Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Trans-la-Forêt

commune française d'Ille-et-Vilaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Trans-la-Forêtmap
Remove ads

Trans-la-Forêt est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 638 habitants[Note 1].

Faits en bref Administration, Pays ...
Remove ads

Géographie

Résumé
Contexte

Trans-la-Forêt se situe au sud de l'ancien canton de Pleine-Fougères, qui lui-même borde la baie du mont Saint-Michel (les polders de Saint-Georges-de-Gréhaigne, Saint-Broladre et Roz-sur-Couesnon ont été gagnés au XIXe siècle sur la dite baie). La commune de Trans-la-Forêt doit son nom aux bois qui occupent sa partie méridionale et qui constituent une partie de la forêt de Villecartier.

La commune est à dominante rurale avec une population de 590 habitants, où l'agriculture occupe une place importante. Elle est traversée par deux ruisseaux, le Petit Hermitage qui vient de l'étang de Ville-Cartier et qui coupe la RD 155 sur la route de Saint-Malo à Fougères, et le ruisseau du Chesnelais qui prend sa source au lieu-dit la Chesnelais sur la route vers Combourg ; ces deux ruisseaux se rejoignent ensuite sur le banc de Pleine-Fougères (près de Beaurepére) au marais du Mesnil. S'ajoute à eux le ruisseau du Pas-Gérault venant de Sains, là le cours d'eau part rejoindre le Couesnon au Pont des Barres sur la route de Pontorson à Sougéal. À l'ouest de la commune, le Guyoult fait fonction de limite avec la commune de La Boussac.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Trans-la-Forêt
La Boussac Pleine-Fougères
Broualan Thumb Vieux-Viel
Cuguen Bazouges-la-Pérouse

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par le Guyoult, la Chênelais, le ruisseau du Petit hermitage[1] et le ruisseau de la Chênelais[2],[3],[Carte 1].

Le Guyoult, d'une longueur de 33 km, prend sa source dans la commune de Cuguen et se jette dans la Manche en limite du Vivier-sur-Mer et de Mont-Dol, après avoir traversé dix communes[4].

La Chênelais, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le Couesnon à Pleine-Fougères, après avoir traversé trois communes[5].

Thumb
Réseau hydrographique de Trans-la-Forêt[Note 2].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang de Ruffien, d'une superficie totale de 1,2 ha (0,7 ha sur la commune)[Carte 1],[6].

Climat

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[8]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[9]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[10]. Elle est en outre dans la zone H2a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[11],[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 915 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Pontorson à 9 km à vol d'oiseau[13], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 821,3 mm[14],[15]. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −8 °C, atteinte le [Note 3].

Remove ads

Urbanisme

Typologie

Au , Trans-la-Forêt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17] et hors attraction des villes[18],[19].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,8 %), prairies (22,4 %), terres arables (13 %), forêts (9,4 %), zones urbanisées (2,4 %)[20]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Thumb
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Remove ads

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Traan en 1455, parochia de Trano au XVe siècle, ecclesia de Traneio en 1516[réf. nécessaire].

La référence à « la Forêt » est rajoutée le [21].

Voir Trans (Mayenne)

Histoire

Résumé
Contexte

Moyen-Âge

Lors de la bataille de Trans, en 939, les Bretons de Juhel Béranger et d'Alain Barbetorte sont victorieux contre les Vikings, alors que Guillaume Longue-Épée occupa cette partie de la Bretagne de 932 à 940[22]. Cette date du 1er août est célébrée longtemps après en Bretagne.

Aujourd'hui, on peut encore observer les traces des deux camps fortifiés aux environs de l'étang de Ruffien[23]. Des fossés entourent deux espaces qui devaient être entourés d'une palissade[24].

En 1235, la famille de Villeneuve dont les de La Villarmois sont les descendants, est citée dans les archives de la noblesse[25].

Temps modernes

Entre le XVIe et le XVIIIe siècle règne sur la ville de Trans la seigneurie du Bois Baudry. Francois du Bois Baudry épousa en 1505, à Rennes, Isabeau de Sevigné. Leur fils Christophe du Bois Baudry épousa en 1540 Olive Brunel, ils donnèrent naissance à Pierre du Bois Baudry qui épousa en premières noces Massée Bouttier puis en secondes noces (1580) Renée Levoyer. Leur fils Claude du Bois Baudry (1582-1626) seigneur de Trans marié en 1608 à Catherine Dugouray donna naissance à Olivier du Bois Baudry (1609-1659). Ce dernier épousa Juliette De Rommiley en premières noces (1643) puis Denise Delaporte (1647). De leurs enfants, naquit Francois Du Bois Baudry (1651) seigneur de Trans marié à Renée Lepape noble et haute dame du Bois Baudry.

Révolution française

La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l'anniversaire de l'exécution de Louis XVI, accompagnée d'un serment de haine à la royauté et à l'anarchie, fêtée à partir de 1795 ; on célébrait aussi à cette époque révolutionnaire la fondation de la Ire République (21 septembre) et la fête de la Jeunesse (printemps)[26].

Le XIXe siècle

Le XXe siècle

La Belle Époque

La ligne de tramways allant de Sens à Pleine-Fougères, longue de 26,9 km (une ligne du 2e réseau des Tramways d'Ille-et-Vilaine) et passant par Bazouges-la-Pérouse et Trans ouvre en 1905 ; elle ferma en 1937.

La Première Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale

Le , la commune est libérée par le Combat Command A, de la 6th Armored Division[réf. nécessaire].

Remove ads

Politique et administration

Davantage d’informations Période, Identité ...
Remove ads

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2022, la commune comptait 638 habitants[Note 4], en évolution de +8,87 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,7 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1181 1311 1521 1311 2461 2661 3341 4101 504
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5501 5881 5611 5071 5621 5861 4761 4201 336
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3051 2691 2191 0241 0541 008955874889
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
810747670637594583564539586
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Remove ads

Économie

Au XXe siècle, des ouvriers étaient ramassés en car pour se rendre dans l'usine Citroën de Rennes à La Janais.

Lieux et monuments

Thumb
L'église Saint-Pierre.

La commune de Trans-la-Forêt possède de nombreux petits monuments, certains aussi anciens que le menhir de Ville-Pican, d'autres plus récents comme ces croix qui jalonnent les chemins. Mais ce qui donne son charme au bourg, c'est son église, une des plus anciennes du secteur, dont certaines parties remontent au XVe siècle[35].

Activité et manifestations

Personnalités liées à la commune

Alain Rémond, ex-journaliste à Télérama, a vécu à Trans dans les années 1950. Il en a tiré un livre, Chaque jour est un adieu, où il raconte son enfance. Il a également travaillé pour Marianne où il avait sa rubrique Faut Voir en fin du magazine.

Héraldique

Davantage d’informations Blason, Détails ...

Notes et références

Voir aussi

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads