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ancienne université française basée à Montpellier fondée en 1971, elle est remplacée et supprimée en 2015 lors de sa fusion avec l'université de Montpellier-II pour former l'actuelle université de Montpellier De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'université Montpellier-I ou université Montpellier 1, héritière de l'université de Montpellier fondée en 1289, réunit des disciplines diverses telles que la médecine, la pharmacie, le droit et les sciences politiques, l'éducation physique, les sciences économiques, l'odontologie et les sciences de gestion. C'est aujourd'hui, la plus importante université de l'académie de Montpellier par le nombre de ses étudiants. Elle est l'un des membres fondateurs du PRES Sud de France. Son siège se situe à Montpellier, deux antennes se trouvent à Nîmes et à Albaret-Sainte-Marie.
Fondation | |
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Dissolution |
Type | |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Président |
Philippe Augé |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
22 354 (mars 2014) |
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Enseignants |
971 |
Budget |
164 M€ (2014) |
Pays | |
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Campus | |
Ville |
Elle fusionne avec l'université Montpellier-II le pour restaurer l'université de Montpellier[1].
L'université Montpellier-I est l'héritière directe de l'université médiévale créée le par la bulle papale « Quia Sapientia » du pape Nicolas IV, des médecins andalous y ont enseigné. Elle réunit l'école de Médecine fondée en 1220 par le cardinal Conrad, légat du pape Honorius III, ce qui fait de la faculté de Médecine de Montpellier la plus ancienne en activité au monde, et l'école de Droit et des Arts dont les premiers statuts furent octroyés en 1242.
Son rayonnement, en particulier à partir de l'enseignement de la médecine et du droit, ne fit que s'amplifier jusqu'à la Révolution française qui fit disparaître les facultés en 1793. Elles se reconstituèrent progressivement au XIXe siècle[2]. L'ensemble de ces facultés est fédéré en application de la loi du .
La partition de l'université de Montpellier par la loi d'orientation du a donné naissance à l'université Montpellier-I qui associe autour des UFR traditionnelles de médecine et de droit, la pharmacie, l'économie, la gestion, l'odontologie, les sciences du sport (STAPS), ainsi que des instituts (IPAG, ISEM).
Depuis la loi du l'université est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel sous l'autorité d'un président élu par l'ensemble des membres des trois conseils, assisté d’un vice-président étudiant, de trois vice-présidents de conseil, d'un secrétaire général, d'un agent comptable et d'un bureau.
Année d'élection | Nom | Qualité | UFR de rattachement |
---|---|---|---|
1971 | Georges Péquignot | Professeur des universités | Droit |
1972 | Fernand Sabon | Professeur des universités | Pharmacie |
1977 | Paul Coste-Floret | Professeur des universités | Sciences économiques |
1979 (réélu en 1984) | Jacques Mirouze | Professeur des universités | Médecine |
1989 | Jacques Demaille | Professeur des universités | Médecine |
1994 | Yves Loubatières | Professeur des universités | AES |
1999 | Alain Uziel | Professeur des universités | Médecine |
2004 | Dominique Deville de Périère | Professeur des universités | Odontologie |
2009-2015 | Philippe Augé | Professeur des universités | IPAG |
Grâce à son ancienneté, le patrimoine de l'université Montpellier-I revêt un caractère exceptionnel. Depuis la Révolution française, ce dernier s’est enrichi de très beaux bâtiments allant de la Renaissance pour la faculté de médecine jusqu’aux bâtiments d’architectures contemporaines, comme la faculté d'administration économique et sociale (AES) sur le campus de Richter et la faculté des sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) du campus de Veyrassi[4].
L’université dispose du plus ancien jardin botanique de France (1593), le « jardin des plantes de Montpellier » et d'espaces dédiés à l'univers de la médecine, tels que :
L'université Montpellier-I est une université pluridisciplinaire qui regroupe 22 354 étudiants (en ) répartis dans 7 UFR et 2 instituts.
L'université Montpellier-I était composée de 7 UFR (facultés) :
et de 2 instituts :
Elles sont réparties sur plusieurs sites à Montpellier :
et possède deux antennes délocalisées :
L'université Montpellier 1 offre un panel de formation sur des disciplines diverses telles que la médecine, la pharmacie, le droit, l'éducation physique, les sciences économiques, l'odontologie et les sciences de gestion[8].
L’université couvre des domaines de recherche très variés où 5 directions scientifiques sont représentées : Chimie et Sciences des matériaux, Biologie, Médecine et Santé, Sciences de l’Homme et des Humanités, Sciences de la Société.
L’excellence de la recherche est soulignée par la participation de l'université Montpellier-I à la labellisation du RTRA « Agronomie et développement durable » et du RTRS interrégional « Infectiopôle sud », sa participation à 5 Pôles de compétitivité (ORPHEME, Qu@liMed, Gestion des risques, TRIMATEC et DERBI) ainsi que son implication dans les filières industrielles régionales.
Les partenaires de l’UMI sont le CNRS, l’INSERM, l’INRA, l’IRD, le CEA ainsi que les CHU de Montpellier et Nîmes, pour les laboratoires de recherche clinique.
Depuis 1999, le Bureau de la vie étudiante fédère des activités de la vie étudiante. Le BVE est dirigé par le vice-président étudiant de l'université et est composé d'élus étudiants des conseils centraux de différentes UFR. Depuis , le BVE est doté de statuts, de compétences définies et d'un budget propre.
Construite en 2005 sur le site de Richter et inauguré en décembre 2006, la Maison des Étudiants "Aimé-Schoenig" est un lieu entièrement consacré à la vie étudiante. Elle offre à l’ensemble des étudiants de l’université un espace de vie convivial doté et équipé d’infrastructures nécessaires à la réalisation de projets pour les étudiants.
La gestion de la Maison des étudiants Aimé-Schoenig a été confiée au Bureau de la vie étudiante qui gère à la fois les créneaux d’utilisation des salles mais aussi du matériel mis à disposition pour les étudiants. Le SUMPPS et le SUAPS, quant à eux, gèrent leurs propres locaux.
La vie des différents sites de l'université est marquée par la présence de nombreuses associations étudiantes qui disposent, pour la plupart, de locaux au sein de chaque composante ainsi que des associations culturelles au sein de la Maison des Étudiants Aimé-Schoenig.
Évolution du nombre d'étudiants inscrits (inscriptions physiques administratives)
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