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sociologue et universitaire allemand De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ulrich Beck, né le à Stolp, aujourd'hui Słupsk en Pologne, et mort le à Berlin (Allemagne), est un sociologue allemand, enseignant-chercheur à la London School of Economics, auteur de La Société du risque (1986), et de nombreux ouvrages et réflexions sur la gestion et la mitigation politique et économique des risques dans les sociétés occidentales contemporaines.
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Ethikkommission für eine sichere Energieversorgung (d) |
Distinctions | Liste détaillée Prix de l'orateur Cicéron (d) () Prix Schader (en) () Docteur honoris causa de l'université catholique d'Eichstätt-Ingolstadt (d) () Docteur honoris causa de l'université de Lausanne () Docteur honoris causa de l'université Saint-Clément-d'Ohrid de Sofia () Docteur honoris causa de l'université de Buenos Aires () Prix Otto von der Gablentz (d) () |
Archives conservées par |
Archives littéraires allemandes de Marbach (A:Beck, Ulrich)[1] |
Société du risque (d) |
Après des études de sociologie à l'université Louis-et-Maximilien de Munich, il fut doctorant et enseignant-chercheur à la London School of Economics. Il fut également enseignant à la Fondation Maison des sciences de l'homme (FMSH) de l'EHESS à Paris.
Dans La Société du risque (1986), Ulrich Beck constate un changement dans la configuration de la société, en raison du développement industriel et technologique, où la question centrale est désormais la répartition du risque. Il s'interroge également sur une société à venir dans le cadre de la mondialisation où la valeur de l'avenir pourrait être le cosmopolitisme.
Beck insiste en partie sur la tolérance au risque qui, selon lui, en baissant, augmente la demande d'assurabilité. Cependant, prenant l'exemple de l'industrie nucléaire et de la longévité des déchets nucléaires, qui est selon lui mise en avant en raison du changement climatique et de la hausse des prix du pétrole, il critique « les acteurs qui sont censés garantir la sécurité et la rationalité - l'État, la science et l'industrie - » dans la mesure où « ils exhortent la population à monter à bord d'un avion pour lequel aucune piste d'atterrissage n'a été construite à ce jour »[2].
Selon lui, les choix à faire sont entre des « solutions également dangereuses », mais « dont les risques sont qualitativement trop différents pour être aisément comparés »[2]. Or, précisément, les « gouvernements adoptent [...] une stratégie de simplification délibérée » en présentant « chaque décision particulière comme un choix entre une solution sûre et une solution risquée tout en minimisant les incertitudes de l'énergie nucléaire et en focalisant l'attention sur le changement climatique et la crise pétrolière »[2].
Ulrich Beck a exprimé a de nombreuses reprises des positions en faveur d'un État supranational et d'un Parlement mondial. Dans la logique de ces positions, il s'est exprimé dans la presse en faveur de l'approbation de la Constitution européenne proposée au vote des Français en 2005. Il a ensuite déploré « l'insupportable légèreté du "non" de nombreux Européens » et demandé de « voter une seconde fois sur un texte constitutionnel sérieusement raccourci, mais, cette fois-ci, sans que les nations fassent cavalier seul. Il faudrait voter le même jour dans tous les États membres. La règle serait la suivante : si un pays vote contre la Constitution, il accepte que son statut de membre européen soit inférieur »[3].
En , il participe à la création du Groupe Spinelli au Parlement européen[4], se prononçant ainsi en faveur d'une Europe post-nationale.
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