Église Saint-Jacques-le-Majeur de Montrouge
église située dans les Hauts-de-Seine, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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L’église Saint-Jacques-le-Majeur de Montrouge est d'une part un édifice du patrimoine de Montrouge, commune française de la région Île-de-France et d'autre part un des trois lieux de cultes de la paroisse Sainte Joséphine-Bakhita de Montrouge, l'une des 81 paroisses des Hauts-de-Seine.
Église Saint-Jacques-le-Majeur | |
Vue de la place Émile Cresp | |
Présentation | |
---|---|
Culte | Catholique romain |
Dédicataire | Jacques le Majeur |
Type | Église paroissiale |
Rattachement | Diocèse de Nanterre |
Début de la construction | 1934 |
Architecte | Éric Bagge |
Protection | Inscrit MH (2006) |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Hauts-de-Seine |
Ville | Montrouge |
Coordonnées | 48° 49′ 05″ nord, 2° 19′ 14″ est |
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L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments historiques.
Une première église paroissiale aurait existé au XIIIe siècle. Une mention de l'église existe au XIVe siècle, puis sous François Ier qui la fait restaurer en 1533. Mais les réparations ne suffisent pas et il faut la reconstruire en 1700 ; après s'être appelée Saint-Jacques-le-Mineur et Saint-Christophe, on donne à la nouvelle église le nom de Saint-Jacques-le-Majeur[1].
De nouveau reconstruite entre 1823 et 1828 par l'architecte Simon Vallot, elle est démolie car trop petite. Elle était par ailleurs frappée d'un arrêté d'alignement de façon à permettre la construction du carrefour à la jonction de la Grande-Rue et de l'avenue de la République[2].
Cette église a été reconstruite, sur les plans de l'architecte Éric Bagge, entre 1934 et 1940 grâce à l'Œuvre des Chantiers du Cardinal, association créée en 1931 par le cardinal Verdier pour promouvoir la construction et l'entretien des églises catholiques de Paris et de la région parisienne. Bien que le bâtiment ait été construit après la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, cette église reste la propriété de la commune de Montrouge à la suite d'un accord entre celle-ci et le diocèse lors de sa construction.
La structure de l'église était très abîmée, le béton étant victime de la carbonatation du béton. En , un chantier de restauration d'un budget de 8 000 000 € est lancé[3] et sa réouverture s'est faite en .
La structure en béton armé et portique articulé, invention de l'ingénieur Eugène Freyssinet, était novatrice pour une église, l'architecte s'inspirant directement de l'église Notre-Dame du Raincy (1922-1923) bâtie par les frères Auguste et Gustave Perret. Les dimensions sont impressionnantes : 57 mètres de long sur 20 mètres de large (13,25 mètres pour la nef et 12,5 mètres pour le chœur)[2] et 20 mètres sous plafond. Compte tenu de la guerre, l'église n'a jamais été terminée et le clocher n'a pas été construit[4].
Après la Seconde Guerre mondiale, Robert Rey pour le secrétariat aux Beaux-Arts passe commande aux ateliers de Montparnasse de la Ville de Paris, d'un décor de fresques d'environ 300 mètres carrés, réalisées entre 1947 et 1949, illustrant la vie de saint Jacques. Un collectif d'artistes, dirigé par André Auclair et Robert Lesbounit, réalise le travail de 1947 à 1949. Robert Lesbounit réalise la chapelle de la Vierge, André Auclair assisté de Jean Leduc réalise notamment le grand panneau du chœur (la fresque de la Transfiguration en noir, blanc et gris peinte sur plâtre par André Auclair[5]), et les fresques sont réalisées par un groupe comprenant Jean Leduc, Ipoustéguy, Albert Quéméré (RÜ), Roland Bourigeaud, Jean-Lucien Pêcheux, Jean-Julien Martin, Raymond Sutter… Jean-Julien Martin assisté particulièrement d'Yves Hersent pour les visages réalise les fresques de la chapelle Saint-Joseph tandis que le mur d'en face est réalisé par Ipoustéguy, les vitraux étant des réalisations de Leduc et Sutter.
En parallèle des importants travaux de rénovation et restauration tant intérieurs qu'extérieurs de l'église entrepris par la mairie de Montrouge de 2013 à 2017, l'équipe d'animation pastorale a souhaité renouveler le mobilier de chœur : autel (l'autel en bois utilisé jusqu'alors étant celui de l'église précédente), ambon et sièges de présidence. Le projet a été confié au sculpteur Jean-Jacques Bris[6], qui dit « jouer sur le contraste entre la matière brute et la feuille d'or sur les faces intérieures, comme si la lumière émanait de la structure elle-même »[7]. Le mobilier est en laiton patiné et feuilles d'or.
Michel Aupetit, évêque de Nanterre, célèbre la messe de consécration du nouvel autel, le dimanche .
Pour ce nouvel autel, l'Association Fondation David Parou Saint-Jacques[8] remet un fragment de la relique d'Arras de saint Jacques[9]. Lors de la consécration, cette relique a été déposée par Michel Aupetit dans le reliquaire du nouvel autel qui a été scellé par le sculpteur Jean-Jacques Bris.
L'église Saint-Jacques de Montrouge, celle d’Aubervilliers (à partir du XVIIe siècle, le culte de Jacques le Majeur est associé à celui de la Vierge[10],[11]) et Saint-Jacques-Saint-Christophe de la Villette sont désignées en 1885 par l’évêque de Paris comme un des trois lieux où peuvent se rendre en pèlerinage ceux qui ne peuvent pas aller à Compostelle[12].
L'église Saint-Jacques-le-Majeur est l'un des trois lieux de cultes de la paroisse Sainte Joséphine-Bakhita de Montrouge, avec la chapelle Saint-Luc et l'église Saint-Joseph-Saint-Raymond .
L'historique des curés de la paroisse est le suivant :
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