Virus de la grippe A (H7N7)
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Le sous-type H7N7 du virus de la grippe A fait référence aux types de deux antigènes présents à la surface du virus : l'hémagglutinine de type 7 et la neuraminidase de type 7. Le virus de la grippe A est un virus à ARN monocaténaire de polarité négative à génome segmenté (8 segments) qui appartient au genre Alphainfluenzavirus de la famille des Orthomyxoviridae. Le sous-type H7N7 circule entre oiseaux mais présente un potentiel zoonotique inhabituel, de sorte qu'il présente un risque pandémique.
Domaine | Riboviria |
---|---|
Embranchement | Negarnaviricota |
Sous-embr. | Polyploviricotina |
Classe | Insthoviricetes |
Ordre | Articulavirales |
Famille | Orthomyxoviridae |
Genre | Alphainfluenzavirus |
- Espèce : virus de la grippe A
- sous-type H1N1
- sous-type H1N2
- sous-type H2N2
- sous-type H2N3
- sous-type H3N1
- sous-type H3N2
- sous-type H3N8
- sous-type H5N1
- sous-type H5N2
- sous-type H5N3
- sous-type H5N6
- sous-type H5N8
- sous-type H5N9
- sous-type H6N1
- sous-type H6N2
- sous-type H7N1
- sous-type H7N2
- sous-type H7N3
- sous-type H7N4
- sous-type H7N7
- sous-type H7N9
- sous-type H9N2
- sous-type H10N7
Des souches hautement pathogènes (HPAI) et des souches faiblement pathogènes (LPAI) du sous-type H7N7 ont été repérées depuis qu'on les recherche. Elles infectent les oiseaux (avec cas de passage à l'Homme[2]), les porcs, les pinnipèdes et les chevaux (on les a longtemps cru endémiques chez le cheval[3]) et ont infecté des souris. Les souches néerlandaises de 2003-2004 semblent avoir été les premières (repérées) a facilement infecter des humains (le plus souvent sans conséquences graves)[4] alors qu'en Italie, des virus proches (H7N1 et H7N3) n'avaient infecté aucun humain même ayant été en contact avec des oiseaux malades[4].
Cette large capacité zoonotique, associée au fait que le variant « néerlandais » passait facilement de l'oiseau à l'Homme font de ce sous-type un des candidats susceptible de causer une épidémie voire une pandémie.
L'immunité humaine étant naïve face à ce virus, qui est surveillé afin de détecter le plus tôt possible d'éventuels variants à la fois très pathogènes et contagieux.