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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Émile Auguste Cloarec, né à Morlaix (Finistère), le et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique français, député de 1901 à 1914. Il a soutenu activement le théâtre populaire en breton.
Émile Cloarec | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (12 ans, 9 mois et 28 jours) |
|
Élection | 15 septembre 1901 |
Réélection | 27 avril 1902 6 mai 1906 24 avril 1910 26 avril 1914 |
Circonscription | Finistère |
Législature | VIIe, VIIIe, IXe, Xe et XIe (Troisième République) |
Groupe politique | Union démocratique (1901-1906) Gauche démocratique (1906-1914) Républicains de gauche (1914-1914) |
Prédécesseur | Armand Jaouen |
Successeur | Circonscription supprimée |
Maire de Ploujean | |
– (22 ans) |
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Prédécesseur | Hippolyte Dulong de Rosnay |
Successeur | Guy Henry |
Conseiller général du Finistère | |
– (4 ans) |
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Circonscription | Canton de Saint-Thégonnec |
Prédécesseur | Jean-Louis Quéinnec |
Successeur | Yves-Marie Le Jeune |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Morlaix |
Date de décès | (à 56 ans) |
Lieu de décès | Neuilly-sur-Seine |
Parti politique | Union démocratique Gauche démocratique Alliance démocratique |
Résidence | Finistère |
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Licencié en droit, il exerce la profession d'avocat, puis d'avoué.
En 1892, il est élu maire de Ploujean (Finistère), près de Morlaix. Très attaché à la langue bretonne, il crée et encourage fortement la troupe locale, Paotred Plouiann, qui participe à la rénovation du théâtre populaire en breton[1].
C'est avec son appui, que se tiennent dans sa commune, dans le Bois d'Amour, des fêtes bretonnes en août 1898, à l'occasion desquelles est créée l'Union régionaliste bretonne (URB)[2] et dont, selon François Jaffrennou, il est un membre fondateur[3].
Le , il est reçu comme barde sous le nom de Mab Plouian (Fils de Ploujean) par le Gorsedd des bardes de l'Île de Bretagne, à l'occasion de l'Eisteddfod tenue à Cardiff[4]. Il n'apparaît avoir joué un rôle effectif dans le Gorsedd de Bretagne.
Il est élu député de la circonscription de Morlaix en 1901 et réélu en 1902, 1910 et 1914. Il siège dans le groupe de la Gauche démocratique.
Lors des votes importants à l'assemblée, il suit la majorité du Bloc des gauches qui soutient le gouvernement d'Émile Combes. Il vote pour la limitation du nombre de congrégations enseignantes et il approuve la loi de séparation de l'Église et de l'État en 1905.
Le , il préfère rejoindre les députés de droite qui approuvent l'interpellation du gouvernement par Ernest Lamy, député de droite du Morbihan, à propos de la circulaire de qui tend à limiter l'usage du breton dans les paroisses.
Le , il est avec Paul Guieysse dans la délégation de députés qui viennent demander au Ministre de l'Instruction publique, Gaston Doumergue, que des cours de breton soient mis en place dans les lycées et collèges de Bretagne. Le ministre leur répond qu'« (il ne peut) en aucun cas souscrire à cette requête, cet essai ne pouvant profiter qu'aux idées séparatistes ».
La même année, il obtient cependant 1 500 francs de subvention pour la troupe de théâtre en breton de Ploujean.
En 1910, il est élu conseiller général du canton de Saint-Thégonnec. La même année, il réussit à faire acheter par l'État, afin d'en faire un musée régional, le château de Kerjean, en Saint-Vougay, à la vieille famille de Coatgouréden.
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