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église située dans l'Ardèche, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'église Saint-Joseph de Cance est érigée dans la commune d'Annonay, département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Son architecture de style néogothique est l'œuvre de l'architecte Prosper Borione (1815 - 1895). L'édifice est situé dans le centre d'Annonay, à l'angle de la place Chanoine-Joseph-Thibon et du quai de Merle, au bord de la Cance.
Église Saint-Joseph | |||
Présentation | |||
---|---|---|---|
Nom local | Église de Cance | ||
Culte | Catholique romain | ||
Dédicataire | Saint Joseph | ||
Type | Église paroissiale | ||
Rattachement | Paroisse Bienheureux Gabriel Longueville - Diocèse de Viviers | ||
Début de la construction | 1870 | ||
Fin des travaux | 1872 | ||
Autres campagnes de travaux | 1892, 1965 | ||
Style dominant | néogothique | ||
Géographie | |||
Pays | France | ||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||
Département | Ardèche | ||
Ville | Annonay | ||
Coordonnées | 45° 14′ 19″ nord, 4° 40′ 11″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
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Les documents cités dans la bibliographie de l'article permettent d'établir la chronologie suivante :
L’église Saint-Joseph a été construite dans un style rappelant le gothique des XIIe et XIIIe siècles. Le bâtiment suit un plan quasi basilical : le transept étant très peu développé. L’étroitesse du terrain d’assise, coincé entre la rivière et la falaise soutenant les anciens remparts, n’a pas permis l’établissement d’un édifice en forme d’une croix latine. Sa surface est de 520 m2 environ[3].
Saint Joseph, patron des ouvriers, a été choisi comme patron de l’église en raison de sa situation au cœur du centre industriel de la ville au XIXe siècle.
Les éléments aux fonctions liturgiques précises datent de différentes époques :
L’ensemble des vitraux de l’église porte la signature du vitrailliste lyonnais Jean-Baptiste Barrelon (1818-1885). Ils représentent une partie de l’histoire du quartier.
Parmi les vitraux éclairant le chœur, très lumineux les matins d’été, se trouve au centre un portrait : saint Joseph, patron de l’église et des travailleurs. Cance était le centre industriel de la ville au XIXe siècle. À sa gauche, saint Antoine rappelle l’existence d’un hôpital du XIIIe siècle, installé au-dessus de l’emplacement de l’église actuelle et à droite : saint Claude, patron d’une chapelle médiévale disparue. Elle se dressait sur l’autre rive de la Cance au niveau de l’église actuelle.
Les chapelles latérales sont décorées par d'autres portraits en pied : saint André et saint Pierre. Saint André rappelle le souvenir des PP. André Charmant et André Béchetoille qui ont œuvré au XIXe siècle.
Les vitraux des oculi lobés des bras du transept montrent La lapidation de saint Étienne et saint Jean-François Régis prêchant. Saint Étienne évoque Étienne Chabaud, marguillier, et Étienne Frachon, maire à l’époque de la construction de l’église. La présence de saint Jean-François Régis rappelle sa venue à Annonay au XVIIe siècle et son passage dans la chapelle de Trachin, distante de quelques centaines de mètres.
Le chemin de croix (fin XIXe siècle), série de quatorze hauts-reliefs, rappelle différents épisodes du premier vendredi saint : la Passion du Christ.
Les stalles s’inspirent du style architectural de l’édifice.
Contre le mur soutenant le clocher, se trouve : L’Annonciation, une copie offerte par l’État en 1875.
L’orgue a été construit par la maison Charles Michel - Merklin, une succession illégitime de la manufacture lyonnaise de Joseph Merklin (1819-1905) et concurrente directe d’Aristide Cavaillé-Coll (1811-1899), auteur notamment du grand orgue de l'église Notre-Dame d'Annonay.
Placé au-dessus du portail principal sur une tribune dessinée par l’architecte Elie Borione (1866 - 1908), il a été inauguré le . Cet évènement a été largement couvert par la presse locale de l’époque en particulier par La Gazette d’Annonay qui y consacre deux articles publiés les et . Le premier relate la cérémonie d’inauguration et de bénédiction par Mgr Joseph-Michel-Frédéric Bonnet, évêque de Viviers. Il nous apprend que l’orgue est dû en partie à la générosité d’Emile Mignot (1847 – 1895). Le deuxième article publié la semaine suivante présente l’instrument en détail et l’organiste Louis Vierne (1870 – 1937) futur titulaire des orgues de la cathédrale Notre-Dame de Paris qui pour l’occasion joua sur l’instrument. Enfin l’auteur présent durant la cérémonie relate ses impressions.
À l’origine, il comprenait trois claviers de neuf, sept et deux jeux. Cette composition est à rapprocher de celui de l’église Saint-Roch de la ville de Saint-Étienne (Loire). Deux jeux sont rajoutés à l’instrument en 1912, lors de l’agrandissement de la tribune. Il a fait l’objet d’un relevage en 1954, dernière date connue de travaux d’ampleur sur l’instrument [7].
Le clocher abrite trois cloches :
Leur sonnerie a été électrifiée dans le milieu du XXe siècle.
Un curé et des vicaires ont la charge de la paroisse dont le territoire correspond au quartier.
Une équipe presbytérale dont les membres sont « curés in solidum » (responsables solidairement) a la charge de l’ensemble des paroisses catholiques d’Annonay, de Roiffieux et de Vidalon.
Avec la création de la paroisse Sainte-Claire dont le territoire comprend Annonay, Roiffieux et la vallée de La Vocance, une équipe d’animation pastorale (E.A.P.) composée de laïcs en mission et de prêtres nommés « curés in solidum » à la charge de la paroisse nouvelle.
Avec la création de la paroisse « Bienheureux Gabriel Longueville » dont le territoire correspond au bassin de vie d'Annonay, une équipe d’animation pastorale (E.A.P.) présidée par un prêtre nommé « curé » à la charge de la paroisse nouvelle.
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