Étang et prairies humides de Tiolet
zone naturelle du département de la Creuse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le site « Étang et prairies humides de Tiolet » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) française du département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
Étang et prairies humides de Tiolet | ||||
L'étang de Tiolet à l'est de la RD 40. | ||||
Pays | France | |||
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Région | Nouvelle-Aquitaine | |||
Département | Creuse | |||
Arrondissement | Aubusson | |||
Villes principales | La Celle-sous-Gouzon | |||
Coordonnées | 46° 12′ 26″ nord, 2° 13′ 31″ est | |||
Superficie approximative | 0,95 km2 | |||
Géologie | Bassin sédimentaire | |||
Relief | vallées | |||
Cours d'eau | ruisseau de Tiolet | |||
Faune remarquable | Milan noir, Milan royal, Œdicnème criard |
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Communes | 1 | |||
Classement | ZNIEFF de type 1 | |||
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France
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Dans le quart nord-est du département de la Creuse, le site « Étang et prairies humides de Tiolet »[1],[2] s'étend sur 95,57 hectares, sur le territoire des communes de La Celle-sous-Gouzon et de Gouzon. Environ 87 % de la superficie de cette zone se trouve sur le territoire de La Celle-sous-Gouzon, le reste étant sur Gouzon.
La zone est située à l'est et au sud-est du bourg de La Celle-sous-Gouzon, de 373 à 385 mètres d'altitude, sur le bassin sédimentaire de Gouzon, le long des cours du ruisseau de Tiolet et de son affluent sans nom de rive droite[2]. Elle est composée de milieux humides et de deux étangs, de part et d'autre de la route départementale (RD) 40[1]. Situé en amont et bordé par la RD 40, celui à l'ouest est le plus petit (environ quatre hectares) et l'autre, à l'est, en aval, distant d’environ 170 mètres à une superficie double.
Le site « Étang et prairies humides de Tiolet » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) — un espace naturel inventorié en raison de son caractère remarquable — de type 1[1], c'est-à-dire qu'elle est de superficie réduite, avec des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qu'elle abrite au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d'intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire.
Des recensements y ont été effectués aux niveaux faunistique et floristique de 1992 à 2011[1].
Cinq habitats déterminants sont présents sur le site[1] :
Quatre autres — non déterminants — en font également partie[1] :
Quinze espèces déterminantes d'animaux ont été répertoriées sur cette ZNIEFF depuis 1992 :
91 autres espèces animales y ont été recensées[1] :
Sept espèces déterminantes végétales ont été répertoriées dans la ZNIEFF [1], uniquement des phanérogames, en 1994, 1999 et 2011: le Dactylorhize de mai (Dactylorhiza majalis), l'Œnanthe aquatique (Oenanthe aquatica), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orchis des marais (Anacamptis palustris), ), l'Orchis x alata (Anacamptis x alata), la Potentille des marais (Comarum palustre) et la Renoncule scélérate (Ranunculus sceleratus).
Outre les espèces déterminantes déjà mentionnées, une espèce de ptéridophytes, la Prêle des eaux (Equisetum fluviatile) ainsi que vingt-neuf autres espèces de phanérogames ont été recensées dans la ZNIEFF[1] : l'Aulne glutineux (Alnus glutinosa), la Baldingère faux-roseau (Phalaris arundinacea), le Bouleau verruqueux (Betula pendula), le Cirse des marais (Cirsium palustre), la Douce-amère (Solanum dulcamara), le Grand Plantain (Plantago major), l'Iris faux acore (Iris pseudacorus), le Jonc bulbeux (Juncus bulbosus), le Jonc des crapauds (Juncus bufonius), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), le Lycope d'Europe (Lycopus europaeus), la Lysimaque commune (Lysimachia vulgaris), la Marguerite commune (Leucanthemum vulgare), la Massette à larges feuilles (Typha latifolia), la Menthe des champs (Mentha arvensis), le Millepertuis des marais (Hypericum elodes), le Nénuphar jaune (Nuphar lutea), la Petite lentille d’eau (Lemna minor), le Plantain d'eau commun (Alisma plantago-aquatica), la Renoncule flammette (Ranunculus flammula), la Renoncule rampante (Ranunculus repens), la Renouée des oiseaux (Polygonum aviculare), la Renouée poivre d'eau (Persicaria hydropiper), le Rubanier émergé (Sparganium emersum), la Salicaire commune (Lythrum salicaria), la Salicaire pourpier (Lythrum portula), le Saule roux (Salix atrocinerea), la Scrofulaire noueuse (Scrophularia nodosa) et la Scutellaire à casque (Scutellaria galericulata).
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