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magazine américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
The New Yorker est un magazine américain qui publie des reportages, de la critique, des essais, des bandes dessinées, de la poésie et des fictions. Auparavant hebdomadaire, il est désormais publié quarante fois par an avec six éditions supplémentaires (en général plus épaisses), couvrant deux semaines.
Pays | États-Unis |
---|---|
Langue | anglais |
Périodicité | hebdomadaire |
Genre | généraliste |
Diffusion | 1 054 167 ex. |
Date de fondation | 1925 |
Éditeur | Condé Nast[1] |
Ville d’édition | New York |
Propriétaire | Advance Publications[1] |
Rédacteur en chef | David Remnick (en) |
ISSN | 0028-792X |
Site web | www.newyorker.com |
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Même si ses critiques et son agenda se concentrent sur la vie culturelle de la ville de New York, The New Yorker a un large public en dehors de la ville grâce à la qualité d’écriture de ses journalistes. Le caractère cosmopolite et urbain du magazine se résume dans la rubrique Talk of the Town — Ce qui se dit en ville — qui propose de brefs et vifs commentaires sur la vie et la culture new-yorkaises, la culture populaire et l’excentrique Americana, même si cette rubrique s'est tournée au cours des dernières années de plus en plus vers le commentaire politique. Ses bandes dessinées, célèbres caricatures et ses nouvelles ont permis à ces genres une meilleure considération littéraire aux États-Unis.
Au sein de la profession, les équipes de The New Yorker chargées de la correction et de la vérification des faits sont réputées pour leur rigueur. Enfin, The New Yorker est célèbre pour ses écuries d'auteurs, journalistes, collaborateurs et critiques, tous parmi les meilleurs dans leurs catégories.
The New Yorker démarra le comme édition du . La une était un dessin d'un dandy examinant un papillon à travers son monocle[2]. Il fut fondé par Harold Ross[3] et sa femme Jane Grant, journaliste au New York Times (première femme reporter de ce journal américain)[4]. Ross souhaitait créer un journal humoristique sophistiqué et subtil — se démarquant de la banalité et de la lourdeur des autres publications humoristiques[3],[2], telles que Judge pour lequel il avait travaillé, ou Life. Ross s'associa au promoteur Raoul H. Fleischman pour fonder l'entreprise F-R Publishing et installer les premiers bureaux du journal au 25 West Forty-fifth Street à Manhattan.
Ross continua à éditer le magazine jusqu'à sa mort en 1951[3]. Au cours de ses premières années d'existence, parfois incertaines, le magazine s'enorgueillit de sa sophistication cosmopolite. Avec sa couverture illustrée par Rea Irvin représentant Eustace Tilley, un supposé dandy du début du siècle dernier[2],[5], The New Yorker publia dans sa première édition cette célèbre déclaration « It has announced that it is not edited for the old lady in Dubuque. » — « Il fait savoir qu'il n'est pas publié pour la vieille dame de Dubuque dans l’Iowa ». Sous cet apparent snobisme, se cache en fait un stimulant sens de l'autodérision et de l'ironie, décalage dont jamais le magazine ne se départira.
Bien que le magazine n'ait jamais perdu son sens de l'humour, The New Yorker s'est rapidement établi comme une tribune prééminente du journalisme « sérieux » et de la fiction[2]. Peu de temps après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'essai Hiroshima de John Hersey remplit un numéro entier[3]. Au cours des décennies suivantes, le journal publia les nouvelles de nombreux auteurs parmi les plus respectés des XXe et XXIe siècles, dont Ann Beattie, J. D. Salinger, Haruki Murakami, Alice Munro, Vladimir Nabokov, Philip Roth et John Updike. La publication de La Loterie de Shirley Jackson le engendra plus de courrier après sa publication que toutes les autres nouvelles dans l'histoire de The New Yorker[6]. Pendant ses premières décennies, le magazine publia parfois deux voire trois nouvelles chaque semaine, puis le rythme a été ramené ces dernières années à une histoire par numéro. Quoique certains thèmes et styles littéraires soient plus récurrents que d'autres dans les fictions publiées par The New Yorker, les récits du magazine se distinguent moins par leur uniformité que par leur diversité, des récits intimistes de John Updike aux côtés surréalistes de Donald Barthelme, allant de tranches de vie de New-Yorkais névrosés à des récits situés dans des lieux et époques variés et traduits de nombreuses langues.
Les articles de fond constituent la plus grosse partie du magazine : ils sont connus pour couvrir un ensemble éclectique de thèmes. On trouve parmi les sujets récents l'excentrique évangéliste Creflo Dollar, les différentes manières dont les humains perçoivent le passage du temps et le syndrome de Münchhausen.
Une française, Françoise Mouly, est directrice artistique depuis 1993 et choisit les couvertures du magazine[7],[8].
Cette couverture du magazine est traditionnellement un dessin[2], un choix correspond à cette volonté d'être à la fois drôle, subtil, et sérieux sur l'information délivrée au lecteur[2]. Au cours du temps, cette Une a su être souvent historique, critique, mais aussi provocatrice ou polémique[9]. La couverture du magazine du déclenche ainsi une controverse aux États-Unis en pleine campagne présidentielle. Une caricature en pleine page représente le candidat démocrate Barack Hussein Obama et sa femme Michelle habillés, lui en terroriste musulman et elle en militante du Black Panther Party, se tenant dans le Bureau ovale avec un portrait d'Oussama Ben Laden au mur et le drapeau américain brûlant dans la cheminée. Face aux critiques sur ce dessin, le magazine a tenté d'expliquer que c'était une satire de la caricature que la droite conservatrice avait essayé de donner d'Obama[10],[11].
Truman Capote[16], Janet Flanner[3], Stephen King[17], Haruki Murakami[18], Vladimir Nabokov[18], Dorothy Parker, Philip Roth[18], J. D. Salinger[18], James Thurber[3], John Updike[19], E. B. White[3], etc.
Charles Addams[3], Rea Irvin[20], Saul Steinberg[3], Gahan Wilson, Jean-Jacques Sempé[21], Helen Hokinson, Peter Arno, Whitney Darrow Jr., Henry Martin[22], Pascal Campion[23], Frank Walts, etc.
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