Utilisateur:Roland45/Brouillon7
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Le climat de la France est la distribution statistique des conditions de l'atmosphère terrestre sur le territoire national fondée sur les moyennes et la variabilité de grandeurs pertinentes pendant une période donnée, la période type de référence définie par l’Organisation météorologique mondiale étant de 30 ans. La caractérisation du climat est effectuée à partir de mesures statistiques annuelles et mensuelles sur des données atmosphériques locales : température, pression atmosphérique, précipitations, ensoleillement, humidité, vitesse du vent. Sont également pris en compte leur récurrence ainsi que les phénomènes exceptionnels.
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Zonage climatique de la France métropolitaine en 2020, établi par Météo-France. | ||
Données climatiques | ||
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Températures Moyenne sur 30 ans | ||
1991-2020 | 12,97 °C (+1.15 °C / 1961-1990) | |
1981-2010 | 12,55 °C (+0.73 °C / 1961-1990) | |
1971-2000 | 12,16 °C (+0.34 °C / 1961-1990) | |
1961-1990 | 11,82 °C[1] | |
Moyenne annuelle | ||
2022 | +14,51 °C (+2,4 °C / 1961-1990)[2] | |
2021 | +12,92 °C (+ 1.1 °C / 1961-1990) | |
2020 | +14,07 °C (+2.3 °C / 1961-1990) | |
Extrêmes | ||
La plus haute | +46,0 °C Vérargues - 28 juin 2019[3] | |
La plus basse | -36,7 °C Mouthe - 13 janvier 1968[4] | |
Précipitations Cumul annuel sur 30 ans | ||
1991-2020 | 934,7 mm (+0 % / 1981-2010) | |
1981-2010 | 934,8 mm (+0.31 % / 1971-2000) | |
1971-2000 | 931,9 mm (+2,23 % / 1961-1990) | |
1961-1990 | 911,6 mm[1] | |
Gaz à effet de serre | ||
Évolution 2019/1990 | - 20 % | |
Objectif de réduction 2030/1990 | - 40 % | |
Répartition en 2019[5] | Transports : 30 %, Résidentiel tertiaire : 14%, Industrie manuf.[N 1] : 11%, Industrie de l'énergie : 10%, Autres : 3%, Agriculture : 17 % Procédés industriels : 11 %, Déchets : 4% |
Positionnée entre les latitudes 41° 19' N et 42° 17'N, la France métropolitaine est dans la zone tempérée, se caractérisant par des étés chauds et des hivers froids mais de façon modérée. On distingue dans cette classification les climats océanique (étés frais, hivers doux, fortes précipitations), continental (étés chauds, hivers froids, faibles précipitations), méditerranéen (étés chauds et secs, hivers doux, précipitations d’automne), montagnard (plus froid et plus humide que dans les plaines environnantes) et océanique altéré (une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental). Les températures extrêmes enregistrées en France métroplitaine sont +46,0 °C à Vérargues le 28 juin 2019 et -36,7 °C à Mouthe le 13 janvier 1968.
Les climats de la France d'Outre-mer sont multiples et variés et dépendent de la position sur le globe des territoires, allant par exemple du type océanique froid pour les îles subantarctiques, au type maritime tropical pour les Antilles française, au typé équatoria pour la Guyane ou au type maritime polaire pour Saint-Pierre-et-Miquelon. La Polynésie française, qui s'étend sur 20 ° de latiude se décompose quant à elle en 5 types.
Ces climats ont beaucoup varié dans le passé, connaissant des périodes chaudes (les optimums) et froides (les âges glaciaires). Les paléoclimats qui remontent aux temps géologiques ont été marqués par une alternance de périodes glaciaires (80 000 ans environ) et chaudes (20 000 ans environ) selon une périodicité de l'ordre de 100000 ans. La dernière période glaciaire est une période de refroidissement global, ou glaciation, qui caractérise la fin du Pléistocène sur l'ensemble de la planète. Elle commence il y a 115 000 ans et se termine il y a 11 700 ans, quand commence l'Holocène, qui constitue la période interglaciaire actuelle. Cette dernière est cractérisée par l'optimum climatique romain (-300 à +200), l' optimum climatique médiéval (900-1300),le Petit âge glaciaire (1300-1860). La période contemporaine (1860 à aujourd'hui) est marquée par la fin du petit âge glaciaire alpin (de 1860 à 1900-1910) pûis par le début du réchauffement climatique.
Le sixième rapport d'évaluation du GIEC affirme avec certitude l'origine anthropique du réchauffement climatique déjà observable. La France métropolitaine actuelle est supérieure de 1,66°C par rapport aux températures mesurées entre 1900 et 1930. 1,63°C degré serait à attribuer uniquement à l’activité humaine. L’analyse de données de températures plus précises entre 2010 et 2019, montre que sur cette courte période, la France se réchauffe de 0,1 °C tous les 3 ans. Pour respecter les deux objectifs de l'accord de Paris sur le climat (réchauffement bien en-dessous de 2 °C et de préférence limité à 1,5 °C), une réduction forte et immédiate des émissions de CO2 est indispensable, jusqu'à atteindre la neutralité carbone, seule à même de stopper le réchauffement. Diminuer les émissions des autres gaz à effet de serre, en particulier le méthane, est également pertinent. Pour répondre à cet objectif, la France, à travers sa politique climatique, déploie différentes stratégies d'atténuation et d'adaptation), avec des objectifs spécifiques comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % entre 1990 et 2030 (20 % en 2019) ou la réduction de la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 par rapport à la référence 2012 en visant un objectif intermédiaire de 20 % en 2030.