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La ville de Rennes est desservie par un réseau de voies rapides, de chemin de fer (Rennes est à une heure et demie de Paris en TGV) et dispose également d’un aéroport, situé au sud-ouest dans la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande.
Cette métropole régionale constitue le carrefour central des communications en Bretagne, en liaison avec les régions voisines de Basse-Normandie et des Pays de la Loire.
Depuis le , la carte KorriGo permet de voyager sur les réseaux STAR (métro et bus), BreizhGo (cars de la région Bretagne) et TER Bretagne.
Les déplacements urbains peuvent s’effectuer par réseau dense de plus de 60 lignes urbaines et suburbaines de bus ou avec les deux lignes de métro.
Les transports publics sont financés et organisés par Rennes Métropole. Celle-ci a déposé la marque commerciale « Service des transports en commun de l'agglomération rennaise » abrégé en « STAR » qui désigne le réseau pour le grand public. Les élus métropolitains décident des différentes évolutions des lignes et des tarifs lors des conseils communautaires où ils se prononcent formellement sur des délibérations allant en ce sens.
À travers une délégation de service public, Rennes Métropole délègue l'exploitation du réseau STAR à la société Keolis Rennes (anciennement STUR, Société des transports urbains rennais), filiale de Keolis, qui gère le fonctionnement du réseau. Alors que la plupart des lignes urbaines et certaines lignes suburbaines sont directement exploitées par Keolis Rennes, d'autres lignes sont sous-traitées à des transporteurs locaux du bassin rennais.
Rennes Métropole est seule compétente en matière de transports publics en vertu des lois de décentralisation qui lui en donnent la compétence exclusive sur le territoire de Rennes Métropole :
Acigné, Betton, Bourgbarré, Brécé, Bruz, Bécherel, Cesson-Sévigné, Chantepie, Chartres-de-Bretagne, Chavagne, Chevaigné, Cintré, Clayes, Corps-Nuds, Gévezé, La Chapelle-Chaussée, La Chapelle-des-Fougeretz, La Chapelle-Thouarault, Laillé, Langan, Le Rheu, Le Verger, L'Hermitage, Miniac-sous-Bécherel, Montgermont, Mordelles, Nouvoitou, Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Orgères, Pacé, Parthenay-de-Bretagne, Pont-Péan, Rennes, Romillé, Saint-Armel, Saint-Erblon, Saint-Grégoire, Saint-Gilles, Saint-Jacques-de-la-Lande, Saint-Sulpice-la-Forêt, Thorigné-Fouillard, Vern-sur-Seiche et Vezin-le-Coquet.
À noter que Rennes Métropole a commandité une évaluation de son offre de transports urbains réalisée en 2010, dont une synthèse conclut généralement à la bonne qualité de l'offre[1].
La ligne A inaugurée en mars 2002, longue de 9,4 km et dont la construction a coûté près de 500 millions d'euros, compte 15 stations sur un axe nord-ouest/sud-est[2].
La ligne B inaugurée en septembre 2022, longue de 14,1 km compte 15 stations sur un axe sud-ouest/nord-est.
Le métro est entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite grâce aux ascenseurs présents à chaque station et à l'absence de marche entre le quai et la rame.
Les lignes de bus couvrent l'ensemble du territoire de Rennes Métropole, avec une disposition en étoile depuis le centre-ville de Rennes, bien que les lignes métropolitaines se rabattent majoritairement aux stations de métro situées en périphérie. Les principales lignes du réseau, portant le label « Chronostar », circulent toute la journée jusqu'au lendemain au milieu de la nuit et ce, tous les jours. Les autres lignes finissent leur service dans la soirée et ne fonctionnent parfois par les dimanches et jours fériés, certaines ne fonctionnant qu'aux heures de pointe et avec un nombre d'arrêts réduits.
Il est composé au de :
D'ici à 2035, Rennes sera dotée de plusieurs lignes de bus à haut niveau de service dénommés « Trambus » reliant plusieurs communes de Rennes Métropole à la ville de Rennes, et notamment aux terminus des lignes du métro de Rennes[3],[4].
L'ensemble du réseau bus couvre plus de 2 059 km par ses 152 lignes de bus régulières et scolaires, et 2 220 arrêts de bus[5].
À Rennes, l'offre de stationnement stagne depuis 1994, autour de 12 000 places, mais elle a fortement changé de forme dans les années 2000, se déplaçant en périphérie du centre-ville. Par ailleurs, les parcs relais développés depuis l'ouverture du métro comptent aujourd'hui plus de 1 500, à ajouter aux places existantes[6]. Ces parcs relais sont disposés à proximité des stations de métro périphériques, afin de faciliter son usage quotidien par les résidents des communes périurbaines.
