Thérésa Tallien
salonnière française et femme d’influence pendant la Révolution française / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Thérésa Cabarrus, ou Thérésia Cabarrus, souvent appelée Madame Tallien, est née le , au palais de San Pedro à Carabanchel Alto, près de Madrid, et morte le , au château de Chimay en Belgique, est une salonnière française et une femme d’influence sous la Révolution française.
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Naissance | Saint-Pierre-de-Caravenchel (d) |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Juana María Ignacia Teresa Cabarrús y Galambert |
Surnom |
Notre-Dame de Bon Secours, puis Notre-Dame de Thermidor, mais aussi Notre-Dame de septembre |
Nationalité | |
Activités | |
Père | |
Mère |
Maria Antonia Galabert de Cazanova (d) |
Fratrie | |
Conjoints |
Jean Jacques Devin de Fontenay (d) (de à ) Jean-Lambert Tallien (de à ) François Joseph de Riquet de Caraman (à partir de ) |
Enfants |
Édouard de Cabarrus (d) Joseph de Riquet de Caraman Alphonse de Riquet de Caraman Chimay (d) |
Maître | |
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Lieu de détention |
Fort du Hâ (depuis ) |
Aristocrate, fille du comte François Cabarrus, elle adhère aux idéaux des Lumières mais, quand les jacobins instaurent la Terreur, elle doit fuir Paris. En 1793, elle se réfugie à Bordeaux dans sa famille. Comme nombre de ses amis girondins elle est arrêtée, mais Jean-Lambert Tallien, représentant de la Convention à Bordeaux, qu’elle a demandé à rencontrer, la fait libérer. Devenue sa compagne, elle use par la suite de son influence auprès de lui et parvient à sauver de la guillotine de nombreux Bordelais, d’où son surnom de « Notre-Dame de Bon Secours ».
En , soupçonné de mollesse, Tallien est convoqué à Paris et Thérésa est arrêtée. Alors qu’elle va être guillotinée, elle exhorte son amant à agir, le traitant de lâche[1]. Il se décide alors à entrer dans une conspiration qui se dessine contre Robespierre et, le 9 Thermidor (), il prend une part décisive à l’Assemblée dans l’affrontement qui fait tomber le grand révolutionnaire. Thérésa devient « Notre-Dame de Thermidor ».
Elle devient par la suite la compagne de Barras, l’homme fort du Directoire, le nouveau régime. Dans son château, elle tient un salon où se pressent les artistes et les muses proches du pouvoir, Joséphine de Beauharnais, Juliette Récamier, etc. Elle est l’une des Merveilleuses qui célèbrent la fin de la rigueur révolutionnaire par leurs extravagances et leur dissipation. Elle rejette les faveurs galantes d’un jeune officier, Napoléon Bonaparte, lui préférant Ouvrard, le richissime fournisseur des Armées.
Avant la Restauration, malgré son passé d’égérie révolutionnaire, elle épouse en 1805 un fervent monarchiste, François Joseph de Riquet de Caraman, prince de Chimay.