Thérouanne
commune française du département du Pas-de-Calais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Thérouanne (en picard Therwane, en flamand Therenburch, en néerlandais Terwaan ou Terenburg) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Thérouannais. La commune est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer.
Thérouanne | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Saint-Omer | ||||
Intercommunalité | CA du Pays de Saint-Omer | ||||
Maire Mandat |
Alain Chevalier 2020-2026 |
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Code postal | 62129 | ||||
Code commune | 62811 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Thérouannais | ||||
Population municipale |
1 109 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 132 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 38′ 17″ nord, 2° 15′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 31 m Max. 116 m |
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Superficie | 8,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Omer (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fruges | ||||
Législatives | 8e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.communedetherouanne.fr | ||||
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Avant la conquête romaine de la Gaule, Thérouanne (en latin Tervana) est la capitale de la Morinie, le pays des Morins, peuple vivant dans la région que César appelle « Belgique », une des trois parties de la Gaule, avec la Celtique et l'Aquitaine.
Thérouanne se situe au centre du département du Pas-de-Calais, à 10 kilomètres à l'ouest d'Aire-sur-la-Lys et 15 kilomètres au sud de Saint-Omer ; à environ 30 km au sud-est de Calais, 25 à l'est de Boulogne et 45 au nord-ouest d'Arras ; à environ 50 km à l'ouest de Lille.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes. Les communes limitrophes sont Delettes, Mametz, Bellinghem, Enquin-lez-Guinegatte et Saint-Augustin.
La superficie de la commune est de 8,37 km2 ; son altitude varie de 31 à 116 mètres[1].
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par deux cours d'eau :
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 847 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Radinghem à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 038,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] :
Au , Thérouanne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[16]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), prairies (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (8,5 %), forêts (3,9 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est desservie par les départementales 157, 341 (la chaussée Brunehaut), 77 et 190.
La commune était située sur la ligne de chemin de fer Aire-sur-la-Lys - Berck-Plage, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, entre 1893 et 1955, Aire-sur-la-Lys à Berck dans le département du Pas de Calais.
À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Morini en 43 av. J.-C. ; Μορινοὶ, Colonia Morinorum au Ier siècle ; Tarvenna, Ταρουάννα au IIe siècle ; Tervanua au IIIe siècle ; Civitas Morinum/Morenium/Morenum, Tarawanna Pontium au IVe siècle ; Tarowannica urbs, Tarabenna au VIe siècle ; Tarvanensis urbs, Tervanense oppidum, Tharawanninsis urbs, Taroanna au VIIe siècle ; Tarvenna Morinorum aux VIIe – VIIIe siècles ; Tarvenna en 877 ; Morina, Terwanensis urbs, Tyroanda civitas au IXe siècle ; Taravenna en 988 ; Teruenua au Xe siècle ; Taruanne en 1026 ; Terganensis civitas au XIe siècle ; Teruana en 1142 ; Teruania en 1145 ; Teruene en 1157 ; Teruannia au XIIe siècle ; Teruanna en 1220 ; Taruanne en 1223 ; Thierowane en 1241 ; Terwane en 1266 ; Terouane en 1286 ; Teroene en 1291 ; Terewagne en 1293 ; Terrewane en 1296-1297 ; Therewane, Teroane au XIIIe siècle ; Theroane en 1338 ; Terrewanne en 1340 ; Terewane en 1360 ; Trewan en 1380 ; Therouenne, Terouanne, Terouenne, Tyroenne, Tieruane au XIVe siècle ; Therruenne en 1411 ; Tarenborch en 1440 ; Thérowane en 1478 ; Théroenne en 1505 ; Terouana en 1555 ; Terwaen au XVIe siècle[21] ; Faulbourgs de jadis Thérouanne (1611)[Note 5] ; Faubourgs haults de Théroannes en 1631 ; Théroüenne en 1717 ; Térouane en 1769[22] ; Thérouanne en 1793, Therouanne en 1801[1].
En flamand, la ville est ultérieurement appelée Tarenborch[23],[24],[25].
Aujourd'hui, la commune porte le nom de Therwane en picard, Therenburch en flamand et Terwaan ou Terenburg en néerlandais.
À l'époque gauloise, Thérouanne ou Tervanna était la capitale de la Morinie, pays des Morins (tribu de la Gaule belgique)[26].
Le nom de Thérouanne a la même origine que celui de la rivière Thérouanne[27], issu du gaulois *tarwana ou d'un type tarv-enna, de tarvos « taureau » (autrement écrit taruos)[28],[29] avec le suffixe gaulois -enna[28].
Avant la conquête romaine de la Gaule, Thérouanne (en latin Tervana) est la capitale de la Morinie, le pays des Morins, peuple vivant dans la région que César appelle « Belgique », une des trois parties de la Gaule, avec la Celtique et l'Aquitaine[26].
Dans l'Empire romain, elle devient le chef-lieu de la cité des Morins (civitas Morinum)[30], dans la province de Gaule belgique à partir du règne d'Auguste. Son nom gaulois ne disparait pas et finit par s'imposer à l'usage officiel.
