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université française implantée en Île-de-France sur trois départements : le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne (selon ses statuts), appelée aussi « Paris-XII » (selon le code de l’éducation[5]), également abrégée par UPEC, est une université française pluridisciplinaire. Elle est implantée en Île-de-France sur trois départements : le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis.
Fondation |
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Type | |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Président |
Jean-Luc Dubois-Randé (d) (depuis ) |
Devise |
« Connaissance - Action » |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
40 000 (2020-2021)[2] |
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Enseignants-chercheurs |
1 650 enseignants et/ou chercheurs (2021)[3] |
Budget |
264 millions d'euros (2021)[4] |
Pays | |
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Ville |
L'UPEC regroupe treize facultés, instituts et écoles, ainsi qu'un observatoire et une école associée. Le principal site de l'université ainsi que son siège se trouvent à Créteil et sont accessibles par la ligne 8 du métro, depuis la station Créteil-Université.
Depuis 2007, l'UPEC est membre fondateur du pôle de recherche et d'enseignement supérieur université Paris-Est qui devient, en 2014, une communauté d'universités et établissements.
L'université Paris-XII a été créée par arrêté du après la division de l'université de Paris et la loi Faure.
À ses débuts, l'université était composée, d'une part de la faculté de médecine de Créteil construite en 1969 avec le CHU Henri-Mondor, et d'autre part d'un centre universitaire situé à La Varenne-Saint-Hilaire qui accueillait depuis 1969 des formations de droit et sciences économiques. C'est à partir de 1970 que l'université s'est agrandie avec la construction du centre multidisciplinaire de Créteil. Le Figaro du titre : « Créteil : rentrée universitaire dans un mois et demi » avec en illustration une photo des bâtiments en construction[6]. Les premiers étudiants en lettres arrivent le [7]. Officiellement, toutefois, les premiers bâtiments universitaires cristoliens du centre multidisciplinaire sont inaugurés le en présence du recteur d'académie, du préfet, du maire et du président de l'université Paris-12[7].
En 1972, l'Institut d'urbanisme de Paris rejoint l'université Paris-12[8].
À partir de 1988, avec les concours du Conseil général de Seine-et-Marne et du Conseil régional, l'université Paris-XII étend ses activités en Seine-et-Marne avec l'ouverture d'un département d'Institut Universitaire de Technologie (IUT) au sein de la ville nouvelle de Sénart[9]. Ce département est ensuite complété par trois autres, toujours à Sénart, et par deux départements à Fontainebleau[10]. L'ensemble a constitué, à partir de 1998, l'IUT de Sénart/Fontainebleau[11].
Deux départements d'IUT sont également créés en 1995 à Vitry-sur-Seine sur un site du Conseil général du Val-de-Marne. L'IUT de Créteil-Vitry dispose alors de six départements[12].
Jusqu'en , le droit était enseigné à l'antenne Paris-Saint-Maur. Il s'agissait d'une composante intégrante de l'université Paris-XII, située à Saint-Maur-des-Fossés, dans le quartier de La Varenne-Saint-Hilaire. Cette composante jouissait déjà d'une très grande réputation. La filière économie gestion quant à elle était dispensée à Saint-Maur-des-Fossés jusque dans les années 1990. De nouveaux locaux ont depuis venus remplacé la vétusté du site de Saint-Maur. L'UFR de Droit est aujourd'hui située à Créteil dans le quartier de l'Échat, sur le campus André Boulle[13]. L'UFR de Sciences économiques et de gestion est désormais située sur le campus du Mail des Mèches, à proximité de la station de métro Créteil-Université[14].
Au printemps 2007, l'IUFM de Créteil rejoint l'université Paris-XII[15].
En , l'université Paris-XII adhère, en tant que membre fondateur le pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) : université Paris-Est.
Depuis le , l'université est passée aux responsabilités et compétences élargies (autonomie dans les domaines budgétaires et de gestion des ressources humaines) dans le cadre de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU)[16]. Elle prend alors le nom d'usage « Université Paris Est Créteil » (UPEC)[1].
En 2011, l'UPEC ouvre une Maison des langues et des relations internationales sur le site du Mail des Mèches à Créteil ainsi qu'une extension du bâtiment des filières professionnalisées à Sénart.
À la rentrée 2013, l'IUFM devient l'ESPE de l'Académie de Créteil[17].
En , le souhait d'une fusion avec l'université Paris-Est-Marne-la-Vallée (UPEM) est annoncé par leurs présidents aux conseils d'administration des deux établissements[18]. Le projet de création d'une nouvelle université regroupant l'UPEC et l'UPEM, envisagé dès le par l'équipe de direction sortante, est suspendu en à la suite de l'élection d'Olivier Montagne à la présidence de l'UPEC[19][source secondaire souhaitée].
La bibliothèque universitaire du campus de Sénart, construite dans le cadre du CPER 2007-2013, est inaugurée en [20]. En , l'UPEC ouvre la Maison de l'innovation et de l'entrepreneuriat étudiant (MIEE), à proximité de la station de métro Créteil-Université[21].
La Maison des sciences de l'environnement, dont les travaux ont débuté en 2015, devrait être livrée à la rentrée 2017[22][source secondaire souhaitée].
