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Jacques Ehrmann est l'auteur de "Textes" suivi de La mort de la littérature[1], publié anonymement aux Éditions de L'Herne dans la collection Glose sous la direction de Michel Beaujour[2]. "Textes" est un recueil de fragments issus d'écrits en tous genres (poèmes, textes scientifiques, dessins, insertions photocopiées de l'annuaire téléphonique ou des petites annonces notamment), tandis que La mort de la littérature est un court essai théorique juxtaposé au recueil qui le précède.[1]
Ces fragments rassemblés font littérature là où, par leur nature, on pensait ne pas pouvoir la trouver. Impossible de connaître l'origine exacte des fragments, de trouver une fin au recueil: peut-on encore parler d'"oeuvre" ou d'"auteur"?[1] On se souviendra de l'article de Roland Barthes paru trois ans auparavant intitulé "La mort de l'auteur". La question est ici celle de la propriété, de l'appartenance d'une oeuvre. Quelle serait son origine? Quelle serait son utilité appropriée, sa fin?[1] On remarque une contemporanéité de ce type de texte par rapport au climat de pensée post-structuraliste, de déconstruction et à la pensée induite par ce que certains appellent la French Theory. Jacques Ehrmann s'emploie ici -non sans humour- à malmener, à pointer du doigt, voire à détruire, nos critères de sélection quant à ce qui ferait ou non "Littérature".[1][3]
Le Stedelijk Museum d'Amsterdam en fera autant de novembre 2015 à mars 2016.[1]
Les racines du travail de cette artiste sont ancrées dans le champ de la sculpture, mais l’artiste ne se limite pas du tout à ce médium. Elle réalisera tout au long de sa carrière, outre ses sculptures et ses installations, quelques livres d’artiste, photographies, vidéos, films, dessins et peintures, ce qui ne manquera pas de rendre son oeuvre aventurière et imprévisible.[2]
Les matériaux qu'Isa Genzken affectionne particulièrement sont le béton, le plâtre, le bois, la résine époxy, les échantillons de matériaux de construction, les objets résiduels de son quotidien, des photographies, et, plus tardivement, elle intégrera également le miroir dans ses matériaux de prédilection.[3]
Genzken a fait grandir sa pratique avec le minimalisme en toile de fond. L’Allemagne est, aux moments forts de ce mouvement, en proie à une reconstruction par des multinationales intéressées et, rebutée, son regard se tourne alors vers la production américaine. Toutefois elle a toujours gardé un œil critique envers le minimalisme et n’adhère pas complètement au mouvement. Elle ne se verra d’ailleurs pas reconnue en tant que minimaliste. Son usage de la matière sera toujours plus élaboré : quand elle utilisera le béton, ce sera un béton irrégulier, et ses structures minimalistes comme ses colonnes, ses hyperboles ou ses projections architecturales seront toujours composées de différentes matières et couleurs.[3] Sa réaction sera donc de chercher l’irrégularité et/ou la couleur là où on attendait la nudité et la sobriété plastique. Son travail induit un dialogue critique et ouvert avec l'architecture moderniste et la culture visuelle et matérielle contemporaine.[2]
De par sa liberté exprimée par le choix de ses matériaux et média utilsés, on peut dire qu'Isa Genzken a contribué à l'élargissement du champ des possibles en ce qui concerne la sculpture, même lors des années 60 et 70 où la sculpture était souvent dépréciée.[2] Malgré les caractéristiques plastiques et conceptuelles de son oeuvre, répondant souvent au credo des minimalistes, et ses relations - notamment son lien d'amitié avec Lawrence Weiner -, Isa Genzken ne sera que très tardivement mise sous le feu des projecteurs.[3]