Turritopsis dohrnii
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Turritopsis dohrnii, la méduse immortelle, est une espèce de petite méduse, d'environ 1 cm de diamètre, qui est biologiquement immortelle[1],[2]. Cet hydrozoaire se retrouve en Méditerranée et dans la plupart des océans du globe . C'est l’un des rares cas connus d’animaux capables de revenir complètement à une phase sexuellement immature après avoir atteint la maturité sexuelle. Les autres incluent les méduses Laodicea undulata [sv][3] et Aurelia sp.1[4]. Elle doit son nom au zoologue allemand Anton Dohrn.
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Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Cnidaria |
Sous-embr. | Medusozoa |
Classe | Hydrozoa |
Sous-classe | Leptolinae |
Ordre | Anthomedusae |
Sous-ordre | Filifera |
Famille | Oceaniidae |
Genre | Turritopsis |
Comme la plupart des autres hydrozoaires, T. dohrnii commence sa vie en tant que planula, une toute petite larve nageant librement. Lorsqu'une planula s'installe en fond de mer, elle donne naissance à une colonie de polypes fixés au sol. Tous les polypes et méduses issues d'une même planule sont des clones. Les polypes développent une forme très ramifiée, ce qui n’est pas courant chez la plupart des méduses. Les méduses se détachent ensuite de ces polypes et continuent leur vie en nage libre, pour finalement devenir sexuellement matures.
Si une méduse T. dohrnii est exposée à un stress environnemental ou à une agression physique, est malade ou âgée, elle peut revenir au stade de polype, formant ainsi une nouvelle colonie[5]. Cela se fait par le processus de développement cellulaire de la transdifférenciation, qui modifie l'état différencié des cellules et les transforme en de nouveaux types de cellules.
Théoriquement, ce processus peut se poursuivre indéfiniment, rendant ainsi la méduse biologiquement immortelle[2],[6], bien que dans la pratique, les individus puissent mourir de nombreuses manières : dans la nature, la plupart des Turritopsis sont susceptibles de succomber à la prédation ou à une maladie au stade de la méduse, sans revenir à la forme du polype[7].
L'immortalité biologique sans durée de vie maximale fait de T. dohrnii une cible importante de la recherche biologique, notamment dans le contexte de la vieillesse[8],[9].
Cette « méduse immortelle » était auparavant classée dans la catégorie T. nutricula[10].