L'administration romaine est présente à Reims, mais les cités sont administrées par des notables locaux considérés comme fiables par les Romains, les décurions, qui, en contrepartie, ont un accès privilégié à la citoyenneté romaine (jusqu'à l'édit de Caracalla en 212, qui fait de tous les hommes libres de l'Empire des citoyens romains).
Quand le christianisme devient la religion de l'Empire au Ve siècle, les chefs-lieux de cités deviennent en général des sièges épiscopaux : dans le cas de Thérouanne, le premier évêque est attesté seulement au VIIe siècle, après la conquête franque.
Après la fin de l'Empire romain d'Occident (476), Thérouanne se trouve dans la région dominée par les Francs, dont le roi Clovis conquiert la plus grande partie de la Gaule romaine durant son règne, instaurant la dynastie des Mérovingiens.
En 577, le prince Mérovée, arrière-petit-fils de Clovis, se serait donné la mort à Thérouanne en se jetant sur le glaive d'un de ses compagnons, alors qu'il était encerclé dans une ferme par les soldats de son père Chilpéric Ier, qui voulait le punir de son mariage avec Brunehaut, l'ennemie jurée de son épouse Frédégonde.
Un noble de Thérouanne vivant dans les années 600 serait la souche de la dynastie des Robertiens, eux-mêmes ancêtres des Capétiens[31].
Au VIIe siècle, Thérouanne devient le siège d'un diocèse, érigé par saint Achaire. Le plus célèbre de ses évêques est saint Omer, dont certaines sources disent qu'il fut le fondateur de la cité en 633[32]. Saint Erkembode, moine bénédictin irlandais, devint évêque de Thérouanne au VIIIe siècle.
Après la dislocation de l'Empire carolingien (traité de Verdun, 843), Thérouanne relève du royaume de Francie occidentale, qui va devenir le royaume de France. La frontière dans le nord de la Gaule est établie sur l'Escaut.
La cité est pillée par les Normands en 880 et 882.
Lorsque les comtés carolingiens deviennent des principautés féodales héréditaires, Thérouanne fait d'abord partie du comté de Flandre, puis du comté d'Artois lorsque celui-ci en est détaché.
Les étudiants venant du diocèse de Thérouanne font partie de la « nation picarde » des universités de Paris, Orléans et Bologne.
Aux XIVe et XVe siècles, le comté d'Artois devient une possession des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, dans le cadre de l'État bourguignon constitué par les ducs jusqu'à Charles le Téméraire. Après sa mort (janvier 1477), le roi de France Louis XI tente de récupérer une partie des territoires bourguignons, hérités par la fille du Téméraire, Marie, qui épouse en août 1477, Maximilien d'Autriche, de la maison de Habsbourg. Au terme d'un conflit marqué par les traités d'Arras (1482) et de Senlis (1493), l'Artois est restitué par la France, sauf la cité de Thérouanne qui devient une enclave française[Note 6] dans les possessions de Maximilien.
Par sa position stratégique d'enclave française dans le comté d'Artois, Thérouanne constitue un objectif militaire important au cours du long conflit (1495-1559) entre les rois de France, François Ier et Henri II, et les Habsbourg, Maximilien, puis Charles Quint, héritier des Pays-Bas en 1515, roi d'Espagne en 1516 et empereur en 1519. Ce conflit se déroule principalement en Italie, d'où le nom de « guerres d'Italie », mais le sud des Pays-Bas est aussi concerné à plusieurs reprises.
Thérouanne subit une première destruction en 1513 après un siège mené par le roi d'Angleterre Henri VIII, aidé par Maximilien d'Autriche, qui sont alliés depuis 1511 dans le cadre de la Ligue catholique. La ville est pillée et ses remparts démolis, puis elle est incendiée (sauf les églises)[33]. Elle est restituée par Henri VIII en 1520 (entrevue du camp du Drap d'Or) et remise en état par le roi de France, avec des fortifications modernisées.
Au cours de la dixième guerre d'Italie (1552-1556), Charles Quint, qui a subi un revers grave à Metz, se tourne vers Thérouanne, dont il fait le siège du au . Henri II envoie pour commander la place André de Montalembert, sire d'Essé, âgé de 70 ans. Le 14 juin, Montalembert trouve la mort au combat, comme il le souhaitait, et est remplacé par François de Montmorency (1530-1579), fils du connétable. Le 20 juin, les assaillants lancent le dernier assaut, victorieux.
Après la prise de la ville, Charles Quint décide de la détruire totalement : elle est rasée au cours de l'été par des travailleurs convoqués de tout le comté d'Artois. Il y aurait même fait répandre symboliquement du sel[réf. nécessaire]. Il prend ainsi sa revanche de la défaite subie lors du siège de Metz (1552-1553). Thérouanne devient un « site abandonné ». Une autre ville proche, Hesdin, est aussi détruite à ce moment (actuel lieudit Vieil-Hesdin).
