Vénus de Jōmon
figurine de terre cuite, période Jōmon, Japon De Wikipédia, l'encyclopédie libre
figurine de terre cuite, période Jōmon, Japon De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Vénus de Jōmon (縄文のビーナス, Jōmon no Bīnasu ), aussi appelée « Vénus Tanabatake », est une figurine de terre cuite du milieu de la période Jōmon, découverte en 1986 à Chino dans la préfecture de Nagano et classée trésor national du Japon depuis 1995.
Vénus de Jōmon | |||
Vénus de Jōmon | |||
Type | Dogū | ||
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Dimensions | 27 cm (hauteur)[1] | ||
Matériau | Terre cuite | ||
Méthode de fabrication | Céramique de la période Jōmon | ||
Période | ~3 000 av. J.-C. | ||
Culture | Période Jōmon | ||
Date de découverte | 1986 | ||
Lieu de découverte | Chino (préfecture de Nagano) | ||
Coordonnées | 36° 00′ 46″ nord, 138° 13′ 55″ est | ||
Conservation | Musée archéologique Togariishi de Chino | ||
Fiche descriptive | Vénus Jōmon | ||
Géolocalisation sur la carte : préfecture de Nagano
Géolocalisation sur la carte : Japon
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La statuette dite Vénus de Jōmon date de la période Jōmon (~15 000 - 300 av. J.-C.), plus précisément du Jōmon moyen : vers 3 000 av. J.-C.[2]. Elle appartient, depuis sa découverte en 1986, à la ville de Chino, située dans la préfecture de Nagano. Elle est exhibée au Musée archéologique Togariishi de la ville[1].
En 1986, des fouilles archéologiques sont organisées avant la construction d'une zone industrielle à l'emplacement de l'ancien hameau de Tanabatake, dans la ville de Chino, située au pied du versant occidental des monts Yatsugatake, à environ 140 km au nord-ouest de Tokyo[2]. Le chantier ouvert met au jour les vestiges d'une cité de 149 habitations dont la majorité date du Jōmon moyen. Les morceaux d'obsidienne découverts sur le site archéologique[3] indiquent que ce village était un centre de commerce de cette roche volcanique. Au centre des ruines, parmi d'autres artéfacts extraits des centaines d'excavations, une figurine en terre cuite est exhumée : un dogū représentant une femme enceinte[4]. L'objet, confectionné par la main de l'homme, se trouvait dans une cavité au centre d'un groupe d'habitation circulaire[5].
Comme cette statuette présente des caractéristiques qui s'apparentent à celle d'une œuvre d'art, le nom de Vénus de Tanabatake lui est attribuée, puis celui de Vénus de Jōmon.
Le dogū exhumé à Chino en 1986 est une statuette en terre cuite de couleur ocre, d'une hauteur de 27 cm pour un poids de 2,14 kg[5]. Ses formes correspondent à celles d'une femme enceinte : de larges hanches, une cambrure fessière très prononcée, des proéminences mammaires bien visibles et un ventre de grossesse[5].
Contrairement à des dizaines de milliers d'autres dogū découverts ailleurs au Japon, la Vénus de Jōmon possède tous ses membres ; l'argile dont elle est constituée a été soigneusement polie et contient du mica[5].
En 1989, la Vénus de Jōmon acquiert le statut officiel de bien culturel important. Puis, le , elle entre dans la catégorie des trésors nationaux du Japon[2],[5]. En 2014, elle est rejointe dans cette catégorie par la « Déesse masquée »[6], un autre dogū découvert en 2000 sur le site archéologique voisin de Nakappara à Chino[7]. Les deux statuettes sont exhibées au musée archéologique Togariishi de Chino.
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