peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Émile Gravelle, né le à Douai et mort le à Paris[1], est un dessinateur, peintre, journaliste et militant anarchiste individualiste français. Il est, dans les années 1890, l’un des fondateurs du courant libertaire naturianiste[2].
Émile Gravelle | |
Naissance | Douai (Nord) |
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Décès | (à 64 ans) Paris 20e |
Origine | français |
Type de militance | journaliste dessinateur |
Cause défendue | libertaire naturianisme |
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Le , il crée le « mouvement de l'état naturel », amorce du mouvement « naturien » et précurseur de la décroissance.
Émile Gabriel Joseph Gravelle naît à Douai le . Son père Henri Pierre Gabriel, né en 1811, est officier d'administration de l'intendance militaire ; sa mère, née Adèle Amélie Delambre, a 21 ans et elle est sans profession. De 1894 à 1898, il publie le journal L'État Naturel[3] et collabore, à partir de 1895, avec Henri Zisly et Henri Beylie[4] à la revue La Nouvelle humanité[5] qui sera suivie par Le Naturien (1898)[6], Le Sauvage (1898-1899), L'Ordre Naturel (1905)[7] et La Vie Naturelle (1907-1914) et (1920-1927).
Ces revues et journaux qu'Émile Gravelle dirige ou auxquels il donne des articles et des illustrations, sont l'expression du mouvement libertaire naturien, qui prône le retour à une vie naturelle et indépendante. Le mouvement naturien peut se revendiquer comme précurseur du naturisme, du végétalisme, du végétarisme et d'une certaine façon du mouvement écologique[8].
Selon Henri Zisly, qui y collabora, « le mouvement sauvagiste (terme un peu prétentieux pour indiquer quelques réunions à Paris et en province), est, comme on le pense bien, l’extrême gauche du naturianisme libertaire. C’est la revendication de vivre de la nature telle qu’elle est » (Le Semeur, n°63, )[9].
Vers 1900, il se retire dans le département du Nord et ne revient à Paris qu’en 1906. Il fait alors une courte apparition aux Causeries populaires de Albert Libertad, mais cesse rapidement tout militantisme tout en continuant de collaborer à la presse libertaire[10].
Durant la Première Guerre mondiale, il collabore au journal de E. Armand, Pendant la mêlée.
Il a également collaboré à La Revue blanche (1898-1905) ainsi qu'à la revue Le Grelot[11].
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