Éric Bothorel

homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Éric Bothorel

Éric Bothorel, né le à Paimpol, est un homme politique français. D'abord engagé au Parti socialiste, il est conseiller général des Côtes-d'Armor de 2011 à 2015, et conseiller municipal d'opposition à Paimpol de 2014 à 2020. Il rejoint dès ses débuts La République en marche, et devient député de la 5e circonscription des Côtes-d'Armor en 2017 après le décès de Corinne Erhel, dont il était le suppléant, et est élu lors des élections législatives la même année.

Faits en bref Fonctions, Député français ...
Éric Bothorel
Thumb
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(7 ans, 9 mois et 24 jours)
Élection 17 juin 2012 (suppléant)
Réélection 18 juin 2017
19 juin 2022
7 juillet 2024
Circonscription 5e des Côtes-d'Armor
Législature XIVe, XVe, XVIe et XVIIe (Cinquième République)
Groupe politique RE
Prédécesseur Corinne Erhel
Conseiller municipal de Paimpol

(5 ans, 11 mois et 21 jours)
Élection 23 mars 2014
Maire Jean-Yves de Chaisemartin
Conseiller général des Côtes-d'Armor

(4 ans et 2 jours)
Élection 27 mars 2011
Circonscription Canton de Paimpol
Président Claudy Lebreton
Groupe politique PS
Prédécesseur Alain Le Guyader
Successeur Jean-Yves de Chaisemartin
Monique Nicolas
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Paimpol (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (jusqu'en 2017)
LREM/RE (depuis 2017)
Profession Chargé d'affaires numériques
Fermer

Formation et carrière professionnelle

Né le à Paimpol[1], Éric Bothorel est titulaire d'un brevet de technicien supérieur en informatique de gestion[1] et d'un master en qualité[2]. Il est cadre du secteur privé dans le numérique[3].

Parcours politique

Résumé
Contexte

Mandats locaux

Il est élu conseiller général du canton de Paimpol lors des cantonales de 2011[4]. En mars 2014, il est tête de liste PS à Paimpol lors des élections municipales[5],[6],[7]. Il est conseiller municipal d'opposition. Candidat à sa succession au sein de l'assemblée départementale, il est défait au deuxième tour face au binôme de la droite et du centre incarné par Jean-Yves de Chaisemartin et Monique Lucas. Il déclare alors quitter la vie politique[8].

Député

Comme de nombreux socialistes bretons approchés par Richard Ferrand, il s'engage aux côtés d'Emmanuel Macron dès 2016 en étant porte-parole de La République en marche pour les Côtes-d'Armor[9]. Il figure parmi ses soutiens lors de la présidentielle de 2017[10],[11],[12]. Le décès de la députée Corinne Erhel[13] le 6 mai 2017 le conduit à occuper la place vacante de législateur en qualité de suppléant. D'abord fuyant sur une potentielle candidature, il annonce le vendredi 12 mai à 6h46 sa candidature sur Twitter[14]. Il est officiellement élu député de la 5e circonscription des Côtes-d'Armor en [15] face à son rival paimpolais Jean-Yves de Chaisemartin. Il est membre de la commission des Affaires économiques et de la commission des Affaires européennes. Candidat à sa succession sous la bannière de la majorité présidentielle Ensemble[16], il arrive en tête du premier tour avec 30,93 % des suffrages exprimés. Il l'emporte au second tour face à Marie-Amélie Troadec (NUPES), en obtenant 52,49 % des suffrages exprimés[17],[18].

Activité législative

À l'automne 2017, il publie avec Laure de La Raudière (Les Constructifs) un rapport sur la couverture très haut débit du territoire[19].

En , il fait adopter un amendement qui permet aux utilisateurs de choisir librement leur navigateur et leur moteur de recherche, et non ceux pré-installés et proposés par défaut sur les smartphones et les tablettes, comme Safari et Google sur les iPhone[20].

En , il fait adopter un amendement visant à appliquer un tarif réduit concernant la taxe intérieure de consommation finale d’électricité (TICFE) en direction des data centers[21],[22].

En , il publie un troisième rapport sur la fiscalité du numérique avec Marietta Karamanli[23].

Avec Marie Guévenoux, il copilote le groupe d’une vingtaine de parlementaires impliqués dans l’organisation du grand débat national consécutif au mouvement des Gilets jaunes[24].

En , il est nommé rapporteur de la proposition de loi intitulée « Intérêt défense et sécurité nationale de l'exploitation des réseaux radioélectriques mobiles »[25]. En décembre, il figure au sein du groupe de députés issu de la majorité présidentielle se désolidarisant d'Aurore Bergé, porte-parole de LREM, après les propos tenus par celle-ci annonçant son intention de voter une proposition de loi des Républicains interdisant le port du voile aux femmes qui accompagnent des groupes d’élèves en sortie scolaire[26].

Membre de la commission spéciale[27], il dépose une série d'amendements dans le cadre du projet de loi Pacte[28], avec ceux qu'on appellera les crypto-députés[29] pour offrir un cadre attractif à la nouvelle économie de la cryptomonnaie[30].

En juin 2020, le Premier ministre Édouard Philippe lui confie une mission sur la politique publique des données informatiques[31]. Il remet son rapport au Premier ministre Jean Castex, le [32]. Le , il fait partie des dix députés LREM qui votent contre la proposition de loi relative à la sécurité globale[33], étant notamment « en profond désaccord » avec l'article 24[34].

En novembre 2022, il est nommé rapporteur sur le projet de loi sur l'accélération de la production des énergies renouvelables chargé des articles relatifs au régime de partage territorial de la valeur des énergies renouvelables et à l’agrivoltaïsme[35].

Notes et références

Voir aussi

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