À la suite de la démission du président Olivier Montagne en pour des raisons de santé[23][source insuffisante], l’université rencontre des difficultés pour élire un nouveau président : trois séances de conseil d’administration et 12 tours de scrutin infructueux sont organisés entre et [24]. À la suite de la dissolution des instances en , provoquée par la démission de 24 administrateurs[25], des élections permettent de renouveler les représentants des conseils centraux en [26][source secondaire souhaitée]. Jean-Luc Dubois-Randé est élu président de l'UPEC le [27].
Le plan de relance économique de la France de 2020-2022 prévoit le financement, à hauteur de 20 millions d'euros, d'un nouveau campus à Fontainebleau. Ces locaux accueilleront en 2022 les étudiants de l'Institut d'études politiques de Fontainebleau et de l'IUT de l'UPEC, ainsi qu'un pôle des métiers paramédicaux avec un institut de formation en soins infirmiers et un institut universitaire de kinésithérapie[28],[29].
Portrait | Identité | Période | Durée | |
---|---|---|---|---|
Début | Fin | |||
Jean-Louis Beaumont[30],[31] ( - ) | 4 ans | |||
Michel Guillou[32] ( - ) | 6 ans | |||
Monique Lafon-Augé (d)[33],[34] ( - ) | (démission) | 2 ans | ||
Gérard Toupance (d)[35] | 2 ans | |||
Daniel Laurent (d)[35] ( - ) | 5 ans | |||
Bernard Dizambourg[36] (né en ) | 5 ans | |||
Hélène Lamicq (d)[37] (née en ) | 5 ans | |||
Paul Mengal (d)[38] (né en ) | 5 ans | |||
Simone Bonnafous[38] (née en ) | 6 ans | |||
Luc Hittinger[39] (né en ) | 4 ans | |||
Olivier Montagne (d)[40] | (démission) | 1 an | ||
Jean-Luc Dubois-Randé (d)[41] (né en ) | En cours | 6 ans |
Conformément au code de l'éducation qui fixe l’organisation légale des universités publiques en France, l'UPEC se compose de plusieurs composantes. On trouve, d'une part les unités de formation et de recherche (UFR), et d'autre part les « instituts et écoles ».
L'établissement se compose actuellement de huit unités de formation et de recherche (UFR), de quatre instituts, de trois écoles et d'un observatoire[42] :
Les unités de formation et de recherche sont des composantes de l'université dirigées par des directeurs, appelés communément doyens.
UFR | Doyen | Campus |
---|---|---|
Médecine | Pierre Wolkenstein (2018-)[46] | Henri Mondor |
Droit | Laurent Gamet (2021-)[47] | André Boulle |
Littérature | Anne-Lise Humain-Lamoure (2015-)[48] | Créteil-Centre (i) |
Sciences économiques et gestion | Emmanuel Polonowski (2017-)[49] | Mèches |
Sciences de l'éducation | Dominique Argoud (2018-)[50] | Magellan |
Sciences et technologies | Yann Bassaglia (2023-)[51] | Créteil-Centre (p) |
Administration (AEI) | Philippe Frouté (2020-)[52] | Créteil-Centre (t) |
IEP de Fontainebleau | Yves Palau (2022-) | Damesne |
Le patrimoine immobilier représente 205 467 m2[53] répartis sur trois départements : Val-de-Marne, Seine-et-Marne et Seine-Saint-Denis. La commune de Créteil rassemble 59 % du bâti.
L'UPEC compte 16 sites[54] : campus de Créteil, campus du Mail des Mèches, campus André Boulle, campus Henri Mondor, campus Saint-Simon, immeuble La Pyramide, campus Duvauchelle, campus de Vitry, campus de Sénart, campus de Fontainebleau, campus de Bonneuil, campus de Torcy, campus de Livry-Gargan, campus de Saint-Denis, cité Descartes, site de l'ENVA.
Répartition des surfaces par département[53] :
La recherche à l'UPEC est structurée en 33 laboratoires de recherche autour de huit grands thèmes[55].
En 2003 paraît le premier classement de Shanghaï, qui se fixe pour objectif de classer les meilleurs établissements d'enseignement supérieur du monde[56]. Très critiqué, le classement de Shanghaï n'avantage pas les institutions d'enseignement supérieur et de recherche françaises, car ses critères favorisent les grandes structures produisant beaucoup de recherche. Or en France, le paysage académique est morcelé entre des grandes écoles de petite taille, des universités fragmentées et spécialisées à la suite des événements de Mai 68 et des organismes de recherche qui, comme leur nom l'indique, concentrent l'essentiel de la recherche française mais ne délivrent pas de diplômes universitaires, et ne sont donc pas éligibles au classement.
Forts de ce constat et dans un contexte de mondialisation de l'enseignement supérieur qui accentue la compétition entre les acteurs[57], les gouvernements français successifs financent et encouragent une restructuration des institutions avec l'objectif affiché de faire émerger des pôles « d'excellence » ayant une visibilité mondiale.
L'Université Paris-Est Créteil fait ainsi son entrée en 2020 au classement de Shanghaï des universités. De plus, elle se classe entre la 76e et la 100e place mondiale en mathématiques en 2021[58].
L'UPEC dispose de plusieurs clubs étudiants dans les domaines du sport, de l'humanitaire et du culturel.
Évolution démographique de la population universitaire
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