Vieille ville de Jérusalem
quartier de Jérusalem De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La vieille ville de Jérusalem (en hébreu : העיר העתיקה, Ha'Ir Ha'Atiqah ; en arabe : البلدة القديمة, al-Balda al-Qadimah ; en arménien : Հին Քաղաք, Hin Kaghak) est constituée de quatre quartiers multiculturels qui sont entourés dans leur ensemble par les remparts de Jérusalem. Sa surface totale ne dépasse pas 0,86 km2 (86 ha). La vieille ville fait partie de Jérusalem-Est, territoire de la ville de Jérusalem situé à l'est de la ligne d'armistice de 1949, qui met fin à la guerre israélo-arabe de 1948-1949.
Vieille ville de Jérusalem et ses remparts *
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Coordonnées | 31° 46′ 40″ nord, 35° 13′ 56″ est | |
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Pays | « Jérusalem (site proposé par la Jordanie) »[1] | |
Type | Culturel | |
Critères | (ii) (iii) (iv) | |
Numéro d’identification |
148 | |
Région | États arabes ** | |
Année d’inscription | (5e session) | |
Classement en péril | 1982 | |
Plan de la vieille ville de Jérusalem. | ||
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La vieille ville de Jérusalem et ses remparts, est un site inscrit sur la liste du patrimoine mondial[2].
Des murailles successives ont existé à Jérusalem à différentes époques, permettant à la vieille ville de se déplacer vers le nord.
La Bible fait le récit de la prise de Jérusalem par le roi David. Certains, selon leur propre théologie, la datent approximativement de l'an La cité, connue alors sous le nom de Jébus, avait été fondée au IIIe millénaire av. J.-C. par les Jébuséens, et était entourée de larges murs (mais peu de détails sont donnés sur cette époque).
La région originale de la ville de Jébus conquise par le roi David, connue aujourd'hui sous le nom de Cité de David, n'est pas incluse dans les murailles actuelles de la vieille ville, mais plutôt au sud-est de celle-ci.
Selon le récit biblique, son fils le roi Salomon réalisa l'extension des murailles de la cité de son père vers l'Ophel et le mont du Temple au nord de celle-ci, où il fit construire le premier Temple, ainsi que son palais. La ville se développe sur le mont Sion qui à l'époque désigne le nom du Temple. En réalité, le premier rempart fut l'œuvre du roi Ézéchias, à la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Les murailles seront détruites lors de la conquête babylonienne par Nabuchodonosor II.
De retour de l'exil à Babylone, Néhémie posa la première pierre pour reconstruire des murailles et rebâtir un Second Temple vers
Le second rempart est l'œuvre des Hasmonéens dans la deuxième moitié du IIe siècle av. J.-C., englobant l'intégralité des monts « Sion » et du « Temple ».
Entre 41 et 44, le roi de Judée, Hérode Agrippa Ier, fit construire de nouveaux murs à la ville, murs connus sous le nom de « troisième muraille ». En 135, après la destruction de Jérusalem par l'empereur Hadrien, la nouvelle ville romaine de Ælia Capitolina est construite sur le même lieu mais dans des dimensions plus réduites et est entourée de nouvelles murailles.
Les murailles actuelles de la vieille ville ont été dressées entre 1535 et 1538 par le sultan Soliman le Magnifique, à l'époque ottomane. Les précédentes murailles avaient été rasées par Malik al-Mu'azzam Musa en 1219.
Lors des accords d'armistice israélo-arabes de 1949 qui mirent fin à la guerre de 1948, la frontière entre Israël et la Jordanie fut fixée au pied même des murailles ouest et nord-ouest, entre les portes de Damas et de Sion, constituant une partie de Jérusalem-Est. Cette situation changea lors de la conquête de Jérusalem-Est, effectuée à compter du 7 juin 1967, lors de la guerre des Six Jours , au moment où les forces armées israéliennes se sont emparées de la vieille ville.
Les murailles de la vieille ville et les jardins publics qui les entourent ont été classés par les autorités israéliennes comme parc national et dépendent de la Direction de la Nature et des Parcs.
Bien que faisant partie de la vieille ville, le caractère hautement symbolique du mont pour les religions monothéistes constitue un secteur à part.
La vieille ville est divisée arbitrairement en quatre quartiers qui ne datent que d'une carte allemande de 1853 et ne correspondent pas à la réalité démographique du début du XXe siècle[3]. L'axe de séparation Nord-Sud suit le tracé du cardo maximus de l'époque romaine. Il y avait une porte à l'extrémité sud du Cardo, un peu plus à l'est que l'actuelle « porte de Sion ». Dans le sens Est-Ouest, il y avait plusieurs Decumanus, et non un seul.
Les quatre quartiers de la Vieille ville répartissent ses habitants selon leurs confessions religieuses ou leur appartenance ethnique. Ils abritent également des lieux ayant une importance politique, militaire ou religieuse, notamment pour les Juifs et les chrétiens :
Traditionnellement, la vieille ville de Jérusalem comporte 9 portes d'accès (le chiffre correspond au repère sur la carte en haut à gauche (la « porte des Maghrébins » et la « porte des Tanneurs » distantes d'une quinzaine de mètres l'une de l'autre, ont le même repère) :
Ces portes ne sont pas toutes indiquées sur le plan :
« Aujourd'hui encore on peut repérer l'emplacement de la porte de Suze. Elle est obstruée par des pierres de taille. Tu la trouveras dans le premier tiers de la longueur du mur à partir de l'angle sud est. »
Cette porte de Suze mentionnée dans le Talmud est-elle la Porte Dorée ?
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