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discipline de gymnastique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le terme générique de trampoline englobe trois disciplines : le ou la[n 1] trampoline, le tumbling et le double mini trampoline[1]. Sport acrobatique où l'on doit sauter dessus.[Quoi ?]
Fédération internationale | Fédération internationale de gymnastique |
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Sport olympique depuis | 2000 |
La plupart des auteurs indiquent que le trampoline serait une invention des "Due Trampoline", trapézistes italiens utilisant le rebond de leur filet de protection pour effectuer des acrobaties. C'est cependant l'américain George Nissen, professeur d'éducation physique et spécialiste de plongeon, qui met au point le trampoline moderne dans les années 1930 et le commercialise. La discipline se développe en Amérique du Nord essentiellement dans les universités où des championnats sont organisés dès 1946.
Il faut attendre la fin des années 1950 pour voir le trampoline arriver en Europe. Toutefois des modèles de plage (français, octogonaux avec des toiles pleines) existent déjà sur les bords de l'Atlantique. Un premier trampoline est livré à l'École normale supérieure d'éducation physique (ENSEP) en 1959 mais la discipline ne se développe qu'à partir de 1961 où un stage international de formation au trampoline se tient en Suisse à Macolin. Il est dirigé par le Suisse Kurt Baechler. Deux français y participent: Bernard Ammon, moniteur de la Société suisse de gymnastique de Paris et Pierre Blois, professeur d'agrès à l'ENSEP. Cette rencontre est de première importance pour le trampoline français.
La première fédération nationale de trampoline est écossaise et la Fédération internationale de trampoline (FIT) est créée en 1964. La même année, à Londres, se déroule le premier championnat du monde remporté par les américains Judy Wills et Dan Millman. En 1998, la FIT fusionne avec la Fédération internationale de gymnastique (FIG). Dans la plupart des pays, les fédérations nationales font de même avec les fédérations de gymnastique (la Russie cependant n'a pas suivi cette voie). En 2000 le trampoline fait son entrée dans les disciplines olympiques. Les Russes Irina Karavaeva et Alexander Moskalenko sont les premiers champions.
La Fédération française de sports au trampoline (FFST) dépose ses statuts en et, dès l'année suivante, sont organisés les premiers championnats de France. Le premier détenteur historique du titre national est Paul Cheyrouze, champion de France 1966, qui récidive en 1968[2]. Michel Rouquette est entraîneur de l'équipe de France de 1968 à 1989, apportant cinq titres mondiaux au pays et un titre européen. En 1980 le trampoline est présenté en démonstration aux Jeux olympiques de Moscou. En 1985 le tumbling et l'acrosport rejoignent le trampoline et la FFST devient la Fédération française de trampoline et de sports acrobatiques (FFTSA) qui est intégrée à la Fédération française de gymnastique (FFG) en 1996 afin de pouvoir devenir une discipline olympique et — par les espoirs des dirigeants de l'époque de la FFTSA — obtenir des responsabilités au sein d'une plus grosse fédération (la FFG). Cette décision est prise lors d'une assemblée générale à l'unanimité sauf une voix (un club de Paris).
Le trampoline aujourd'hui est proche du modèle inventé par George Nissen dans les années 1930. Néanmoins ses dimensions ont évolué. L'engin se présente comme une toile faite de bandes de nylon tressées et reliées à un cadre métallique rectangulaire par 120 ressorts, ces derniers étant recouverts par un tapis semi-rigide, le pads, pour la sécurité. En longueur, chaque extrémité est recouverte de deux grands tapis reposant sur des banquettes. Ces tapis, autrefois parallélépipédiques, ont désormais un côté biseauté vers la toile. En pratique un athlète saute entre 5 et 6 mètres minimum il peut atteindre jusqu'à 10 mètres environ en épreuve olympique[4].
Le trampoline est enseigné dans des clubs sportifs, de gymnastique par exemple, ce qui est le mieux, car certains agrès de gymnastique peuvent servir lors de son expérience du trampoline (Musculation, échauffements...). Au début de l'entrainement, le gymnaste s'échauffe, pour éviter toutes blessures. Plusieurs passages sont effectués, de 45 secondes à 2 minutes généralement voire moins. Au cours de la séance, le trampoliniste, va perfectionner ses figures et ses exercices pour ensuite tester de nouvelle figure tout au long de celui ci. L'entrainement se clôture sur une longue séance de musculation parce que cela est très important pour la musculature du corps notamment pour celle du dos et pour éviter toute blessure. La musculation sert aussi à pouvoir faire les figures plus facilement grâce à un bon maintien du corps. Puis d'une séance d'étirements, pour éviter toutes douleurs le lendemain.
