Thoiry (Ain)
commune française du département de l'Ain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Thoiry est une commune française située dans la communauté de communes du Pays de Gex, dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Thoiry | |||||
L'église Saint-Maurice de Thoiry. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Gex | ||||
Intercommunalité | Pays de Gex Agglo | ||||
Maire Mandat |
Muriel Bénier 2020-2026 |
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Code postal | 01710 | ||||
Code commune | 01419 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Thoirysiens, Thoirysiennes | ||||
Population municipale |
6 136 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 212 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
194 216 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 14′ 14″ nord, 5° 58′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 400 m Max. 1 720 m |
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Superficie | 28,93 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Genève (SUI)-Annemasse (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thoiry (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | mairie-thoiry.fr | ||||
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Thoiry se situe au nord-est du département de l'Ain, dans le pays de Gex, au pied des monts Jura, à environ 10 km de Genève et 15 km de Gex.
Lélex | Sergy | |||
Chézery-Forens | N | Saint-Genis-Pouilly | ||
O Thoiry E | ||||
S | ||||
Saint-Jean-de-Gonville | Dardagny ( Suisse, GE) | Satigny ( Suisse, GE) |
L'altitude de la commune varie de 400 mètres (au sud de la commune, sur la frontière franco-suisse) à 1 720 mètres (au crêt de la Neige, point culminant du massif du Jura)[1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 354 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cessy à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 063,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Jusqu'en décembre 2018, la commune était desservie par la ligne de bus Y des Transports publics genevois (TPG). Cette ligne a depuis été remplacée par les lignes 66[8],[9] et 68[10],[11]. En outre, Thoiry est desservie par le car du TER 33 Ferney-Voltaire/Bellegarde-sur-Valserine.
Au , Thoiry est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), une agglomération internationale dont elle est une commune de la banlieue[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,1 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,5 %), terres arables (9,9 %), zones urbanisées (8,7 %), prairies (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[17].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est composée de cinq hameaux ; à son extrémité ouest se situe le hameau de Fenières, puis à l'est celui d'Allemogne, et à son extrémité est le petit hameau de Baizenas, connu dans la région pour ses yaourts, flans et fromages de brebis. Au sud de la commune, le hameau de Gremaz avec sa pisciculture et enfin le hameau de Badian à l'extrémité sud.
Le nombre total de logements dans la commune est de 2 848[18] en 2015. Parmi ces logements, 88,5 % sont des résidences principales, 7,3 % sont des résidences secondaires et 4,2 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 57,6 % des maisons individuelles, 41,7 % sont d'autre part des appartements et enfin seulement 0,7 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 63,1 %[19]. Ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 35 % sur l'ensemble des logements qui est inversement inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[19]. On peut noter également que 1,9 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 2,6 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 1,9 % sont des studios, 11 % sont des logements de deux pièces, 18,3 % en ont trois, 19,6 % des logements disposent de quatre pièces, et 49,2 % des logements ont cinq pièces ou plus[19].
La commune de Thoiry porte :
Les anciennes armes se blasonnaient :
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Allemogne : Allamognia en 1373. D'un nom de personne germanique Adalmund + suffixe roman -ia.
Thoiry : du nom d'homme latin Taurius, issu du mot latin taurus (« taureau »), avec le suffixe possessif –acum.
En 3500 av. J.-C., Thoiry et le pays de Gex ont connu une implantation de la civilisation « lémanique ». Par la suite, en 50 apr. J.-C., les Romains s'installèrent dans le pays de Gex. L'église Saint-Maurice de Thoiry fut construite au VIIe siècle.
Plus tard, après l'occupation genevoise en 1591, le pays de Gex fut rattaché à la France après la signature du traité de Lyon entre Henri IV et le Duc de Savoie le 17 janvier 1601.
Allemogne appartint à la famille de Livron, titrés marquis, puis à Jacques Brisson, titre confirmé en mai 1722, dont les héritiers le vendirent aux Conzié, à nouveau confirmés en 1769. Françoise de Conzié (1744-1813) transmit le château à son mari, Pierre de Buttet de Tresserve (x 1764), membre du Sénat de Savoie, lequel, devenu veuf, le "vendit à une bande noire ; il fut détruit par un incendie le 12 avril 1829"[21].
Les communautés très anciennes de Thoiry, Fenières et Allemogne sont regroupées en une seule commune en 1790. Cependant, les deux hameaux gardent jalousement la gestion de leurs biens jusqu'en 1795, rédigeant chaque année leurs comptes propres. En 1793, Thoiry devient le chef-lieu d'un canton du district de Gex. Celui-ci est supprimé en 1801, et Thoiry est alors rattachée au canton de Collonges.
