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chantre hazzan français, d'origine hongroise, survivant d'Auschwitz De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Émile Kaçmann, né le à Budapest et mort le à Mantes-la-Jolie, est un chantre hazzan français, d'origine hongroise, survivant d'Auschwitz. Il est hazzan de la synagogue de la rue Copernic et de l'Union libérale israélite de France de 1946 à 1991.
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Né le à Budapest en Hongrie[1],[2], Émile Kaçmann étudie à l’école Lucien-de-Hirsch à Paris. Enfant de chœur à la synagogue Buffault, il est remarqué pour la beauté de sa voix de basse chantante par Léon Algazi, alors directeur de la musique des synagogues consistoriales et de l’école liturgique de la rue Vauquelin à Paris. Sur ses conseils, il entreprend des études de hazzan au Séminaire israélite de France (SIF)
Arrêté par la Gestapo en , il est interné au camp de Drancy puis déporté à Auschwitz, par le convoi no 71, en date du , le même que Simone Jacob. Il survit aux Marches de la mort[3].
De retour à Paris, il est engagé à l’Union libérale israélite de France, à la synagogue du 24 rue Copernic dans le 16e arrondissement en 1946. Il reste le hazzan de Copernic, durant 45 ans, jusqu'en 1991.
Il est le seul hazzan de sa génération en France à posséder parfaitement le rite ashkenaze aussi bien que le rite portugais. Il a également suivi une formation de chanteur classique (bel canto).
Il meurt le à Mantes-la-Jolie (Yvelines)[1],[4] et est inhumé au cimetière parisien de Bagneux.
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