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femme politique américaine, représentante des États-Unis pour Hawaï de 2013 à 2021 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Tulsi Gabbard (prononcé en anglais : [ˈtʌlsi ˈɡæbərd])[3], née le à Leloaloa (Samoa américaines), est une femme politique américaine, représentante du deuxième district d'Hawaï à la Chambre des représentants des États-Unis de 2013 à 2021, en tant que membre du Parti démocrate.
Tulsi Gabbard | ||
Tulsi Gabbard en 2019. | ||
Fonctions | ||
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Représentante des États-Unis | ||
– (8 ans) |
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Élection | 6 novembre 2012 | |
Réélection | 4 novembre 2014 8 novembre 2016 6 novembre 2018 |
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Circonscription | 2e district d'Hawaï | |
Législature | 113e, 114e, 115e et 116e | |
Prédécesseur | Mazie Hirono | |
Successeur | Kai Kahele | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Tulsi Gabbard | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Leloaloa (Tutuila, Samoa américaines) | |
Nationalité | américaine | |
Parti politique | Parti républicain (depuis 2024) Indépendante (2022-2024) Parti démocrate (jusqu'en 2022) |
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Profession | Gérante de société de production[1] Assistante parlementaire[1] |
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Religion | hindouisme[2] | |
Résidence | Kailua (Hawaï[2]) | |
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Représentants des États-Unis pour Hawaï | ||
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Elle se présente aux primaires du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de 2020.
En , elle quitte le Parti démocrate et devient indépendante[4].
En , elle se rallie à la candidature de Donald Trump pour l’élection présidentielle et participe activement à sa campagne. En octobre de la même année, elle rejoint le Parti républicain[5].
Tulsi Gabbard naît à Leloaloa, aux Samoa américaines, et grandit à Hawaï[6]. Elle est la fille de Mike et Carol Gabbard ; son père est un sénateur d'État catholique[7] et sa mère est une membre du conseil de l'éducation d'Hawaï[8] hindoue[7]. Tulsi Gabbard se convertit à l'hindouisme durant son adolescence[7].
En 2002, Gabbard est élue à la Chambre des représentants de l'État pour un mandat[9]. Alors âgée de 21 ans, elle devient la plus jeune parlementaire d'Hawaï[10]. Elle rejoint l'Army National Guard d'Hawaï en 2003[9]. L'année suivante, elle sert douze mois en Irak[11] dans une unité médicale[7]. À son retour, elle travaille pour le sénateur démocrate Daniel Akaka[11]. Elle est déployée au Koweït en 2008[6].
Diplômée en commerce international[6] de la Hawaii Pacific University (en) en 2009, elle est élue au conseil municipal d'Honolulu en 2010[9], où elle représente le 6e district[12].
En 2011, lorsque la représentante Mazie Hirono choisit de se présenter au Sénat, Gabbard annonce sa candidature à la Chambre des représentants des États-Unis dans le deuxième district d'Hawaï pour lui succéder[13]. Si elle est conservatrice au début de sa carrière politique, s'opposant à l'avortement, au mariage homosexuel et à ce qu'elle appelle les « extrémistes homosexuels », elle dit avoir changé d'avis sur ces questions après avoir servi dans des pays oppressifs[14]. Quelques mois avant les primaires démocrates, elle est donnée perdante face au maire d'Honolulu, Mufi Hannemann. Elle remporte cependant la primaire avec 55 % des voix contre 34 % pour Hannemann[13]. Désormais grande favorite pour l'élection générale, elle démissionne de son mandat de conseillère municipale[12]. Le , elle est élue représentante avec plus de 80 % des suffrages[10]. Elle est la première personne de confession hindoue et la première femme samoane élue au Congrès des États-Unis[15],[6].
Elle est réélue en novembre 2014 avec près de 79 % des voix face à Kawika Crowley, son adversaire de 2012[2]. Lors des primaires démocrates de 2016 pour la présidence de l'Union, elle quitte la vice-présidence du Comité national démocrate pour soutenir Bernie Sanders, notamment pour ses positions en matière de politique étrangère[16]. Elle est réélue en novembre 2016 pour un troisième mandat, battant son adversaire, Angela Kaaihue, par 140 000 voix (81,2 % contre 18,8 %).
Après l'élection de Donald Trump, elle rencontre le président élu dans sa Trump Tower de New York[17]. Elle est considérée comme une potentielle membre de son cabinet[17]. Bien que démocrate progressiste, elle se rapproche sur certains points de Trump : elle critique notamment Barack Obama qui refuse de parler d'« islam radical » et vote pour une loi républicaine augmentant les contrôles sur les réfugiés en provenance d'Irak et de Syrie[16]. Pressentie pour devenir ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, le poste est finalement proposé à la gouverneure Nikki Haley[7].
Le , elle annonce qu'elle sera candidate à l'élection présidentielle de 2020, dans le cadre des primaires du Parti démocrate[18]. À cette occasion, des experts observent sur différents réseaux sociaux et médias basés à Moscou ce qu'ils pensent être une campagne de propagande russe en soutien à la candidate[19],[20]. Hillary Clinton l'accuse d'être appuyée par les Républicains, à la satisfaction des Russes[21], ce à quoi Tulsi Gabbard répond qu'Hillary Clinton mène une campagne visant à détruire sa réputation[22].
Elle obtient des résultats décevants et ne parvient pas à dépasser la barre des 2 % des voix, excepté lors du scrutin organisé dans les Samoa américaines, où elle réunit 29,3 % des suffrages exprimés[23]. Largement distancée dans les sondages, elle se retire de la course le et apporte son soutien à Joe Biden[24].
Lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2024, Tulsi Gabbard se rallie au candidat républicain Donald Trump en , et affirme dans une interview à CNN début qu’elle serait intéressée, en cas de victoire, d’occuper un des postes du cabinet présidentiel, notamment celui de secrétaire d’État ou celui de secrétaire à la Défense[25].
Année | Tulsi Gabbard | Républicain | Libertarien |
---|---|---|---|
2012 | 80,54 % | 19,46 % | — |
2014 | 78,75 % | 18,65 % | 2,60 % |
2016 | 81,16 % | 18,84 % | — |
2018 | 77,4 % | 22,6 % | — |
Promouvant un désengagement américain dans la guerre civile syrienne et la fin des livraisons d'armes aux groupes rebelles, elle rencontre en Bachar el-Assad[27]. Elle suscite des critiques en refusant de condamner les crimes de ce dernier[28]. Elle met également en doute les preuves de crimes de guerre visant Bachar el-Assad, notamment la responsabilité du régime syrien dans l'attaque chimique de Khan Cheikhoun, en publiant un texte truffé d'erreurs factuelles, ainsi que l'attaque chimique de Douma, reprenant la propagande du régime[29],[30],[31],[32],[33].
Tulsi Gabbard se fait également le relais de la propagande du Kremlin[33], soutenue notamment par une agence de communication et des donateurs soutiens de Vladimir Poutine et Narendra Modi[34]. Elle critique les sanctions contre la Russie, et ses déclarations sont sources de controverses, notamment lorsqu'elle partage des fausses informations issues de la propagande de guerre russe lors de l'invasion de l'Ukraine[35],[36].
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