Le terme «touradon» est donné en botanique et en géomorphologie à des micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut. On a comparé les touradons à des «donjons végétaux en miniature»[1], mais on a parfois tendance à les confondre avec les mottureaux.
On les observe dans certaines tourbières et dans des zones humides paratourbeuses. On explique leur existence par le développement de certaines plantes cespiteuses sur leurs anciennes racines (tourbe racinaire) et feuilles mortes[2], leur décomposition étant ralentie par l'acidité du milieu. C'est fréquemment le cas des touffes de Molinie, de Laîche paniculée et d'Osmonde royale.
Il existe des touradons de Carex auprès du Lac de Grand-Lieu, qui peuvent se détacher de la rive et flotter. Ils sont alors nommés «bloute» par les pêcheurs locaux[3].
Théodore Monod, «Le vent et les êtres vivants au Sahara», Travaux de l'Institut de Géographie de Reims, vol.59, no1, , p.140 (DOI10.3406/tigr.1984.1158, lire en ligne, consulté le )
Elle est considérée comme mauvaise herbe au Canada, son importation y est interdite car des graines de stipes dentées étaient présentes dans des lots de semence voués à l'exportation, notamment vers les États-Unis où elle est considérée comme mauvaise herbe nuisible dans 23 États, cela pourrait être dommageable pour l'export selon l'agence canadienne d'inspection des aliments.
Jacques Wiard, «Flore et végétation vasculaire de la réserve naturelle volontaire de l'étang de Haute-Jarrie (Isère, Alpes du Dauphiné, France)», Publications de la Société Linnéenne de Lyon, vol.54, no9, , p.213–240 (DOI10.3406/linly.1985.10714, lire en ligne, consulté le )
Leica Chavoutier, «Les bryophytes de la Réserve naturelle nationale du Marais de Lavours: intégration des communautés bryophytiques au sein des habitats naturels», Publications de la Société Linnéenne de Lyon, vol.3, no1, , p.69 (DOI10.3406/linly.2014.13867, lire en ligne, consulté le )
François Morand, «Contribution à l'étude de la formation des marais et tourbières de Cessières et Montbavin (Aisne)», Bulletin de l'Association de Géographes Français, vol.48, no387, , p.101 (DOI10.3406/bagf.1971.7619, lire en ligne, consulté le )