Zone économique exclusive de Wallis-et-Futuna
espace maritime sous souveraineté française en Océanie / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
La zone économique exclusive de Wallis-et-Futuna est la zone économique exclusive (ZEE) autour de la collectivité d'outre-mer française de Wallis-et-Futuna. Instaurée par décret en 1978, elle fait partie de la ZEE de la France et a une superficie de 256 742 km2[1]. En comptant les eaux intérieures (189 km2) et la mer territoriale (5 632 km2), les eaux territoriales françaises à Wallis-et-Futuna s'étendent sur 262 563 km2[1]. Les limites de la ZEE coïncident avec cinq frontières maritimes de la France avec les territoires voisins : Tonga, Fidji, Nouvelle-Zélande (archipel des Tokelau), Tuvalu et Samoa.
Au sein de cette zone, les habitants se livrent à la pêche côtière, et des accords ont été passés depuis 1991 avec les États-Unis pour l'exploitation des ressources halieutiques en échange de rétributions financières. Dans les années 2010, la ZEE de Wallis-et-Futuna est explorée et cartographiée afin d'y détecter d'éventuelles ressources minières sous-marines, ce qui soulève une grande opposition de la part de la population et des chefferies locales, et le processus législatif et industriel est interrompu. Ce projet minier met en évidence deux types de souveraineté concurrentes sur la zone économique exclusive : officiellement sous souveraineté française, cet espace maritime fait l'objet de revendications de la part des rois et chefs coutumiers wallisiens et futuniens, qui y voient une continuité avec les terres dont ils ont la gestion.