Le métro, ainsi que la réorganisation des lignes de bus urbaines et suburbaines, ont fortement stimulé la fréquentation des transports. Sur les dix dernières années, le nombre de voyages effectués sur le réseau a doublé, pour arriver à environ 70 millions par an aujourd'hui, soit plus de 170 voyages par habitant et par an[7]. Plus significatif, la part des déplacements réalisés en transports en commun est passée de 10 % à 12 %, une augmentation de 20 % similaire à celle observée dans d'autres agglomérations françaises ayant fortement investi dans les transports en commun dans les années 2000 (Grenoble, Strasbourg, Marseille, Lyon)[8], tout en restant deux points en dessous de Grenoble et trois en dessous de Lyon. C'est pour les étudiants et les captifs (Par définition, les usagers captifs désignent la population de 5 ans ou plus qui n’a pas le permis de conduire, est en conduite accompagnée ou dispose du permis, mais sans voiture à disposition[9]) que l'augmentation de la part modale est la plus forte. Le métro n'est pas tout et le redéploiement de l'offre a aussi eu des effets visibles : en particulier, la fréquentation du réseau le weekend et la nuit a très fortement augmenté en 10 ans[10].
En termes d'effets sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), il faut d'abord noter que les transports urbains représentent environ 3 % des émissions de GES dues aux transports hors fret pour 12 % des déplacements (et la voiture individuelle 97 % pour 51 % des déplacements)[11]. Si l'augmentation de l'offre de transports urbains a probablement eu un effet sur la réduction (limitée) de la part modale de la voiture individuelle dans l'agglomération, l'impact n'est pas non plus mécanique. Par exemple, si le métro et la refonte du stationnement ont permis de réduire significativement le trafic en centre-ville, en revanche le trafic extra-rocade (10 fois le trafic intra rocade) a lui beaucoup augmenté sur les 10 dernières années.
Enfin, le réseau facilite la mobilité en transports en commun des plus pauvres, avec 53 000 bénéficiaires de la gratuité sociale en 2015[12], un chiffre qui a presque doublé sur les 10 dernières années[13].
Les transports en taxi sont disponibles mais peu fréquentés. Les principaux trajets se font entre l’aéroport ou les gares et les quartiers périphériques et communes périurbaines, ou encore sur des trajets périurbains non desservis par les lignes régulières.
La rocade de Rennes (N136), ou périphérique de Rennes, fait le tour de la ville. Construite partiellement dans les années 1960 et 1970, son bouclage complet au nord et à l’est ne date que de la dernière décennie du XXe siècle, après le déplacement de la N137 vers Saint-Malo en une nouvelle section rapide à chaussées séparées, et la construction de la voie de raccordement à l’A84[14].
La seconde rocade, appelée parfois deuxième ceinture, est une boucle réalisée à partir de routes départementales[15]. Celle-ci existe afin de délester une partie du trafic du périphérique, sur une seconde rocade non signalée en tant que tel et reste incomplète faut de liaison entre la D29 à la D92 entre Thorigné-Fouillard et Châteaugiron[15].
Le trafic routier dans Rennes a diminué de 16 % entre 2001 et 2008, grâce à la mise en place du métro et de STAR, le vélo et son ancêtre, le vélo à la carte[16].
Rennes, en tant que métropole régionale est desservie régulièrement par le TGV (via la LGV Atlantique et la LGV Bretagne-Pays de la Loire), à 1 heure 25 depuis Paris, 1 heure depuis Le Mans, mais aussi 2 heures 45 depuis l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle (gare TGV), 4 heures 20 depuis Lyon (la Part-Dieu), 4 heures 30 depuis Lille (Europe).
Rennes dispose d'un aéroport international au cœur du Grand Ouest, à Saint-Jacques-de-la-Lande, à 10 minutes du centre-ville, 35 minutes de Laval, 40 minutes de Saint-Malo et Redon, 1 heure de Saint-Brieuc et Vannes : l'Aéroport de Rennes - Saint-Jacques.
Il est desservi par les compagnies Air France, Airlinair, Flybe, Vueling, et Aer Lingus.
A Rennes en 2004 sont survenus 591 accidents de la voie publique tous modes confondus. Ils ont provoqué 44 blessés graves et tués. 91 accidents ont fait des victimes chez les piétons à hauteur de 12 blessés graves et tués (les piétons représentent 30 % des victimes graves) et 47 % des tués (moyenne nationale 35 %)[17]. 59 % des accidents sont survenus dans des croisements. La plupart des accidents se sont produits dans des rues importantes, larges et droites notamment en centre-ville où se concentrent les accidents de piétons (29 %). L'avenue du 41ème Régiment d'Infanterie compte notamment 13 accidents corporels, 13 blessés légers, 2 blessés graves et un tué. Sont en cause le non-respect des feux de circulation, le stop, ainsi que des changements de direction.
Le trafic est important avec :
En 2013, 75 piétons ont été impliqués dans un accident de la route à Rennes. Pour faire baisser cette statistique, la municipalité annonce en 2015 que 80 % des rues seront limitées à 30 km/h à l'horizon 2020[18]. En septembre 2023, la quasi totalité de la ville passe à 30 km/h, à l'exception de boulevard structurants et de routes pénétrantes depuis la rocade[19].
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