Trévans
ancienne commune française des Alpes-de-Haute-Provence De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Trévans est une localité d'Estoublon et une ancienne commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Trévans | |||||
Restes de la tour et gorges de Trévans en arrière-plan | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Digne-les-Bains | ||||
Commune | Estoublon | ||||
Statut | Ancienne commune | ||||
Code commune | 04221 | ||||
Démographie | |||||
Population | 1 hab. (1968) | ||||
Densité | 0,05 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 56′ 43″ nord, 6° 14′ 23″ est | ||||
Superficie | 22,09 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Riez | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Estoublon | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
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Elle est rattachée en 1973 à la commune d’Estoublon et se situe dans le massif du Montdenier.
La commune avait une superficie de 14,84 km2[1]
Le nom de Trévans apparaît pour la première fois dans les chartes en 1157. Une abbaye, nommée Saint-André-du-Désert, y est construite au XIIIe, devient un prieuré, puis est dévolue aux carmes. Elle est plusieurs fois prise d’assaut lors des guerres de religion, et finalement abandonnée en 1575, date à laquelle les Carmes s'installent à Estoublon, village très proche. Ils y resteront jusqu'à la Révolution.
Par arrêté préfectoral du , la commune de Trévans est rattachée, le à la commune d'Estoublon.
Le village est actuellement laissé à l'abandon.
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1872 | 1875 | Hypolite Bec | ||
1876 | juin 1900 | Joseph Bondil | ||
juillet 1900 | 19 | |||
1900 | Victorin Pelestor |
L’histoire démographique de Trévans est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé, qui dure de 1811 à 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée : dès 1886, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831[2]. Le mouvement de baisse ne s'interrompant pas, la commune est rattachée à sa voisine Estoublon.
Ce tableau et cette courbe présentent l’évolution démographique de Trévans de la Révolution française à la disparition de la commune.
1962 | 1968 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 | 1 | - | - | - | - | - | - | - |
Histogramme
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