Traité de Kiakhta
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le traité de Kiakhta (en russe : Кяхтинский договор Kjahtinskij dogovor ; chinois : 恰克圖條約 ; pinyin : Qiàkètú tiáoyuē ; mongol : Хиагтын гэрээ, Xiagtın gerê ; mandchou : ᠵᡠᠸᠠᠨ
ᡝᠮᡠ
ᡥᠠᠴᡳᠨ
ᡳ
ᠪᡳᡨᡥᡝ, en latin : Tractatus Kyakhtae) fut l'un des premiers traités signés entre l'Empire russe et l'Empire Qing. Il établit des accords commerciaux et fixa la frontière entre la Sibérie russe et les territoires Qing de Mongolie et de Mandchourie. Il fut signé par Tulišen et le comte Savva Vladislavitch (Ragouzinski) dans la ville frontière de Kiakhta, le ( du calendrier julien) et ratifié par le tsar Pierre II de Russie le [1].
Le traité de Kiakhta fixa la frontière sino-russe aux rivières Kiakhta et Argoun. Avec le traité de Nertchinsk (1689) et le traité d'Aigun (1858), il contribua à établir les frontières actuelles. Il traitait également des relations juridiques et commerciales entre les deux nations sur la frontière ; les sanctions pour des crimes spécifiques furent définies, y compris un article sur les échanges de fugitifs. En outre, les marchands russes, les comptoirs commerciaux ou assimilées bénéficiaient d'un certain degré d'extraterritorialité et d'exemption culturelle. Parmi les autres dispositions, ils étaient exemptés du tribut à l'empereur chinois. Le traité eut trois versions, une en russe, une en latin et une en mandchou, mais il n'en existe aucune version chinoise.
Le traité comprenait onze articles, dont les principaux traitaient des relations commerciales et immunités diplomatiques :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.