Lors du traité du Cateau-Cambrésis qui termine la onzième guerre d'Italie (avril 1559), le cas de Thérouanne est évoqué dans l'article 2 du traité : son territoire est restitué au roi de France, mais neutralisé militairement (interdiction de fortifier et de placer des troupes). En contrepartie, Henri II obtient la neutralisation de la place d'Yvoi (actuelle Carignan), dont il fait détruire les remparts.
Lors de la réorganisation des diocèses des Pays-Bas (1559-1561), qui crée dix-huit diocèses à la place des six existants, le territoire de la cité est attribué en indivision à deux diocèses néerlandais : Saint-Omer et Ypres et à un diocèse français, Boulogne. Cette situation d'indivision aboutit à sa transformation en territoire agricole affermé. Le siège épiscopal de Thérouanne, qui de fait n'existe plus, est officiellement supprimé par le pape en 1567.
La population commence à se réinstaller sur le site à la fin du XIXe siècle, créant une « nouvelle Thérouanne ».
Le site de l'ancienne cathédrale a été fouillé à la fin du XIXe siècle par Camille Enlart. Dans les années 1970, une nouvelle campagne de fouilles, dans le chœur de la cathédrale, sous la direction de Roland Delmaire, puis d'Honoré Bernard, met en évidence la succession des lieux de culte (groupe épiscopal mérovingien, cathédrale romano-carolingienne, chœur gothique), ainsi que les vestiges d'établissements thermaux gallo-romains sous-jacents. Sous l'impulsion d'Honoré Bernard, le site du chœur de la cathédrale est doté d'une base archéologique qui accueille les équipes de recherche. Plus récemment, un chantier a été lancé dans le quartier canonial par l'École nationale des chartes et l'université Lille-III sous la direction de Ghislaine Noyé.
Les principales découvertes archéologiques concernant Thérouanne sont conservées et exposées dans le petit musée de la commune, en particulier les vestiges d'une belle descente de croix du XVIe siècle, mais l'œuvre statuaire principale, le « Grand Dieu de Thérouanne », se trouve dans la cathédrale de Saint-Omer.
En 2022 et 2023, sur l'emplacement de la future station d'épuration, des fouilles archéologiques menées par l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) permettent de mettre au jour des vestiges d'un canal, d’un quartier d’artisans avec un atelier de boucherie et d’activités liées à la tannerie et la cordonnerie ainsi qu’un atelier de verrier, le tout était conservé sous une épaisseur de deux à trois mètres de sédiments. La période romaine est représentée ainsi que le bas Moyen Âge[34],[35].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 104 937 habitants en 2021.
La commune est rattachée au canton de Fruges.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Raymond Stérin | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
2001 | 2008 | Alain Chevalier | DVG | Inspecteur de l’Éducation nationale en retraite |
2008 | 2014 | Alain Chevalier | DVG | Inspecteur de l’Éducation nationale en retraite |
2014 | 2020 | Alain Chevalier | DVG | Inspecteur de l’Éducation nationale en retraite |
2020 | En cours | Alain Chevalier | DVG | Inspecteur de l’Éducation nationale en retraite « Le bilan du maire de Thérouanne »[36],[37],[38] « Faute de volontaire, le maire, élu depuis 2001, rempile pour un nouveau mandat »[39] |
La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
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Orlestone[40] | Royaume-Uni | depuis |
Plus précisément, la commune est jumelée avec Hamstreet qui dépend de la paroisse de Orlestone.
Les habitants sont appelés les Thérouannais[41].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].
En 2021, la commune comptait 1 109 habitants[Note 7], en évolution de −3,98 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 095 | 1 109 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 525 hommes pour 570 femmes, soit un taux de 52,05 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 0,4 | |
8,8 | 9,3 | |
18,1 | 18,9 | |
21,3 | 16,5 | |
18,7 | 17,9 | |
14,9 | 18,1 | |
17,7 | 18,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,5 | 1,6 | |
5,6 | 8,9 | |
16,7 | 18,1 | |
20,2 | 19,2 | |
18,9 | 18,1 | |
18,2 | 16,2 | |
19,9 | 17,9 |
Blason | De gueules à une fleur de lys d'argent accompagnée de trois mitres d'or[49]. |
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Détails | Armes inspirées d'un ancien sceau de la « communauté des habitants de Thérouanne », datant de 1483, où les trois mitres sont elles-mêmes reprises des armes de l'ancien évêché de Thérouanne, et où la fleur de lys, figurant au contre-sceau, pourrait évoquer la rivière de la Lys qui arrose la commune. Adopté par la municipalité en 1988. |
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Alias |
D'argent à une tête de Maure de sable liée de gueules, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or[49]. Anciennes armes de Thérouanne, où la tête de Maure est liée à une légende faisant de Morineus, un prince africain, le fondateur de la ville avant la conquête romaine ; légende fondée sur la similitude entre les mots « Maure » et « Morins », peuple gaulois ayant établi la capitale de leur pays, la Morinie, à Thérouanne. |
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