En 1815, lors du rattachement de Genève à la Suisse consécutif à la chute du Premier Empire, une zone franche est créée de Collonges au col de la Faucille, incluant Thoiry. En 1822, la commune est rattachée au nouveau canton de Ferney-Voltaire. Les écoles de Fenières et de Thoiry ainsi que la mairie de Thoiry sont construites dans la seconde moitié du XIXe siècle. En 1892, la croix du Reculet est érigée le 7 août au mont Reculet sur le Jura à 1 717 mètres d'altitude. La croix fut entièrement portée et assemblée par de simples moyens humains.
Après la Première Guerre mondiale, le 17 novembre 1926, un accord de réconciliation franco-allemande entre Aristide Briand, homme politique et diplomate français (onze fois président du Conseil — l'équivalent du Premier ministre sous la troisième République —, vingt fois ministre, Prix Nobel de la paix en 1926) et Gustav Stresemann, homme politique allemand ayant été chancelier du Reich, a été signé à l'hôtel Léger de Thoiry qui est devenu aujourd'hui une boulangerie.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, des résistants ont été fusillés au hameau de Badian.
Quelques années plus tard, en été 1977, sous la direction du maire de l'époque Henri Masson, le chalet de Narderans est restauré grâce à une centaine de bénévoles. Ensuite en 1985, le premier salon des vins voit le jour, il est aujourd'hui très apprécié des Gessiens mais aussi des étrangers comme les Suisses. En 1993, Val-Thoiry, le plus grand centre commercial du pays de Gex voit le jour. Le 28 février de la même année, la réserve naturelle de la haute chaîne du Jura est créée, c'est la troisième de France avec 18 000 hectares. En 2002, le nouveau blason de Thoiry voit le jour.
La commune de Thoiry est membre de l'intercommunalité Pays de Gex Agglo, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Gex. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[22].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Gex, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Thoiry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[23].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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9 février 1790 | 1790 | François Duvillard | Président de séance | |
10 février 1790 | 1792 | Jean-Louis Tournier | ||
9 décembre 1792 | 1794 | Gavard | Curé (Démission le 14 mars 1794) | |
3 août 1794 | 1800 | Jean-Marie Girod | ||
21 mai 1800 | 1813 | Jean-Louis Tournier | Nommé maire par arrêté du Préfet du Département du Lèman | |
4 juillet 1813 | 1815 | Jean-Pierre Dupraz | Nommé par décision du Préfet | |
15 juin 1815 | 1815 | Charles Pichoir | ||
20 août 1815 | 1816 | Jean-Pierre Dupraz | Rétabli dans les fonctions | |
20 mai 1816 | 1833 | Charles Duvillard | ||
30 juin 1833 | 1855 | Jean-Pierre Dupraz | ||
10 juin 1855 | 1860 | Joseph Duvillard | Révoqué le 14 décembre 1859 | |
17 janvier 1860 | 1871 | Charles Ballivet | ||
1871 | 1890 | Marin Lançon | ||
1890 | 1900 | Jacques Carrichon | ||
1900 | 1919 | Gustave Fusier | ||
1920 | 1945 | Théodore Romand Monnier | ||
1945 | 1959 | René Dufour | ||
1959 | 1971 | Eugène Masson | ||
1971 | 1989 | Henri Masson | ||
1989 | 1995 | Thierry Bénier |
La commune a développé une association de jumelage qui a pour but[24] d'être une source d’enrichissement mutuel, un échange de cultures, d’expériences dans tous les domaines de la vie locale, de traditions, de projets et d’amitiés. Thoiry est jumelée avec : |
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2021, la commune comptait 6 136 habitants[Note 2], en évolution de −0,41 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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5 981 | 6 136 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune de Thoiry possède une école maternelle et une école primaire.
Les collèges les plus proches sont situés à Saint-Genis-Pouilly et Péron, et les lycées à Saint-Genis-Pouilly, Ferney-Voltaire et Bellegarde-sur-Valserine.
Médecins généralistes et spécialisés sont présents dans le village ainsi qu'un vétérinaire. Également des pharmacies.
On rencense sur le territoire de la commune plusieurs mégalithes de type menhir[29],[Note 3].
En 2014, la commune de Thoiry bénéficie du label « ville fleurie » avec « 3 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[30].
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