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photographe et réalisatrice française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pour les articles homonymes, voir Jouvet.
Émilie Jouvet, née le , est une artiste, réalisatrice et photographe française.
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| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité |
 Française |
| Profession |
Réalisatrice Photographe Productrice Scénariste Directrice de la photographie Monteuse Actrice |
Émilie Jouvet est issue des Beaux-Arts et de l'École nationale supérieure de la photographie.
En 2014, sa première monographie de photographies, The Book, sort aux éditions Womart, suivi du livre Girlfriend (Vanilla Gallery) en 2019, et du catalogue d’exposition « Patriarchy is Burning » en 2019 également[réf. souhaitée].
En 2005, elle réalise le premier long-métrage pornographique féministe queer lesbien et transgenre français, One Night Stand[1][source insuffisante],[2][source insuffisante].
En 2009, elle monte une troupe de performeuses pour une tournée européenne, à l'occasion du tournage de son film[réf. souhaitée] Too Much Pussy! Feminist Sluts, A Queer X Show, un road-movie documentaire sur le mouvement féministe pro-sexe, porno et queer sorti dans les salles de cinéma en Europe en 2011, suivi de sa version non-censurée Much More Pussy!
En 2017, elle réalise My Body, My Rules, film expérimental qui met en avant les résistances possibles à travers une galerie de portraits de femmes questionnant le racisme, le validisme, la putophobie, la grossophobie et l’âgisme[3].
En 2017, sort également le film ARIA, film autobiographique autour de la maternité et du désir d’enfant, dans une France qui interdit encore la PMA aux femmes célibataires et aux couples de femmes.
En 2019, elle sort son 7e long-métrage Mon enfant, ma bataille, 35 ans de lutte des familles homoparentales, documentaire qui relate l’histoire de l’homoparentalité en France[4],[5] en s’appuyant sur de nombreux témoignages de l’APGL (enfants et familles concernées, chercheurs, médecins, institutionnels, juristes, politiques et penseurs), sur différentes façons de faire famille (PMA, IAD, ROPA, GPA, adoption, coparentalité, multiparentalité, monoparentalité, transparentalité) et des documents d'archives (PACS, mariage homosexuel, manifestations, débats sur la bioéthique). Jouvet donne la parole à celles et ceux qui font ou ont fait, par leurs choix personnels, leurs engagements et leurs luttes collectives, l’histoire de l’homoparentalité en France depuis 1986.
Ancien membre de la Queer Factory, Émilie Jouvet fait partie de collectifs d’artistes[réf. souhaitée] : Fem Menace, Oui Oui Oui Égalité, SAFE LGBT Association de lutte contre les violences en milieu LGBT, CJC Collectif jeune Cinéma, GOW (Gang of Witch).
Elle-même se définit comme lesbienne[6]. En 2018, elle fait partie des 88 femmes ayant recouru à la PMA à l'étranger avec leur conjointe ou concubine qui signent une pétition en faveur de la loi sur la PMA pour toutes et y regrettent l'occultation qu'elles perçoivent dans les médias du point de vue des femmes sans partenaire de vie masculin[7].
![Thumb](#/media/Fichier:Wendy_Delorme_et_Emilie_Jouvet_présentation_du_film_"too_much_pussy"_3.jpg)
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