) | >2,60 | >2,40 | >2,20 | >2,00 | >1,80 | >1,60 | <1,60 | |
Appareils refroidis à l'eau | Split | >3,60 | >3,30 | >3,10 | >2,80 | >2,50 | >2,20 | <2,20 |
Monoblocs | >4,40 | >4,10 | >3,80 | >3,50 | >3,20 | >2,90 | <2,90 |
Pour les climatiseurs en mode chauffage, les valeurs sont alors des coefficients de performance d'harmonisation :
Type de climatiseur | A | B | C | D | E | F | G | |
Appareils à l'air | Split | >3,60 | >3,40 | >3,20 | >2,80 | >2,60 | >2,40 | <2,40 |
Monobloc double conduit | >3,40 | >3,20 | >3,00 | >2,60 | >2,40 | >2,20 | <2,20 | |
Monobloc simple conduit | >3,00 | >2,80 | >2,60 | >2,40 | >2,10 | >1,80 | <1,80 | |
Appareils à l'eau | Split | >4,00 | >3,70 | >3,40 | >3,10 | >2,80 | >2,50 | <2,50 |
Monobloc | >4,70 | >4,40 | >4,10 | >3,80 | >3,50 | >3,20 | <3,20 |
Sur chaque étiquette on trouve :
Les classes énergétiques des climatiseurs sont définies par l'annexe IV de la Directive 2002/31/CE[13].
Depuis le 1er septembre 2021, chaque étiquette de lampe électrique domestique, comprenant les lampes à bulbe (halogène, fluocompacte, etc.) ou les LED, comporte les informations suivantes [14] :
La classe d'efficacité énergétique des sources lumineuses, indiquée dans le second tableau ci-dessous, est calculée en divisant le flux lumineux utile déclaré (exprimé en lm) par la consommation électrique en mode allumé (exprimée en W) et en multipliant par le facteur de l'efficacité totale de l'équipement
Type de source lumineuse | |
---|---|
non dirigée fonctionnant sur le secteur | 1,000 |
non dirigée ne fonctionnant pas sur le secteur | 0,926 |
dirigée fonctionnant sur le secteur | 1,176 |
dirigée ne fonctionnant pas sur le secteur | 1,089 |
, selon la formule suivante [15]:
La catégorie d'efficacité est obtenue à l'aide de cette table à partir du résultat du calcul ci-dessus :
A | B | C | D | E | F | G |
≥210 | >185 | >160 | >135 | >110 | >85 | <85 |
Exemple : 500 lm pour 3.5 W
Type de source lumineuse | Calcul | Résultat | Classe |
---|---|---|---|
non dirigée fonctionnant sur le secteur | 500 / 3.5 * 1,000 | 142 | D |
non dirigée ne fonctionnant pas sur le secteur | 500 / 3.5 * 0,926 | 132 | E |
dirigée fonctionnant sur le secteur | 500 / 3.5 * 1,176 | 168 | C |
dirigée ne fonctionnant pas sur le secteur | 500 / 3.5 * 1,089 | 155 | D |
Pour les voitures, ce n'est plus l’efficacité énergétique qui est indiquée dans l'échelle mais le niveau de rejet de CO2 exprimé en grammes par kilomètre parcouru. L'objectif est d'orienter prioritairement les consommateurs vers les voitures les moins émettrices de gaz à effet de serre et de CO2 en particulier, et de supprimer progressivement, faute de demande, les véhicules les plus émetteurs.
A | B | C | D | E | F | G |
<100 | <120 | <140 | <160 | <200 | <250 | >250 |
Les autres informations répertoriées sur l'étiquette-énergie sont suivant les pays :
En France, depuis le , les voitures dont les émissions de CO2 sont supérieures à 200 g/km subissent une taxe additionnelle de 2 €/g jusqu'à 250 g/km sur leur carte grise[16]. Au-delà, le tarif passe à 4 €/g de CO2.
Toujours dans le cadre de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, en 2008, un système de bonus/malus écologique a été instauré en France, ce qui lui a permis de s'installer à la 2e place derrière le Portugal avec une moyenne annuelle à 140 g/km de CO2 (resp. 138), s'alignant sur l'objectif d'émissions en Europe, la moyenne européenne s'établissant à 154 g/km de CO2. Un nouvel objectif à 120 g/km de CO2 est visé pour 2012-2015, la cible à long terme étant de 95 g/km de CO2 d'ici 2020[17].
La législation européenne impose, depuis le , un étiquetage des pneumatiques des véhicules de tourisme et les utilitaires, à la suite d'une loi votée en [19].
À partir du , une nouvelle étiquette remplace la précédente[20]. Celle-ci comporte :
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