Lors d'une compétition de trampoline, le trampolineur un "mouvement", enchaînement composé de 10 figures, ou "touches". Le trampoline étant un sport artistique, la prestation est évaluée par des juges qui estiment l'exécution des figures en fournissant chacun une note sur 10 (1 point par touche). À ce total est ajoutée une bonification calculée à partir de la difficulté de l'exercice proposé, ainsi que le temps passé en l'air à chaque figure.
Les figures consistent, dans leurs formes les plus complexes, en des combinaisons de saltos (ou salti) et/ou de vrilles multiples. Les novices commencent par des figures de bases (tels que le saut groupé ou bien le tomber assis) et la complexité augmente avec l'expérience du trampoliniste. Ces figures peuvent être effectuées en partant d'une position debout, assise, sur le ventre ou bien sur le dos et donc, peuvent être réceptionnées dans les mêmes positions.
On peut facilement décomposer toutes les figures en 1/4 de rotation pour les saltos et en 1/2 rotations pour les vrilles. Ainsi, un "tombé ventre" est un 1/4 de salto avant, de même qu'un "tombé dos" est un 1/4 de salto arrière. Seuls les éléments assis et les sauts (groupé, carpé, écart) sont des éléments qui ne comportent pas de rotation.
À partir de ces figures et beaucoup d'autres, le trampoliniste doit effectuer un mouvement de 10 touches. Les mouvements ne peuvent contenir plusieurs fois la même touche. Ils se construisent selon une logique. Un trampoliniste peut savoir exécuter chaque touche sans nécessairement savoir exécuter l'ensemble. Afin que le trampoliniste reste au centre du trampoline, il faut éviter d'enchaîner trop de rotations dans le même sens (exemple: saltos arrière groupé, carpé, tendu), mieux vaut ponctuer les rotations arrière par des rotations avant (back, barani, back, barani...). Même si on peut décomposer tous les éléments en 1/4 de saltos, les éléments trop dangereux sont interdits. Par exemple, un trampoliniste ne doit pas exécuter de 5/4 avant (salto avant, tombé ventre), trop dangereux pour la colonne vertébrale et les cervicales.
Il y a également des éléments "non conseillés" qui ne comptent pas dans les enchainements comme le salto avant sans vrille ne contenant que 4/4 de tour ; ce qui justifie par le fait que le trampoliniste ne voit pas ce qu'il fait dans un salto avant. Idem pour les vrilles : une vrille avant doit toujours finir par une demi-vrille ; exemple si un full avant est toléré mais ne compte pas en compétition, le Rudy (salto avant avec une vrille et demi) y est très utilisé[5].
Le trampoline devint olympique pour la première fois en 2000 à Sydney. À cette époque, seules 24 places sont attribuées (12 femmes et 12 hommes). Devant le succès de cette compétition qui va dans l'esprit du Comité International Olympique (C.I.O.), celui-ci décida de porter le nombre de places à 32 (16 femmes et 16 hommes).
Seules les épreuves individuelles en trampoline sont au programme des jeux Olympiques. Les sélections pour les J.O. se font sur le championnat du monde l'année précédant les Jeux Olympiques. 16 places pour les femmes et 16 places pour les hommes, sont attribuées selon une règle de la Fédération Internationale de Gymnastique (F.I.G.) et du Comité International Olympique (C.I.O.).
La compétition comprend des épreuves qualificatives. Tous les compétiteurs réalisent un exercice 1 (10 éléments enchainés notés sur l'exécution et dont 2 comptent en difficulté) et un exercice 2 (10 éléments enchainés notés sur l'exécution et sur la difficulté). À l'issue de ce classement, les 8 meilleurs trampolinistes réalisent un exercice libre. Lors de cette finale, le score ne tient pas compte des épreuves qualificatives et est remis à zéro. C'est le ou la gymnaste qui obtient le meilleur score qui devient champion ou championne.
Le nombre de places aux J.O. étant limité, un seul compétiteur par pays est autorisé à concourir sauf les pays qui ont réussi à positionner 2 trampolinistes dans les finales du championnat du monde l'année précédant les JO (championnat du Monde qualificatif). Les instances internationales réservent une place pour le pays organisateur des Jeux Olympiques si celui-ci n'a pas sélectionné de trampolinistes. Il peut être également décidé une représentativité de tous les continents.
En trampoline synchronisé, deux athlètes effectuent le même mouvement (10 touches) chacun sur un trampoline. La performance technique des athlètes est évaluée séparément. À ces deux notes d'exécution, s'ajoute la note de difficulté du mouvement ainsi qu'une note de synchronisation. Les juges de synchronisation évaluent la hauteur des trampolinistes ainsi que la différence entre le moment où il touche la toile. Pour cela, les juges se repèrent aux jambes des trampolinistes (une cheville d'écart, un demi-mollet, un mollet etc.).
Contrairement au trampoline individuel, le trampoline synchronisé ne se pratique pas aux Jeux Olympiques.
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